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Chacun n'a pas deux/cinq oeufs aprés ses pois V. oeuf

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On ne trouve pas toujours deux oeufs après ses pois V. oeuf
 

"Pois" : Pluseurs ont escript que quant un petit serpent appellé ceps point un honme tout le corps de cel honme remet et char et olz et devient ausi comme une masse de pois noire et ronde. (ORESME, C.M., c.1377, 320).
 

"Pois" : Je vous veul soignier de senelles, Aprés demain avrés des poix. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 32). Et es degrez en sa chambrette Des pois semeras s'il te hayte Et tout ainsi qu'il descendra Et d'aller il s'avancera Il tresbuchera a grant tas Et si cherra du hault en bas (Myst. st Martin K., a.1500, 304).

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[Comme terme de compar.] Plus dru que pois en pot : Deschargez sur ce pelerin Plus dru que ne vont poix en pot. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 336).

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[Dans un passage où est stigmatisée la mauvaise volonté d'une épouse contrariante] : Ma fame maine grant mestrie Suz moy, s'en sera tourmentee ; Quant je veul pois, n'ay que poiree. Trop me desprise malement, Sy en ara grief paiement En brief termine. (Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 29).

Rem. T-L, s.v. pois et poree cite plusieurs textes évoquant la même situation.

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Le roi du pois. "Un roi pour rire, sans pouvoir, sans durée, avec allusion aux traditions du jour des Rois" (d'apr. DI STEF., s.v. roi) : Et que dont il [Jésus] trouva le pois, Et puis il sen fist nommer roys. Ne fu ce mie bien trouvé, De là prist nom de royaulté. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 166).

Rem. Allus. aux moqueries adressées à Jésus lors de la Passion.
 

"Fruit de la plante appelée pois"

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[Valeur minimale] : Je ne les prise touz un poys. (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 23). Les crestiens un pois baien Ne prise, li qui est paien. (Mir. st Lor., 1380, 155).
 

"Pois" : Les poiz sont de froide et sèche nature et de dure substance, et pour ce ilz résistent à putréfaction (LA HAYE, P. peste, 1426, 220). Et selon ceste maniere raison est naturele au grain, quant il est semé a produire blé ou fourment ou aveine ou pois, et ceste maniere n'est pas miracle. (Somme abr., c.1477-1481, 163).

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Purée de pois. V. purée

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[Mesure] : Puis aprez mect l'un pié de ton compas au meilleu de la table et estend ledit compas pres du bort de ladite table comme par l'espace d'ung poys ou de demy, et selon celle grandeur fay le cercle de capricornus (FUSORIS, Astrolabe P., c.1407-1412, 95-97).
 

"Pois (fruit de la plante appelée pois)" : Puis sur le vert marchons a contrepois Pour amasser febves en contre poys, Pois contre febves es jardins et aux champs (LA VIGNE, S.M., 1496, 331).
 

"Pois" : Comme il est d'arbres, de buissons, Et de tous espis en moissons, De grains, de feves et de pois, Et de drames en tous les pois Qui seront, qui sont et qui furent (MACH., Voir, 1364, 772). N'en la ville n'a drap ne panne, Marchandise n'espisserie, Ne chose qu'on meinne en navie, Avoir de pois, ne saffren d'ort, Que, s'on le vuet mener au port, Qui n'isse hors par ceste porte. (MACH., P. Alex., p.1369, 85). Et pour ce que marcheandise Estoit toute perdue à Pyse, À Venise, à Romme et à Gennes, De dras d'or, de soie et de pennes, D'avoir de pois, d'espisserie, Et ensement en Rommenie, En Puille, en Calabre, en Sesille, Et en mainte autre bonne ville, Pluseurs citez tramis avoient Au Saint Pere et li supplioient Très humblement que bon acort Mettre li pleüst au descort Dou roy de Chypre et dou soudan. (MACH., P. Alex., p.1369, 221).
 

"Graine comestible de forme ronde renfermée dans une gousse" : ...il print et osta à sondit maistre (...) un annel d'or ou d'argent, ne scet lequel, sur lequel avoit assis un très groz pelle blanc et fin du groz d'un groz poiz (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 7). ...elle qui parle lui laissa sondit hostel et plusieurs de ses biens, c'est assavoir du lart qui avoit cousté IIJ sols, demie douzaine de grant pain, plain un grand pot de pois à cuire (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 526).