C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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PEINE
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14 exemples
 1 Au cors pour ses pechiez pouez Donner travail et paine assez, Li penitances encharchier Pour les pechiez hors enchacier. (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 1138).
 2 ...Dieu ot miseracion D'eux [les damnés] par abbreviacion De leurs paines et leurs tourmens, Et leur fist tex alligemens Que jusques a sa venue Nulle paine d'eux sentue Ne seroit fors que l'absence De sa vëue et carence. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 3767).
 3 LE PÈLERIN. Pou avenoit que la veïsse [Grâce Dieu], Se grant paine n'i meïsse. (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 6490).
 4 L'ANGE AU PÈLERIN. Plus de soixante ans as vescu En la region mundaine Et onques encor, pour paine Quë y mëisses, ne scëus Mains biens qui y furent crëus. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 9378).
 5 Par ces .V. portes, ne doutez, Entre souvent ordure assez, Mes par elles ne puet rissir Celle ordure ne revenir ; Et pour ce ma paine perdroie, Se vers là mon baloy tournoie. (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 2233).
 6 Bien cuidasse avoir perdue Ma paine, car delà passer Vouloies et toi en aler. (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 7133).
 7 Maintes grans peines y souffri Et a mains autres souffrir vi Paines de maintes qualites : Les uns es liex ou furent nes, (...) ; Li autre ou souloient manoir (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 3841, 3843).
 8 D'autre part grief chose seroit Que li qui nulle rien ne doit Et qui nul mal n'a desservi Payast et de paine puni Fust [éd. I>F[ë]ust/I>], et ceux qui ont mespris Feussent quictes et non punis. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 6094).
 9 Mes së a li [Pénitence] il [le pèlerin] est ale Aucune fois, pou a este, Et si a este povrement, En propos de renchaiement, Sens lermes, sens contriction, A trespou de devocion Et sens paine enjointe faire (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 1891).
 10 "Moult sui, dis jë, esmerveille Comment par droit il est juge Que pour .I. seul peche mortel On a peine perpetuel, Quë a tousjours mais on pleure Le pechie d'une seule heure." (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 5516).
 11 Je sui l'amie de ton cors ; Quant tu veilles et quant tu dors, Je le garde que paine n'ait Et que galeus es mains ne soit (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 6859).
 12 ...que ferai, Quant tant de paine donné ai À Grace Dieu, ma maistresse Et ma bonne procurresse ? (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. St., c.1330-1331, 4782).
 13 Se laide sui, ce m'as tu fait Qui par tes meffais tristee M'as maintes fois et troublee, Mis en souci et en paine Plus de cent fois la semaine. (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 1335).
 14 L'ANGE À JÉSUS. Pour li [le pèlerin] n'ai pas grant pene ëu, Bien s'est en tous temps deffendu De toutes les temptacions (GUILL. DIGULL., Pèler. âme S., c.1355-1358, 2793).
Pèlerinages de Guillaume de DigullevilleBéatrice Stumpf
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