|
RIBAUD, subst. masc. et adj. |
[DÉCT : ribaut ] |
I. - | Subst. masc. "Canaille, vaurien" : ...je vous monstreray a l'oeil et au doy le ribauld qui ce deshonneur nous a fait ([C.N.N., c.1456-1467, 382]). ...quand le ribauld la vit couchée a terre morte, il s'en fuyt avecques ses compaignons. ([C.N.N., c.1456-1467, 553]). |
| - | [Empl. comme insulte] : Or l'appelle ribauld, après loudier, après putier, après yvroigne ([C.N.N., c.1456-1467, 26]). Qu'est ce cy ? dist il. Par la mort bieu, ribauld, je vous tueray tout roidde. [Le mari surprend sa femme avec un "gentil compaignon"] ([C.N.N., c.1456-1467, 290]). |
II. - | Adj. : ...nostre pouvre coquard (...) estoit bien esbahy ou ses compaignons estoient, qu'ilz ne venoient pas ferir dedans ces ribaulx Armignacz. ([C.N.N., c.1456-1467, 451]). |
| - | [Pour un homme d'église] : Ne sonnez mot, ribaud prestre, ou je vous tueray maintenant. ([C.N.N., c.1456-1467, 494]). Nous sommes acertenez de la traïson que ces ribaulx moynes nous ont faicte par l'un d'eulx et par noz femmes. ([C.N.N., c.1456-1467, 225]). |
Cent Nouvelles Nouvelles |
Roger Dubuis |
|
|