C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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COMMUN
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21 exemples
 1 Ce le condempna trop grandement, voire en la bouce du commun peuple (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 41).
 2 ...trop fort se disferent en Engleterre les natures et conditions des nobles aux honmes mestis et vilains, car li gentilhonme sont de noble et loiale condition, et li conmuns peuples est de fele, perilleuse, orguilleuse et desloiale condition. (FROISS., Chron. D., p.1400, 42).
 3 "Plaise vous savoir que li rois, nostres sires, nous a envoiiés en ces parties en espèce de bien, pour paix et acord faire, comme souverain signeur, entre noble prinche, son cousin, monsigneur de Flandres, et le commun païs de Flandres." (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 274).
 4 ...li dis coens de Montfort (...) avoit si constraint tous chiaus del commun pays, fors de forterèces, que cescuns le sievoit (FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 90).
 5 On dist en un commun proverbe, et voirs est, que onques envie ne morut. (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 85).
 6 [Discours révolutionnaire de Jean Ball] "Bonnes gens, les coses ne poent bien aler en Engletière ne iront jusques à tant que li bien iront tout de commun." (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 96).
 7 ...nuls sires ne se doit trop comfiier en conmun estragne. De trop petit on piert lor grasce et lor amour. (FROISS., Chron. D., p.1400, 451).
 8 Et partout estoient bien venut, especialment dou commun d'Engletière, quant il dissoient que il estoient de Gaind (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 264).
 9 Bien savoit que de che que il avoient esté gantois, che avoit esté par force et par le commun, foulons et tisserans et tels mesceans gens de la ville de Ippre. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 58).
 10 ...en ceste ville et entre communs, qui ne s'i fait cremir, il n'i a riens (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 149).
 11 Sitos que li rois fu partis de Paris, li commun s'esmurent et s'armèrent, et ochirent tous ceulx qui avoient censi ces gabelles et ces debites. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 152).
 12 Li grant bourgois, qui estoient tout d'un linage, se traisent d'une part et disent tout hault que tout cil qui estoient de leur accord se traisissent d'une part et devers yaus. Il s'en traii tant de chiaus qui estoient de leur linage, qu'il furent bien doi mille, tout d'un acord. Quant li aultre commun veirent che, il se commencièrent à esmouvoir et à criier durement sus les grans bourgois. (FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 95).
 13 Les vanitez et superfluitez et le pompe de ce monde il fuyoit et eschievoit, et tant que Dieux, en sa jonnesse, l'appella en sa compaignie, et tantost aprez son trespas il fist grans miracles et appers ; et ordonna à estre ensevelis ou sepulcre commun des povres gens. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 184).
 14 ...[des insurgés] cheminèrent tant qu'il vinrent à quatre lieues de Londres (...) et dissoient en venant que il estoient au roi et au noble commun d'Engletière. (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 102).
 15 Vous savez, c'est ung commun usaige, que nul ne paie voulentiers ne sacque argent hors de sa bourse, tant comme il le puist amender. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 24).
 16 ...et y estoit mise hors une commune fame parmy Angleterre que on feroit une taille et que cascun feu paieroit un noble ; si porteroit le fors le foible. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 23).
 17 ...quant les nouvelles vindrent premierement en Auvergne et en Lymosin pour celle taille lever et recueillier, commune renommée courroit que ceulx de Ventadour se departiroient de leur fort et renderoient la garnison au duc de Berry, et en seroit le pays quitte et delivré. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 190).
 18 Qant il vei et senti que morir le convenoit, il manda tous les barons de son roiaulme (...) Qant il furent devant li, si leur dist : Biau signeur, je voi bien que il m'en convient aler la voie conmune : a cela n'i a nul remede. Je vous reconmande David, mon fil. (FROISS., Chron. D., p.1400, 164).
 19 Conmune renonmee qeurt par toutes vos signouries d'Engleterre que vous devés estre rois de France (FROISS., Chron. D., p.1400, 231).
 20 Et chevauçoient tout le commun pas, rengiés et serrés ensi que pour tantost combatre (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 196).
 21 Tant parlerent et murmurerent secretement entre euls chil de Rennes que de un conmun acord une nuit il prissent lor chapitainne messire Guillaume de Quadudal (FROISS., Chron. D., p.1400, 511).
FroissartJacqueline Picoche
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