Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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AMI
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57 exemples
 1 ...l'ami de vraie amitié Suit l'ami en adversité, Non pour remuneracion, Pour estat, pour possession Ne pour chose que cilz li donne, Fors pour l'amour de sa personne, Et le poursuit com vray afin Et porte jusques a la fin De cuer, de corps et de chevance, Sanz fiction de decepvance. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 4).
 2 Pour che dist li vilains souvent en reprouvier : Mieux vaut .I. bon amy pour son amy aidier Que ne fait nul avoir, car s'on en a mestier, Amis pour amis veille. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 417).
 3 Que te vaudra celle monnoie Quant seras au tour de ta roie, Qu'en terre seras enfouis ; (...) Donne et rend ce que tu as pris ; Car mieus vault en chemin amis Que ne font denier en coroie. (JEAN DE LE MOTE, Voie d'enfer P., 1340, 141).
 4 Ensi fu respitez l'enfès, qui Diex doint joye. Pour ce, dist .J. proverbes, miex vaut trouver en voie Un boin certain ami, que denier en coroie. (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 31).
 5 Chertes, dist Esmerés, il y a .X. ans ou plus Que j'ai oï parler qu'il est et sus et jus ; Mais onques ne le vi, dont je sui irascus. Mais quant je voi ses fielx, j'en doi loer Jhésus, Car par euls nous est hui biaus serviches rendus ! Miex vault amis en voie qu'argens en ches tissus. (Baud. Sebourc B., t.2, c.1350, 207).
 6 Ensement fu Croy de la mort escapés Par la noble ducoise ["duchesse"] ouù mout ot de biautés. mieus vaut amis en voie, oy dire l'avés, Que deniers en coroie, ne nulle richetés. (Geste ducs Bourg. K., c.1410-1419, 401).
 7 Si vueil prendre le dit du sage Qui dist : mieulx vault amy en voye Que ne fait denier en courroye. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 138).
 8 Les deux amans furent joyeux a merveilles de ceste aventure, qui du tout leur estoit plaisant et agreable, combien qu'lz ne sceussent dont ce venoit. Et pour ce a fait ceste histoire son entree disant que mieulz vault amy en voye que tresor en sa huge. (Percef. V, R., c.1450 [c.1340], 203).
 9 Pour che dist on souvent en .I. commun parler : Mieux vaut .I. bon amy en se voie encontrer Que deniers en coroie. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 50).
 10 ...Nulz n'en choisir [d'ami] s'il n'est notable, retenir vueilles ce notable, ; Tousdit vault mieulx amys en voye Que non fait vaisselle sur table N'avoir plain coffre de monhoye. (GARIN, Compl., 1460, 85).
 11 Vous m'avés fait grant courtoisye De m'estre venu revengier, Car vous m'avés sauvé la vye Et getté d'ung tresgrnt dangier ; Jamais ne cuiday plus mengier. Il est temps que d'icy desmarche ; Le proverbe ne fault changier : Miaulx vault amy que l'or en arche. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 62).
 12 La grant richoise du roy Mide Qui tout en or muoit par touche, Ja ne fust vallable la bouche Ne les mains de loial amy, Non pas du monde le demy, Dont millour fait amis acquerre Que nulle chevance conquerre. (Pastor. B., c.1422-1425, 122).
 13 Non pourtant, Bonne Amour conseille - Et moult souvent le dit on bien - Q'un bon amy pour l'autre veille Au gré d'autruy, non pas au sien. (CHART., D. Rev., a.1424, 307).
 14 Fleur de chrestienté, Pris et suppeditté Par ses ennemis voy. Nulz ne congnoist qu'est d'ami, Jusqu'à tant qu'il l'a perdu. (MACH., Les lays, 1377, 475).
 15 Se tu as deus voisins ou trois Qui marchissent a tes destrois, Ne soiez mal des trois ensamble. Cils qui ce fait au fol ressamble. Mais se tu pues, soies bien d'eus, Au meins ou de l'un ou des deus, Par quoy, se li tiers te menasse, Que petit doubtes sa menasse, Car se riches, puissans et fors Sont, ce te sera grans effors. Einsi chascuns princes le fait Qui bien vuet joïr de son fait. Et on dit adès, biaus amis: "De plus d'amis, meins d'anemis". (MACH., C. ami, 1357, 122).
 16 Pour ce dit ung parler, souvent l'avéz ouÿ, Tel ne fait au premier ne noise ne grant cry Qui bien monstre au besoing qu'il est lëal amy. (Enfances Doon de Mayence P., c.1450-1500, 632).
 17 Cil qui regne en prosperité N'a pas grant besoing de secours, Mais qui est en advercité Treuve les plaisirs assés cours. Toutesfois pour avoir recours Et armure contre ennemy, Soit en cité, ville ou en cours, Au besoing congnoit on l'amy. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 49).
 18 La chevalerie et les nobles (...) dois chiers tenir et en amour et leur faire des biens afin de les plus obliger à toy. (...) si que dit Tulles, on ne puet avoir trop d'amis ne pou ennemis (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 92).
 19 L'ÉVESQUE DE LAON (...). C'est raison que nous contendons De nous tirer en son quartier, Puisque sçavons et entendons Qu'il a de nous si grant mestier. LE DUC DE NORMANDIE (...). On doit ses bons amys ayder, Si concludz qu'aler y fauldra, Et le glorieux Sainct Didier A cent doubles nous le rendra. (FLAMANG, Vie Pass. st Didier C., 1482, 351).
 20 Naymes, ce dist le roy, vous n'y entrerés ja, Tenez vous pres de moy (...) ! Vostre conseil me vault et a valu pieça, Ung autre messaiger querre nous convendra. Car j'ay tousjours ouy dire et bien m'en souvendra Qu'on doit trop bien garder bon amy quant on l'a. (Galien D.B., c.1400-1500, 34).
 21 Par Dieu, c'est mon voloir et toute ma prïere. Si m'a le roy mandé qui tient France a baniere, Et pour l'amour de luy pourteray ma baniere Dessus ces ennemis, que plus ne m'en requiere : On doit pour son amy fere a peu de prïere. (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 7).
 22 Non pourtant, Bonne Amour conseille -- Et moult souvent le dit on bien -- Q'un bon amy pour l'autre veille Au gré d'autruy, non pas au sien. (CHART., D. Rev., a.1424, 307).
 23 - Sire, on dist en ung commun parler que " l'un amy pour l'autre veille". Je le dy pour moy, qui suis congnoissant des grans services que au duc, mon seigneur, avés fais, et que par deux fois m'avés la vye sauvee : a vous je ne voel riens celer. (Hist. seign. Gavre S., c.1456, 168).
 24 Sire, on dist en ung commun parler que "l'un amy pour l'autre veille". Je le dy pour moy, qui suis congnoissant des grans services que au duc, mon seigneur, avés fais, et que par deux fois m'avés la vye sauvee (Hist. seign. Gavre S., c.1456, 168).
 25 L'HOMME MONDAIN. Quant le bien vient, il le fault prendre Sans tant de scrupulles querir ; Et si doiz avoir et entendre Que, quant ne pourray conquerir, J'ay entencion d'acquerir De grans amys, vueille qui vueille, Pour me aÿder et secourir : Ung bon amy pour l'autre veille. (ALECIS, Déb. omme mond. P.P., c.1500, 149).
 26 [Le loup vient d'ëtre trompé et ridiculisé par l'ours] Le loup, se voyant ainsi mocquié, tout familleux s'en retourna au bois, disant : "C'est ung dit commun qu'esprouver convient l'amy avant de l'aimer." A ceste fable doivent prendre exemple ceulx qui veullent entrer en compaignie et societé avecq estraingnes et qui ne cognoisent leur foy et loyauté, car nul ne doit commettre son secret a son amy se par avant ne le a tempté et esprouvé. (COLART MANS., Dial. créat. R., 1482, 249).
 27 Ce n'est pas si grant sens de pourchassier avoir ne acquerre amis comme il est de les garder. (Percef. II, R., t.2, c.1450 [c.1340], 392).
 28 Pour che dist on, c'es vrai : il n'est avoir furny Qui vaille en nul endroit avoir .I. bon amy Et s'est honneur aprez du ["de l'ami"] bien warder oussy C'on ne le puist reprendre. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 352).
 29 Plus fort est amy a garder Beaucoup qu'il n'est a acquerir, Amour est facile a perir Qui ne la scet contregarder. Par ung seul petit discorder Deffault amour (Paraboles Maistre Alain H., 1493, 86).
 30 Charlon et tout cez perre yrai(t) si guerrier Qu'i ne li demourait ville pour habergier. Li duc Herpin mon perre vorai(t) si bien vangier Que ja n'an averai(t) nulz villain reprouver : Il n'est nulz hamis se ceu n'est dans denier. (Lion Bourges K.P.F., c.1350, 153).
 31 De vous, lieutenans de grans barres Et messeigneurs les allouez, Je me taictz, car vos faictz sont garres Des ce qu'aucun vous a louez Par grans dons ; mais tres mal ouez Les povres, qui n'ont d'argent source. Il n'est plus d'amys qu'en la bourse. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 63).
 32 Maiz ce fait ne pourroye acomplir nullement Se n'avoyë or fin assés et grant argent Pour tenir grant estat et mener noble gent, Car povres homs ne treuve ne amy ne parent. (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 209).
 33 Si tu promés riens, si le tien, Soit d'autrui service ou du tien. "Celui ne semble pas estre amis, Qui ne tient ce qu'il a promis." (Liber Fort. G., 1346, 88).
 34 ...elle (...) commença le lay comme il s'ensieut : Long demourer amy changier Fait plusieurs fois et estrangier, Mais le bon cuer envis l'estrange (Percef. III, R., t.1, c.1450 [c.1340], 275).
 35 ...ilz estoient enssamble disans aucunes gracieuses devises, mais la pucelle en fin dist qu'elle doubtoit moult la venue du roy son pere (...). "Ma treschiere maistresse, dist le chevallier, je vous responderay sus ce. Et vous dy que je me vouldroye emploier a garder vostre honneur comme le mien propre, car il n'est point leal amy qui n'aime le bien de sa partie comme le syen. Et puis qu'il plaist au Dieu Souverain et que nous avons telle amour enssamble que jamais ne peut estre departie, nous devons vouloir le bien et l'onneur l'un de l'autre tellement qu'en nous ne ait que ung vouloir..." (Percef. III, R., t.1, c.1450 [c.1340], 117).
 36 L'HOMME MONDAIN. J'en sçay qui se viennent offrir Pour moy soustenir et deffendre, Voire jusque a la mort souffrir, Que n'est pas signe de mesprendre ; Je croy bien que par trop contendre En amytié viennent des troubles, Je ne l'ay pas huy a aprendre : C'est grant dangier que d'amys doubles. (ALECIS, Déb. omme mond. P.P., c.1500, 150).
 37 ...la distance des lieus ne deffait pas simplement l'amistié, mais elle empeesche l'operacion. Et se tele absence et separation d'amis dure longuement, il semble que elle face oublier l'amistié. Et pour ce dit l'en en proverbe que non appeller ses amis deffait ou despiece pluseurs amistiés. (ORESME, E.A., c.1370, 422).
 38 Au jiourduy parents et amys Promettent et mons et merveilles Mais quant voient qu'on est bas mis Ilz baissent trestous les oreilles (...) Et que vallent promesses telles ? Vrays ne sont pas les amys doubles (Danse macabre femmes H., p.1480, 88).
 39 Il ne fault pas jour ne demy A perdre un bon leam ami, Tost est perdu qui n'y prent garde Ou se son franc coer ne le garde. (THOMAS MAILLET, Prov. Alain H., c.1375-1400, 71).
 40 De la mort de Bertran en valu France pis, Car il ne scet qu'i pert, qui pert ses bons amis. (CUVELIER, Chans. Guescl. F., c.1380-1385, 53).
 41 ...Car nuz hons recevoir ne puet si gran damage Con de ses amis perdre. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 501).
 42 Mais sans cesser larmoy, Quant le roy de fierté, Fleur de chrestienté, Pris et suppeditté Par ses ennemis voy. Nulz ne congnoist qu'est d'ami, Jusqu'à tant qu'il l'a perdu. (MACH., Les lays, 1377, 475).
 43 ...quant ilh est mors, si en ay teile duelh que je ne puy metre refrain ; partant, dist I proverbe, c'on ne sait que I amis puet valoir jusques à tant que on l'at perdut. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors B.B., t.3, a.1400, 279).
 44 ..quant ilh est mors, si en ay teile duelh que je ne puy metre refrain ; partant, dist I proverbe, c'on ne sait que I amis puet valoir jusques à tant que on l'at perdut. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors B.B., t.3, a.1400, 279).
 45 Le tres grant doel pris en parfont Qu'illoec Pompal et Lupal font Pour la mort de lor chier ami, Ne puis dire a quart n'a demi. (...) Et tout lor compaignon et per Autressy ne se faindent pas A plorer pour celly trespas (...). Qui pert son bon ami, pour voir, Plus pert qu'a perdre son avoir. (Pastor. B., c.1422-1425, 106).
 46 Cellui veoit bien que il ne pouvoit eschapper, et que tous ne le conseilloient fors que pour lui plaire seulement. Sy lui va dire le chambellan : "(...) departez à ses povres des biens que Dieu vous a donnez, tellement que il n'ait que reprouchier sur vous." L'empereur escouta et dist deux motz : "Plus vault amy qui point que flatteur qui oint." Et fust pour ce que ses amis ne lui avoient parlé que de l'esperance de la santé du corps pour lui plaire ; mais cestuy-cy lui parloit du sauvement de l'ame (LA TOUR LANDRY, Livre pour l'enseign. de ses filles, éd. A. de Montaiglon, 1371, 184).
 47 Car selon le proverbe ancien, nulz ne pueent savoir se ilz sont amis ensemble jusques a tant que ilz aient consummé ou gasté et despendu ensemble une mesure de sel. (ORESME, E.A., c.1370, 420).
 48 Separer deux loyaux amis, C'est fait de grant perversité, Quant d'une bonne loyaulté Leurs deux cueurs sont ensemble mis ; Pour faire mortelz ennemis Plains de haine et de crudelité, Separer deux loyaux amis, C'est fait de grant perversité. (Paraboles Maistre Alain H., 1493, 87).
 49 ...en amistié de compaignons qui sont nourris ensemble d'enfance, un seul n'est pas amis à pluseurs. Et pour ce dit l'en en proverbe que telz amis sont comme ceulz qui chantent II. et II. Mais ceuls qui sont amis a pluseurs et qui se rendent familiaires a tous, il semble que ilz ne soient amis a nul. Toutesvoies, l'en puet dire que il sont amis politiques, et telz sont appelléz plaisans. (ORESME, E.A., c.1370, 490).
 50 ...le precieux et virginal corps de sainte Marie fust a saint Joseph par la loy et foy du mariage, comme aussy le pur et caste corps de Joseph fust a la vierge Marie par ceste meisme loy, en tant que il furent deux tout ung seulement en coraige ou en esprit et en voulenté, ou es biens temporels , comme tous amis ont unité selond le proverbe ancien (GERS., Oeuvres complètes G., 64).
 51 PARSEVERANCE. (...) S'ennemis a, ilz ne seront point neux, Et quant viendra a rabatre et compter Amis pourront ennemis surmonter. ENVIE. Ung ennemy fait plus que cent amis Et contre mil[l]e ung ennemy souffit. Tout le traveil que cent amis ont mis Ung ennemy renverse sans prouffit Car l'ennemy qui en son cuer confit Tout faulx moyen ne doubte point l'amy, Et ne puet on avoir feble ennemy. [[Note de l'éd. : «À rapprocher de : "Souvent sont plus fors deux amis que ne soient quatre anemis" (Morawski, Diz et proverbes des sages, Paris, Presses Univ., 1924, p. 11)»]] (Lyon cor. U., 1467, 54).
 52 Pis vault avoir femme qu'amie, Car d'amie se depart on Franchement, mais de femme non ; C'est un serfs liens qui trop dure Et ou li homs griefs maulx endure, Qui durent jusques a la mort (DESCH., M.M., c.1385-1403, 98).
 53 ...amour excellente (...) ne peut estre a pluseurs, come Aristote dit, ainz doit de son droit tousdiz estre d'une seule a un seul et d'un tout seul aussi a une seule (...). Pour ceste cause aussi dit Ovide ailleurs que "qui a une amie, il en a cent, et cely qui en a cent, il n'en a nulle". Et pour ce aussi conseille il au contraire, entre pluseurs autres regles qu'i baille a cest propos, que cely qui se vouldroit d'aucune fole amour retraire doit procurer, s'il peut, pluseurs amies et mectre en pluseurs lieux l'ymaginacion, car l'une amour l'autre divertira. (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 678).
 54 Le premier [point] est que le loial amant, quant ce vient a l'amer, doit s'amour mectre et son cuer tout entier en une seule singuliere personne (...). Le second point de bonne amour loial, c'est que elle, de son droit, doit estre perdurable et doit durer sanz fin, tellement que fortune ne autre chose n'en puist separacion faire, fors la mort seulement, car "tousdiz aime cely qui est bons amis", sy come il semble que Aristote veult dire. (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 594).
 55 ...Ses bergiers qui pas ne tristoient Quant voient lui et sa compaigne, Ains font tel bruit que la champaigne De la joie qu'il vont menant En vait trestoute resonnant. Pour ce sont sy liet quant le voient Que de ly entendu n'avoient Qu'illoec sy tost les rataindist. Vrais amis plus fait et mains dist. (Pastor. B., c.1422-1425, 148).
 56 ...sans cousin ne parent me voy estre demourant entre les sarrasins. Car ung seul homme je ny cognois en qui je puisse avoir fiance se ce nest en hertan [[l. Hertan]] (...). Gilion faisoit ses piteuses conplaintes et hertan [[l. Hertan]] le reconfortoit ou mieulx quil povoit (...). Et pour ce dist on aucune foys que ung amy acquis vault mieulx que ving prouchain parent. (Gil. Tras. W., c.1450, 70).
 57 ...le preu chevallier faisoit ses piteuses lamentations. Mais Hertan le reconfortoit au mieulx qu'il povoit et estoit dolant du grant desplaisir que ou chevallier Crestien voioit estre. Et pour ce, dist l'en aucuneffoiz que ung amy acquis vault mieulx que ung prochain parent. (Gill. Trazegnies V., p.1454, 194).
Lexique de proverbesPierre Cromer

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