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Le baiser est germain du vilain fait : Car la sage dame Rebecca, qui fut très gentille et preude femme, dist que le baiser est germain du villain fait. Et la royne de Sabba dist que le signe d'amours est le regart, après le regart amoureux on vient à l'accoler, et puis au baisier, et puis au fait (LA TOUR LANDRY, Livre pour l'enseign. de ses filles, éd. A. de Montaiglon, 1371, 263).

Rem. Hassell 13, B4 ; DI STEF. 5b, baiser.

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Mieux valent les plaies de celui qui aime que baisers pleins de fraude de celui qui hait V. plaie
 

"Baiser" : Mais toy pry que (...) Mon meffait vueilles pardonner Et moy un seul baisier donner (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 320).
 

"Baiser" : Ce baiser m'est doulx comme sucre. (Pass. Auv., 1477, 265).
 

"Baiser" : Or vous pri, pour moy plus aysier, Que me donnez, dame, un baisier De vostre bouche. (Mir. st J. Cris., c.1344, 270).
 

"Acte consistant à porter les lèvres sur une partie du corps de la personne que l'on embrasse" : Lors print congié d'elle et par un tres amoreux baisier, X, XV ou XX rendus, et "a Dieu soiés." (LA SALE, J.S., 1456, 82).
 

"Action de baiser" : En ce tresglorieux estat se passa la pluspart de ceste doulce et courte nuyt : baisiers donnez, baisiers renduz (C.N.N., c.1456-1467, 25).