A. -

[L'obj. désigne une pers.]

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"Atteindre, rejoindre" : Sire, il s'en va devers Paris : (...) Se vous hastez, vous l'ataindrez (Mir. Amis, c.1365, 5).

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"Prendre, saisir" : LE DEUXIESME SERGENT. (...) Ces trois prisonniers attaingniez ; Il faudra qu'avec moy veigniez Pour les mener jusqu'a la court (Mir. st Val., c.1367, 155).

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DR. "Prendre en flagrant délit"cf. être atteint et convaincu () : De la honte le cuer me font Que j'atens quant seray attainte En tel meffait con d'estre ensainte (Mir. abbeesse, 1340, 86).

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[En parlant de douleur ou de maladie] "Frapper" : Nanil, biau filz, trop me senz voir De mal ataint. (Mir. st Guill., c.1347, 49). Vueillez cest anfant ci garir Et de touz poins son mal tarir Dont il est si pris et attains. (Mir. st Val., c.1367, 145).

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Empl. abs. : Il a la Une femme d'enfant enceinte, Et sachiez qu'elle est si atainte Qu'il lui semble bien sanz doubter Que maintenant doie enfanter. (Mir. nat. N.S.J.C., c.1343, 212).

B. -

[L'obj. désigne une chose]

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"Prendre, saisir" : LA PREMIÉRE NONNE. Et vezcy pour moy place prise. Je lo qu'ataingnons noz sautiers Et disons prime (Mir. nonne, 1345, 312).

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"Tendre (les mains à qqn)" : Biau filz, tes mains un po m'atains : Tenir les vueil. (Mir. st Val., c.1367, 145).

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"Apporter (une lettre)" : Est ce pour moy qu'es attaingnant Ces lettres la ? (Mir. st Guill., c.1347, 12).

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"Atteindre le moyen de faire qqc." : ...jamais ne cesseray De penser tant que j'aie attaint Conment ce renom soit estaint C'on m'a sus mis. (Mir. femme, 1368, 185).