C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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OEIL
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5 exemples
 1 Et ne pourroit estre par nature ne par art en cest monde cibas mouvement tant isnel qui ne fust pas tardif et plus lent plus de cent mille fois ou regart du mouvement du ciel que le plus tardif que l'en pourroit appercevoir a l'oeil ne seroit ou regart de celui. (ORESME, C.M., c.1377, 282).
 2 Et du labour que l'en a en veoir est signe ce que l'en ne peut tenir les yeulx ouvers longuement sanz clignier. (ORESME, E.A.C., c.1370, 409).
 3 Et ou mouvement des gens ou des bestes chaleur est causee par les esperis corporelz qui sont chauz de leur nature et sont meuz lors par les membres, et aussi par la confricacion des parties du corps comme sont char et nerfz et olz et de celle qui est en l'isneleté du mouvement des esperis. (ORESME, C.M., c.1377, 438).
 4 ...une [cause] est l'excellence et la force de la lumiere du soleil qui grieve les ouilx et par ce les esperiz corporelz de l'instrument de nostre veue sont meuz et tournent, et pour ce il samble que le soleil tourne. (ORESME, C.M., c.1377, 450).
 5 ...et est comme se un homme avoit a un autre coupé le poing et l'en li coupast le sien, et oeil pour oeil et dent pour dent, etc. (ORESME, E.A.C., c.1370, 291).
OresmeCharles Brucker
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