C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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ARDRE
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5 exemples
 1 Car main et tart Son dolent cuer de sa dame ne part, Eins la compaingne en tous lieus sans depart ; Et cils qui est plus près dou feu, plus s'art. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 122).
 2 Et pour ce que le feu aproches D'Amours qui te point de ses broches, Pers tu maniere et contenence, Scens, joie, vigour et puissance. Et aussi retien de mon art ; "Qui plus est près dou feu, plus s'art." Orendroit plus ne t'en diray. A Dieu ; je me departiray, Sans ce que de toy me departe (MACH., R. Fort., c.1341, 116).
 3 Pour ce vous loe eslongier le regart De vostre dame et tout son beau repaire, Quar qui plus est près du feu plus tost s'art. (LANNOY, WERCHIN, Ball. P., 1404, 343).
 4 Panalus, sans doubter reproche, Fait tant et tant du bois s'approche Qu'il perchoit le sommet des mays Qui lui racroissent ses esmais Par garnt ardpour et sa haschie ; Car la belle y est embuschie, Dont ly maulz ly vient sy destrois Qu'il s'en pamme deux fois outrois ; Car plus est près du fu, plus art. Bien se tient pour fol et musart Quant ne poet a celle parler, Et ne la poet plus approchier (Pastor. B., c.1422-1425, 236).
 5 M'apelez vous cela jeu D'estre tousjours en ennuy ? Certes, je ne voy nulluy Qui n'en ait plus trop que peu. Nul ne desnoue ce neu, S'il n'a de Fortune apuy : M'apelez vous cela jeu D'estre tousjours en ennuy ? On s'art qui est pres du feu ; Et pour ce, je suis celuy Qui a mon povoir le fuy, Quant je n'y congnois mon preu. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 404).
Lexique de proverbesPierre Cromer
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