C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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ENTENDRE
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18 exemples
 1 C'est a entendre des corps simples, si comme nous voions en l'air que le feu et l'yaue qui sont contraires, un monte et l'autre descent. (ORESME, C.M., c.1377, 82).
 2 Et pour ce dient aucuns que Aristote repreuve yci tant seulement la maniere de parler de Platon, ou l'opinion de ceuls qui ne entendoient pas bien Platon. (ORESME, E.A.C., c.1370, 113).
 3 Et aucuns entendent par ceste courroie que en la maniere que celui qui jeue d'une courroie entour une verge deçoit les gens. (ORESME, E.A.C., c.1370, 384).
 4 Mais nous entendons que il n'en cure fors selon raison, car simplement ce seroit vice. (ORESME, E.A.C., c.1370, 167).
 5 Et ceste cause donne solucion a ceste question, car se le ciel est meu au tres miex que il peut estre, c'est la cause pourquoy il est ainsi meu pour ce que c'est tres bon que le mouvement qui est simple et perpetuel sanz cesser soit entendant au plus hounorable. (ORESME, C.M., c.1377, 408).
 6 Item, que de neccessité soit un seul monde il appert a ceulz qui entendent a ce qui s'ensuit (ORESME, C.M., c.1377, 150).
 7 ...et tous ceulz qui ainsi ne le font, il pechent et differe leur civilité de la civilité de ceulz qui entendent a faire les citoiens bons en la maniere que une bonne chose differe de une mauvaise. (ORESME, E.A., c.1370, 147).
 8 Car nous voion que ceuls qui aiment les sons des instrumens de musique, quant ilz oient la melodie de telz sons, ilz ne pueent entendre as paroles que l'en leur dit (ORESME, E.A., c.1370, 511).
 9 Et ceulz qui tiennent l'opinion de Empedocles et de Democritus ne se entendent pas (ORESME, C.M., c.1377, 634).
 10 Et doit l'en dire la chose conseillable non pas celle de quoy voudroit faire conseil .I. homme non sachant, ydiot ou un homme hors du sens, mais celles pour quoy conseilleroit un homme entendant, pourveü et discret. (ORESME, E.A., c.1370, 188).
 11 Car il entendent selon vertu mise en oeuvre, et c'est l'opinion Aristote (ORESME, E.A.C., c.1370, 125).
 12 Comment que soit que il l'entendissent - car le texte est obscur - toutevoies, il confessoient ceste verité que espere est plus simple et premiere que quelcunque figure corporelle. (ORESME, C.M., c.1377, 382).
 13 Et par ce sembleroit que le Sage a la lettre entende de cest arc supercelestiel, car celui n'est pas si glorieux que nous voions ici bas en aer tenebreux et plain de obscurté (ORESME, C.M., c.1377, 728).
 14 Mais Aristote entent yci parler et touche l'opinion de Platon, qui mectoit les ydees separees. (ORESME, E.A.C., c.1370, 109).
 15 En reprouvant cest opinion, il supouse que c'est impossible de faire aucune chose de noient. Apres il propouse ce de quoy il entent a determiner. (ORESME, C.M., c.1377, 186).
 16 Il semble que ceste repproche ne soit pas contre l'intencion de Plato ne des siens, mais seullement contre la maniere de parler, quar l'en diroit qu'il n'entendoient pas que absoluement et de ffait les ellemens du monde eussent esté aucunes foys confus et desordenés et par temps apres eussent esté mis en ordenance, mais il entendoient que le monde n'eust onques commencement selonc temps et que condicionnelment, se Dieu ne maintenoit les ellemens et les parties du monde en ordre, eulz seroient desordenés quant est de leur nature. (ORESME, C.M., c.1377, 184).
 17 Et selon ce que Aristote dit aprés, il semble que par ces Sophistes il entende telz gens comme sont ceuls qui ont estudié les drois et ne ont experience ou comme pluseurs advocas qui les alleguent et ne oeuvrent pas selon ce, et qui ne sceivent la science de politiques. (ORESME, E.A.C., c.1370, 537).
 18 Car, en verité, ceste matiere est de petit proffit, et a paine puet l'en savoir que Platon entendoit par celle ydee. (ORESME, E.A.C., c.1370, 113).
OresmeCharles Brucker
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