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COLLEE, subst. fém. |
[T-L : colee ; GD : colee ; AND : colee ; DÉCT : colee ; FEW II-2, 912a : collum] |
A. - | "Coup sur le cou" : Or parle SAINT PERRE es Juifz. Seigneurs, que voulés a mon maistre ? Qui vous fait a luy la main mectre ? Certes, je pourte une espee De quoy donray telle colee, A ce ribaulx fandray la teste : Ne l'en gardera ne clers ne preste ! Cil couz ly donray en l'oraille Qu'onque ne receuz la paraille. ([Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 82]). Tent le col, chevalier Rommain, Ne te fain, Affin d'avoir mieulx la collee ; Je ne te fierray pas en vain. ([Myst. st Laur. S.W., 1499, 242]). Regardez par la maistresse veine Me frappa si tresgrand collee Que vne vache en fust affollee ([Myst. st Martin K., a.1500, 327]). |
B. - | "Coup donné sur l'épaule du nouveau chevalier avec le plat de l'épée, lors de la cérémonie de l'adoubement" : Nous te donnons la seigneurie Du hault don de chevalerie Par ceste presente coulée Que tu reçois de nostre espée. ([Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 58]). |
Mystères |
Jean-Loup Ringenbach |
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