C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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CRIER
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10 exemples
 1 Beau sire Dieu, nous te rendons grace et mercy pour l'excellence de ce don, que nous querions avec le prophete, et devotement demandons, en criant : Ostende nobis (GERS., Purif., 1396-1397, 62).
 2 ...vous devez trop mieulz croire que les ames de purgatoire ont plus grant desir que nous soyons repentans de noz pechiez, et nous crient maintenant a haulte voix : Ceulz au monde sont bieneureux Qui les cuers ont doloreux. (GERS., Déf., 1400, 241).
 3 ...par grant admiracion je, tout espouenté et presques ravy hors de moy mesmes, criay avec l'apostre saint Pol : "O altitudo diviciarum sapiencie..." (GERS., Trin., 1402, 164).
 4 ...et briefment chascun crioit vengence a Dieu encontre luy. (GERS., Annonc., a.1400, 236).
 5 C'est le pechié qui crie a Dieu vengence, qui put aux angels, voire a aucuns dyables, qui sur toutes choses empesche confession pour son horreur (GERS., Noël, p.1404, 297).
 6 ...[lui et ses sergens fieffés] doivent chevauchier deux fois l'an lesdictes forestz (...) et se ilz tiennent que par rason ilz doyvent avoir pasnage, ilz le doivent certiffier au verdier affin qu'il le face crier et publier. (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 139).
 7 ...lequel lincieul incontinent fut esprins si très fort que merveilles ne po souffler tousjours plus s'alumoit, et continua par trois jours icelui roy, tousjours brulant et criant que l'on n'y savoit que fere (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 151 r°).
 8 Dont un enfant, quant est sailli Du corps sa mère, est si failli Qu'il n'a puissance, à dire voir, à soy drecier ne soy mouvoir, N'autre chose ne peut-il faire Fors peu crier, plorer et braire (LA HAYE, P. peste, 1426, 67).
 9 Laquelle chose est et fait fort contre noz calumpniateurs, qui toujours crient et hurlent après ses graveures et sculptures et ne entendent pas ce qu'ilz cuident dire (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 25 r°).
 10 Notez se une povre femme grosse, malade, honteuse, a VI petiz enfans, estoit en la froidure, et n'eust pain pour donner a ses enfans qui criroint a la rage de fain, et une noble et riche dame la veoit, elle seroit trop dure s'elle ne luy donnoit du pain, et tant plus s'elle luy ostoit. (GERS., Annonc., a.1400, 239).
Littérature didactiqueHiltrud Gerner
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