C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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CHEVALIER
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7 exemples
 1 Thimaristo, medicin d'un grant chevalier, nommé Cliton, moult encien, très expert en la science des estoilles, après qu'il ot veue la nativité d'icelui chevalier, il congnut, sur la revolucion d'icelle année, que pour verité seroit occiz et le dist à la femme du chevalier qu'el dist à son mary qu'il gardast, comme il parleroit devant Alexandre. Si advint ung jour que celui chevalier en plaine table louoit fort le roy Philippe et ne voloit escouter les louenges du roy Alexandre ; à ceste cause fut occiz par le commandement d'Alexandre. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 63 r°).
 2 ...et, entre iceulx, furent prins sire Thomas Blont et XXX autres, que princes, chevaliers et escuiers et le commun coppa la teste du duc de Sudrien (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 149 v°).
 3 A ceste cause, fut en ce temps esleu de la communité pour remonstrer au conte Loys leurs afferes et excuses et, pour ce qu'il estoit chevalier de nom et de fait, en print la charge (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 145 r°).
 4 Ainsy ne fist pas saint Pol, aincoys s'en party quant il s'en party par grant vertus pour mieulz proffiter aprés sa vie, comme ung bon chevalier ou champion qui guenchira le cop pour mieulz ferir aprés. (GERS., P. Paul, a.1394, 500).
 5 Touteffois, après la chose advenue, il fut grandement estimé, par especial de Phelippe le Hardi, son filz, et fut l'inventeur que le royaume fust gouverné par ung chevalier, ung clerc et ung bourgeois (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 130 r°).
 6 Les chevaliers des eschez segnefient les chevaliers du monde et les gens d'armes, lesquiex sont aussi neccesseres au bon gouvernement de la cité ou du royaume, et par especial en temps de guerre. (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 5).
 7 ...et pluseurs plaisans choses precieuses et belles qui dessus l'eschiquier dessusdit se moustroient : c'est assavoir ses paonnez plaisans et sa fierge excellente, et ses rocz et ses alphins et ses deux chevaliers. (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 761).
Littérature didactiqueHiltrud Gerner
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