Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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     AIMER     
FEW XXIV amare
AIMER, verbe
[ ]

A. -

[Dans les relations avec autrui]

 

1.

[Le lien est d'ordre affectif et moral]

 

a)

[Le subst. correspondant est charité (amour du prochain)]

 

-

Aime ton prochain comme toi-même : Car il dit : "Aime ton prouchain Com toy mesmes" (Mir. nat. N.S.J.C., c.1343, 238). En ce avez crime commis Contre Dieu et contre sa foy, Qui veult chacun estre submis Son prochain aymer comme soy. (Cene dieux, c.1492, 139).

 

-

Nous devons aimer les pauvres : "Manifester à qqn des sentiments inspirés par la charité chrétienne" : ...nous devons amer les poures, eider et conforter a lour bosoigne, et les sofretous visiter et desporter par charité (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 188).

 

-

On doit conforter ceux qu'on aime, jusqu'à perdre la vie : En Escoche en yrez, la tiere signourie; A Saudoine le roine ke rot, qui proueche mestrie ; Direz lui que Jourdain a le chiere hardie... Sont ceens en prison a deul et a hasquie, Que morir les faudra s'y ne leur fait aïe, Car a le Saint Jehan est le leur mort jugie ; S'i les aimme, secours leur face a celle fie, Car Jesus [T. Davis] dist c'on doit jusqu'a perdre la vie Conforter chou c'on aimme. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 575).

 

b)

[Le subst. correspondant est amitié, avec une idée de choix motivé] Aimer ses amis est une chose bonne et vertueuse : Et semble que amer ses amis soit une chose bonne et vertueuse (ORESME, E.A., c.1370, 414).

 

c)

[Dans les relations familiales]

 

-

Celui qui aime son fils l'accoutume de battures. "Celui qui aime son fils l'habitue aux rigueurs de la discipline" : La seconde cause est pité paternele, par laquelle est donnee aux enfans la dureté de discipline procedant d'amour, selonc le dit de Ecclesiastique ou .XXXe. chapitre : "Chilz qui aime son filz l'acoustume de baptures" (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 196).

 

-

Nul ne peut mieux aimer que coeur de mère. V. mère

 

-

Qui aime bien, châtie bien : Et, ainsi, ceste fable monstre que le pere doit donner doctrine et bon exemple a son enfant et le chastier en sa jeunesse, car qui bien aime bien chastie. (MACHO, Esope R., c.1480, 122). "Mes seigneurs, vous me blasmés a tort, car ma mere est cause de ma mort et de ma perdicion, car, se elle m'eust chastié, je ne fusse pas venu a ceste vergoigne, car qui bien ayme bien chastie." Et, pour ce, chastiez voz enfans, que ainsi ne vous en preigne. (MACHO, Esope R., c.1480, 202).

 

Rem. Morawski 1836 : Qui bien ayme bien chastie ; Hassell 31, A62 ; DI STEF. 12a, aimer.

 

-

Qui perd sa mère, il perd d'amour l'escueil. "Qui perd sa mère perd le réconfort de l'amour" : O tres petite et gente Marguerite Fleur de merite, ou sera ton recoeul ? Qui perd sa mere, il perd d'amours l'escoeul. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 173).

 

-

Qui ses enfants trop aime, il aime son tourment V. enfant

 

-

Tel a haï le pere, qui aimera le fils V. haïr

 

d)

P. ext. [Amour de soi]

 

-

Celui qui ne s'aime pas soi-même comment peut-il aimer autrui ? : Et Tulles dit, - n'en doubtez mie, Il dist voir et bien l'aperchoy, - Que cil qui ne scet amer soy, Comment scet il un autre amer, S'il n'a le coeur fol ny amer ? (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 15).

 

-

On doit mieux s'aimer qu'on n'aime autrui : On se doit mieuls amer k'autruy, c'est caritéz ; Aujourduy qui nient a, de tous est despités ; On troève mès trop pau de foit, ne d'amistés : Pour chou viènent au siècle ches grans adversités. (GILLES LE MUISIT, Poésies K., t.1, c.1347-1353, 2).

 

-

Qui paix n'aime ne s'aime mie V. paix

 

-

Qui plus aime autrui que soi à la fontaine meurt de soif. "Qui aime plus autrui que soi-même est l'artisan de son propre malheur" : Qui plus aymë autruy que soy A la fontaine meurt de soy ["soif"] (Liber Fort. G., 1346, 67). Ha ! fortune, trop esmuable, nulz ne se doit en toy fier, car oncques n'es estable. Tu fais tourner ta roe au lez que tu veulz ; tost fais ung rice povre et ung povre riche. J'ay trop mal gardé le proverbe que j'avoye aprins en ma jonesse qui dist ainsy : "Qui plus aime un aultre que soy a la fortune [var. fontaine] muert de soy." Hellas ! j'ai trop amé mes deux filles (WAVRIN, Chron. H., t.1, p.1471, 89).

 

Rem. Morawski 1992 : Qui mielz aime autrui que soi au molin fu morz de suef. Cf. aussi Morawski 1993 : Qui mius aimme autrui que soi len le doit bien pour fol tenir.

 

-

Qui s'aime bien, qu'il se garde : L'on dit tous[j]ours et toust et tart : "Qui se aymera bien, si se gart." La riens que mieulx te puit garder Si est bien faire sans tarder (Liber Fort. G., 1346, 74).

 

-

Si tu ne t'aimes pas, l'amour d'autrui n'a pas de valeur pour toi V. aimer

 

e)

P. anal. [Relation affective de l'homme avec l'animal]

 

-

Qui aime son chien, connaît son bien V. chien

 

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Qui m'aime, aussi mon chien V. chien

 

-

Tant vaut mon cheval comme je l'aime V. cheval

 

2.

[Dans les relations idéologiques, politiques, sociales]

 

-

[Propos d'Aristote] J'aime Socrate mais j'aime encore plus la verité : Aristote ama verité ; En ses dis est bien recité Qu'il dist à ceulx qui le proient Et pour Socratès supplioient : "J'aime Socratès, n'en doubtés mie, Mais verité est plus mon amie." (LE FÈVRE, Leesce V.H., c.1380-1387, 3).

 

-

Celui qui sert son maître sans faire vilainie on le doit mieux aimer qu'amant ne fait amie V. maître

 

-

Chacun aime où il prend sa nourriture : ...si laisse [Jourdain] se cyté et trestout son païs Au rice roy Ricart qui fu vieux et floris. N'y puet milleur lessier, de chou sui ge tous fiz, Car li païs est sien et sy en fu ens noris Et on dist et c'est vrai : cascuns aimme toudiz Où prent se noureture. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 367).

 

-

Chacun aime son semblable V. semblable

 

-

Le fort doit aimer le fort V. fort

 

-

Le larron n'aimera jamais celui qui le ramene des fourches V. larron

 

-

Mauvais temps a qui a des sujets et n'en est pas aimé V. sujet

 

-

On doit aimer sa nation V. nation

 

-

On ne peut être aimé de tous : Prince, nul ne doit desirer Pour le los du monde regner, Mais des biens de Dieu soit jaloux ; Ses officiers doit supporter S'ilz font bien et les contenter : On ne puet estre amé de tous. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 174).

 

Rem. Morawski 1512 : Len ne puet estre de touz amez ; Hassell 33, A60.

 

-

Qui aime son honneur, il aime son âme V. honneur

 

-

Qui hutin aime trouve à qui combattre V. hutin

 

-

Qui péril aime en péril périt/périra V. péril

 

3.

[Dans les relations avec la divinité : amour de Dieu pour l'homme et de l'homme pour Dieu]

 

-

Celui-là est riche qui de Dieu est aimé V. riche

 

-

Ceux qui aiment Dieu auront victoire de leurs ennemis : Car il est à croire et est chose vraye que ceulx qui ayment Dieu et ont bonne cause et sont repentans et confès de leurs pechiez, finablement auront victoire de leurs ennemiz (BUEIL, II, 1461-1466, 73).

 

-

Qui aime Dieu, aime ses saints : Pour ce c'on a en tant maint lieu Et en mainte operacion Besoing de la grace de Dieu Pour obtenir sauvacion, Faire on doit salutacion A ceulx qui sont de grace plains Et humble supplicacion : Qui aime Dieu, aime ses sains. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 57).

 

Rem. Hassell 96, D92.

 

.

[Sentence biblique, maxime] Qui aime péril, en péril périra : Le secont celui qui aime perilz, c'est philokindinos. Le tiers, celui qui se met en perilz pour grans choses, c'est megalokindinos. Et du secont dit la Sainte Escripture, "qui aime peril, en peril perira." (ORESME, E.A.C., c.1370, 253).

 

-

[Sentence évangélique] Qui m'aime me suive : Reguardons devant nous, voyons nostre ennemy, A eulx me combatray, se Dieu plest, aujourd'uy. Qui m'ayme, sy me suyve ! (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 152). Signifier a fait a trestoute sa gent Chascun monte a cheval tost et appartement ; Qui amer le voura, si le sieuve briefment, Car aux Englois s'en va, se dist isnellement (CUVELIER, Chans. Guescl. F., c.1380-1385, 383). Quil m'amera avec moy vienne. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 125). Il est temps, l'eure est acomplie, Que nul n'en differe ne tryve ; Mes ayez tous chiere hardie Et cil qui m'aymera me suyve. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 438). En nom Dieu, je vois commancer Et qui m'aymera, si me suyve, Pour noz anemis dechasser, Afin que du royaulme on les prive. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 474). Monstrons nous comme gens de fait Et allon en belle ordonnance. Vecy l'estandart et la lance ; Or me suive qui m'aimera. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 147).

 

Rem. Hassell 34, A67 ; DI STEF. 12c, aimer.

 

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Tant aime-t-on Dieu qu'on suit l'Eglise V. Dieu

B. -

[Le lien est d'ordre affectif et/ou physique]

 

-

Aimer fait forsener le vieux et errer le jeune : Maiz je di qu'il n'est si grant paine Comme d'amer chose mondaine, Car en amant fait forsener Le viel et fait le joenne errer. Je le di pour Deduit d'Amours, Qui joue adonc de ses faux tours. (LA BUIGNE, Rom. deduis B., 1359-1377, 509).

 

-

C'est follement aimer quand on fait son dommage : Ensément pensoit chius, qui au corps ot le rage. Amours li ot son cuer mis en mauvais usage ; C'est folement amet quant on fait son dammage. (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 8).

 

-

Celui a qui on pardonne peu aime peu V. pardonner

 

-

Ce qu'on ne connaît, on ne peut l'aimer : De che dist aussi saint Augustin ou .Xe. livre de la Trenité : "Che que on ne congnoist, on n'en peut amer". (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 83).

 

-

En aimer par amour il ne doit y avoir servage V. servage

 

-

Il vaut mieux en dureté aimer que en douceur décevoir : A che s'acorde le dit saint Augustin : "Celui qui pardonne n'est pas tousjours amy, ne chelui qui bat n'est pas tousjours ennemi. Il vault mieulx en dureté amer que en doulceur decepvoir" (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 196).

 

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Le courage d'un chevalier est petit s'il n'a le hardement d'aimer plus haut que lui V. chevalier

 

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Mieux valent les plaies de celui qui aime que baisers pleins de fraude de celui qui hait V. plaie

 

-

On doit connaître avant d'aimer V. connoistre

 

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Onques bien n'aima qui ne douta : En verité, sire, respondy Lyonnel, telles manieres ont et scevent avoir tous vrays amans, car oncques bien ne ama qui ne doubta. Et pour ce dist on que les vrais amans sont en leurs fais couars, simples et paoureux (Percef. III, R., t.2, c.1450 [c.1340], 12).

 

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Onques n'aima qui pour si peu hait. "Jamais n'a aimé, qui pour si peu déteste" : Onques n' ama qui pour si po hay. Amours scet bien que je l'ay tant amé Et aim encor et ameray toudis Qu'on ne puet plus ; mais mesdisans grevé M'ont envers li (MACH., Bal., 1377, 550).

 

Rem. Morawski 1441 : Onqe bien ne me ama qi pour si poy me het ; Hassell 33, A57.

 

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Petite occasion mène là où on aime V. occasion

 

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Qui aime à vie, à mort n'oublie : Mais vous, Dieu mercy !, vous, devotes gens, qui estes yci venus, signifiez par vostre presence et par vostre entente, et demonstrez que vous n'avez pas du tout oublié voz amis trespassez : Qui aime a vie, A mort n'oblie. (GERS., Déf., 1400, 226).

 

Rem. Hassell 33, A61.

 

-

Qui aime de coeur il craint : ...Tu le dois amer de vray cuer [ton maitre, ton seigneur] Sans lui estre faulx à nul fuer, Et se tu l'aimes, tu feras Son vouloir et le doubteras En tous estas, j'en sui certaine, Car amours est si souveraine Que toutes vertus lui enclinant Et de lui obéir ne finent. C'est moult puissant vertus qu'amour ! Met-ladonc en toy sans demour, Car qui aime de cuer, il craint : Bonne amour à ce le contraint (JACQUES BRUYANT, Voie pauvreté richesse P., 1342, 22). ...si eut paour [Meliadice] que, s'elle le tenoit longuement en icellui estat, qu'il ne fist, par hastiveté, chose dont aprés elle en eust esté couroucee. Et, touteffoys, tout le couroux qu'elle avoit, ce estoit par ung peu de jalousie ; car qui bien aime à la foys se doubte. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 469).

 

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Qui aime, on l'aime : La plus ainee [des filles de Justice] est appellee amour et dilection, comme sa mere ; car très vraye parole comme dit Seneque : si vis amari, ama ; qui aime, on l'aime. Et par ainsi amour comme mere engendre amour ; et par contraire hayne conçoipt haine (GERS., Epiphanie G., 1391, 529).

 

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Qui bien aime, craint et doute : Amour n'obéist pas à crainte, Ne nullui n'aime par contrainte, Car on craint bien ce que l'en het, Que ce soit voir, chascun le scet ; Mais qui bien aime, craint et doubte. Aimes donc ton maistre et le sers Loyaument (JACQUES BRUYANT, Voie pauvreté richesse P., 1342, 22). ...qui bien ayme à la fois se doubte. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 469).

 

Rem. DI STEF. 12c, aimer.

 

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Qui de peu aime, de peu hait : Qui de peu ayme, de peu het, Et qui peu aprent, et peu scet ; Envis poeult a bon chief venir Cilz qui ne voeult bien retenir. (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 35).

 

Rem. Hassell 34, A64 ; Morawski 1903 : Qui de pou aimme de pou het.

 

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Onques n'aima qui pour si peu haït : Onques n'ama qui pour si po haÿ. (MACH., Bal., 1377, 550).

 

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Qui (bien) aime, à tard oublie : De sa perte avoit grant paour, Quar qui bien aime a tart oublie, Si com il apert en Marie. (Propr. choses Rosarius Z.S., c.1330, 88). Dames d'onneur, damoiselles aussi, Eustace, d'umble cuer vous mercie De voz biens faiz ; vostres sui, pour ce di, Car je voy bien : Qui ayme, a tart oublie. (DESCH., Oeuvres R., t.7, c.1370-1407, 125). Car en moy joie n'est mie. Et on dit, je n'en doubt mie, Qui bien aimme à tart oublie. (MACH., Motés, 1377, 488). On povoit bien aplicquer en celle heure a la benoiste Magdaleine le proverbe qui dit : "Cueur qui bien ayme a tart oblie." (Vie J.-C. M.B., c.1429-1458, 118). Qui bien aime, tart il oublie. (MIÉLOT, Prov. U., 1456, 198). Ilz ne povoient bouter en oubliance Leur grant amour, n'en luy perseverer, Pourquoy estoient en moult dure souffrance ; Qui bien ayme a tart peut oublier. (SAINT-GELAIS, Eurial. Lucr. R., c.1490, 101).

 

Rem. Morawski, 1835 : Qui bien aime a tart oblie ; Hassell A63 ; DI STEF. 12c, aimer.

 

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Qui bien aime, il ne doit mie le tiers de la nuit dormir V. dormir

 

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Qui bien aime, tout endure : Doulce chose est que d'amer, - Qui ayme parfaictement -, Combien que maint grief amer Y ait. Mais qui loyaument S'i tient, viengne encombrement, Bien ou mal, joye ou pointure : Qui bien ayme, tout endure. (CHR. PIZ., Cent ball. amant dame C., c.1409-1410, 96).

 

Rem. DI STEF. 12c, aimer.

 

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Qui n'a que donner jamais ne sera aimé V. donner

 

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Qui assez peut donner, on l'aime mieux qu'un roi V. donner

 

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Qui que l'on hait au premier, on l'aimera au dernier V. haïr

 

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Qui son métier veut aimer, le métier le veut honorer V. métier

 

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Qui tant l'aime, tant l'achète V. acheter

 

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Tel cuide aimer qui muse : Tel cuide amer qui muse. (E. LEGRIS, Anc. prov. fr., p.1400. In : Bibl. Éc. Chartes 60, 1899, 599).

 

Rem. Morawski 2336 : Tel cuide amer qui muse.

 

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Tel tu aimes, tel tu es : Et, par proverbe, ot on retraire : "Veulx tu sçavoir quel tu es ? Tieul tu aimes, tieulx tu es." (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 31).

 

Rem. Hassell 34, A69. Hassell 255 (latin) Si vis amari, ama "Si tu veux être aimé, aime" (cité dans Gerson VII, 529).

 

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Un aimant n'est jamais malade : L'HOMME MONDAIN. Qui doubte le bois pour les branches, Il doit chemin prendre autre part. Or, sur ma foy, quant les dimenches J'ay ung soubzris ou un regard Ou ung brain de romarin vart, Il me semble que je n'ay garde De fievre, de mort, ou de dart : Ung aimant n'est jamais malade. (ALECIS, Déb. omme mond. P.P., c.1500, 142).

 

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P. anal.

 

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Fortune aime de loin V. fortune

 

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Paix aime par tout équité V. paix
 

Lexique de proverbes Pierre Cromer


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