AASAER
900-1330 lexie
Source première :
	Gdf 1, 10a aasaer, v. a. « assiéger »
	Quant ce unt fait, s'ont conseil pris D'aasaer a force Paris (Ben., D. de Norm., II, 21872, Michel.)
Justification :
	mauvaise lecture ca 1174 édition   BenDucF 20460 : Quant ce unt fait, s'ont conseil pris D'asejer a force Paris
Gdf 1, 10a enregistre une attestation isolée de aasaer « assiéger », tirée de la Chronique des Ducs de Normandie publiée par F. Michel à Paris en 1836-1844. Godefroy présente le terme comme “mot douteux” ; Darmesteter (Romania 10, 1881, 427) indique qu'il s'agit d'un mot barbare, que le vers est faux et qu'il faut lire aseir. En fait, si l'on consulte l'édition de C. Fahlin, on s'aperçoit que la forme est asejer et que l'exemple est à rattacher à GdfC 8, 198ab asegier, qui complète (pour le sens « assiéger ») Gdf 8, 198a assegier, assejer, assigier, asseiger etc. Dans les Errata et Addenda du premier volume (parus après le compte rendu de Darmesteter), Godefroy ne fait que supprimer l'appel asaer, sans résoudre le problème de la forme aasaer (Gdf 1, 794a).
Solution :
	ASEJER FEW 11, 411b sĕdĭcare 4.
Correction des sources :
	Source à corriger :
		correction, suppression de l'article, déplacement GdfC 8, 198a asegier, verbe
2009 : F. Henry ; G. Roques, X. Gouvert