Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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9 exemples
 1 Si se faut aidier chascun de sa part et par grace, selonc le proverbe commun disant : aide toy et Dieu t'aidera. (MÉZIÈRES, Test. G., 1392, 300).
 2 Aidez uous, Dieu uos aidera ; Cilz qui l'aide, ayde ara. (GERS., École consc. G., c.1396, 8).
 3 Il le te convient rabaissier. C'est le remede. Ayde toy ; on t'aydera. Qui fuit, il treuve qui le chasse. Cy ne fault fuyr, non, il se fault arrester pour donner arrest à son anemy (LEFÈVRE (R.), Hist. Troyes A., c.1464, 160).
 4 Se tu es seul pour ta requeste, Parsonne ne t'en gettera, Mais pour faire bonne conqueste, Ayde toy et Dieu t'aydera. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 60).
 5 Seigneurs, on dit souvent et ce peut on prouver Que ja n'est desconfis qui Dieu vouldra aider. (Flor. Octav. L., t.2, c.1400, 423).
 6 Quant le roy veyt son cheval enfrené, il sailly sus et se mist a sievir ung des chevaliers qui s'en fuyoit, sy l'eut en pou d'heure actaint et la teste trenchee. Adont retourna et dist a Passevent : "Nostre dormir nous deust avoir cousté. -Sire, dist il, la vespree le devoit, et nonobstant ne puet mescheoir a qui Dieu veult aidier..." (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 262).
 7 [Jourdain est confronté à un ennemi redoutable et ne semble devoir son salut qu'à l'aide de Dieu]...Jourdain (...) a sacquiet le branc et embraciet l'escu. Et Saudoinez y fiert a force et a vertu Que parmy le pluz fort a les ais pourfendu, Le taint et le verniz a a tiere abatu ; Le ciercle li deront comme .I. rain de sahu, Mais le coiffe fu forte qui le cop a tenu. Ne fist mal au vassal, car a Dieu n'a pleü ; Cieux quë il [Dieu] voet aidier n'a pas son tans perdu, Il est en sauve garde. (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 339).
 8 Quar j'ay souvent ouÿ ung parler retraittier : amis doivent l'ung l'autre a leur besoing aider (Flor. Octav. L., t.2, c.1400, 6).
 9 Puis aussi le bon accort et union de vous, confond vos mal veuillans en donnant joye aux bons amis, car comme dit le Saige : celui qui est aidé de son frere ou de son amy est fort comme une tour tres seure. I>Frater qui adjuvatur a fratre quasi civitas firma/I> [Prov. 18, 19] (GERS., Réf. roy. G., 1405, 1142).
Lexique de proverbesPierre Cromer

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