À tard se reconnaît le rat, qui cuide fuir, quand le chat le tient : Celluy qui doit recongnoissance Ne se doit pas faire accueillir, Car s'il ne rent obeÿssance, Durement se fait compellir. Qui la sentence en veult oÿr : A tart se recongnoit le rat, Qui cuide aulcunement fuÿr, Quant par la queue le tient chat. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 59).

Rem. DI STEF. 753c, rat. Cf. aussi Morawski 180 : Au lardon prent on le rat.
 

"Rat" : Si comme aucuns qui avroient paour du mouvement et fretillement des ras ou des souris. (ORESME, E.A.C., c.1370, 207).
 

"Rat"

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[Comme terme de compar.] : ASTANÏUS. Ou sont messeigneurs ? MALABRIN. Tous pensiz, Ensemblë en leur signaguogue : N'y a cil qui ne soit plus rogue Et plus enflé que rats pelés. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 874).
 

A. -

"Rat"

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[Symbole de la vivacité] : L'aultre, plus esveillé qu'un rat et viste comme ung levrier, part et s'en va (C.N.N., c.1456-1467, 76).

B. -

Au fig. "Personne prise au piège" : Je vous promectz que le rat est prins ; mais il nous fault adviser qu'il en est de faire. (C.N.N., c.1456-1467, 379).
 

"Petit animal de la famille des rongeurs"

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[Nom d'une rue] : Perrin Marosier, prisonnier detenu oudit Chastellet, à la requeste de Jehan de Vilaines et Guilemete, sa femme, demourans à Paris, oultre Petit-Pont, près de la place Maubert, en la rue des Raz (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 30).