A. -

Empl. trans.

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"Mettre qqn à l'aise" (confort) : Conme mon seigneur droiturier Vous vueil a mon pouoir aisier En vostre hostel. (Mir. femme roy Port., c.1342, 157). Mais que venu soit mon vallet, M'amie, nous vous aiserons De tout ce qu'aisier vous pourrons (Mir. st J. Paulu, c.1372, 110). Dame, se voulons hebergier Ceens, nous pourrez vous aisier De vivre et de lis pour dis hommes (...) ? (Mir. roy Thierry, c.1374, 330).

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"Soulager qqn" : Marie sui (...) Qui pour amenuiser t'amére Douleur et ton cuer apaisier, Te vueil de ma presence aisier. (Mir. Theod., 1357, 112).

B. -

Empl. pronom.

1.

[Matériellement]

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S'aisier de qqc. "Se soulager au moyen de" : ...Et vous deffens qu'en ce voyage Faisant de tant ne vous aisiez Qu'en une ville plus gesiez D'une nuit. (Mir. mère pape, c.1355, 371).

-

S'aisier à qqc. "Se régaler de" : Or alons donc, si nous aisons En la taverne au meilleur vin. (Mir. st Guill., c.1347, 40).

2.

[Moralement] "Se réconforter" : Chier compains (...) Vueilliez m'acoler et baisier, Et puis vous en alez aisier ; Car (...) Pour vous iray faire le gage. (Mir. Amis, c.1365, 34).