C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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CONSEIL
  Tri :
10 exemples
 1 Mais pour ce que pluseurs ne tiennent pas le conseil du Sage qui dist de Dieu (ORESME, C.M., c.1377, 726).
 2 Et avecques ce, il ne convient pas faire ou avoir conseil des choses determinees et ordenees par les artz et par les sciences certaines, si comme de escrire les lectres. (ORESME, E.A., c.1370, 190).
 3 Mais toutesvoies, en tant comme elle est dicte eslisible, elle est ja determinee par conseil. (ORESME, E.A., c.1370, 193).
 4 Mais elle [la volonté] presuppose deliberacion et conseil qui est en la puissance ou partie intellective. (ORESME, E.A.C., c.1370, 188).
 5 Or est ainsi que nul ne fait conseil de choses de quoy il est impossible que il soient autrement ne des choses contingentes qui ne sont en sa puissance. (ORESME, E.A., c.1370, 337).
 6 ...et raisonner ici endroit, c'est ce que l'en appelle es conseulz debatre ou argüer en debatant. (ORESME, E.A.C., c.1370, 331).
 7 ...si comme du pain, l'en ne fait pas conseil a savoir se il est bien a point cuit ou bien fait. (ORESME, E.A., c.1370, 192).
 8 ...car, a parler largement, aucune foiz est eleccion de chose notoire et qui n'est pas doubteuse, et ainsi n'est elle pas a mectre en conseil. (ORESME, E.A.C., c.1370, 193).
 9 Les Romains souloient faire une maniere de juges que il appelloient proconsulz ; mes ces ici sunt appellés proconsulz et sunt les mestres ou les presidens du conseil, ou il sunt ceulz que l'en appelle le estroit conseil. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 198).
 10 Et pour ce, il firent et establirent un office ou princey appellé le conseil. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 205).
OresmeCharles Brucker
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