A. -

"Noble" : LA CHASTELLAINE. Quant vous en estes si engrans, Mon treschier seigneur debonnaire, Que royne la voulez faire, Nous ne devons pas refuser... (Mir. femme roy Port., c.1342, 161).

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[En parlant de Dieu] Roi débonnaire : Pour l'amour au roy debonnaire, Ne me moquez. (Mir. pape, 1346, 371).

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[En parlant de la Vierge] Reine débonnaire : Ave, royne debonnaire (Mir. pape, 1346, 395).

B. -

"Doux, bon" : LE SEIGNEUR. Ma doulce dame debonnaire, Vous en avez par sens ouvré. (Mir. enf. diable, c.1339, 15).

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[En parlant de Dieu] : Li debonnaire Dieu courtoys S'est de nous doulcement partis. (Mir. enf. diable, c.1339, 53).

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[En parlant de la Vierge] : Courtoise vierge debonnaire, Donnez moy trouver cel hermite (Mir. enf. diable, c.1339, 35).

C. -

[Suivi d'un compl. introd. par à]

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"Favorable (à qqn)" : ...la vierge m'est contraire, Qui aus autres est debonnaire. (Mir. ev. arced., c.1341, 137). Conme bon chevalier doit faire, Qui doit courtois et debonnaire Estre aux bons et les eslever, Et les mauvais felons grever (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 3).

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"Clément (envers qqn)" : Se li estiez debonnaire Tant que vous li pardonnissiez (...) Ce seroit courtoisie grant. (Mir. Amis, c.1365, 18). Dieu li soit debonnaire Et doulx a l'ame ! (Mir. femme, 1368, 195). Que Diex soit a m'ame Debonnaire et misericors ! (Mir. Clov., c.1381, 201).

D. -

"Inoffensif" : LE ROY. Ho ! seigneurs, onques mais sanz faille, Je ne vy telle beste en boys. (...) DEUXIESME VENEUR. Debonnaire me semble et coye. (Mir. st J. Paulu, c.1372, 130). A nul ne fait mal ne contraire, Ains est un droit fol debonnaire (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 59).