I. -

Empl. trans.

A. -

"Mener à son terme un ouvrage commencé" : ...les dis de Saint Aumer firent faire et mettre deulz estaques et une came au travers d'une rue qui va de le ville à notre Chastel de Saint Aumer, et parfirent le dit ouvrage oultre la deffence de notre dit bailli (Hist. dr. munic. E., t.3, 1378, 428).

B. -

"Compléter un versement (d'une paiement, d'une dette) par des éléments d'appoint" : ...[madame de Suli] demandoit audit sire que il li parface et entérigne le parfait du douayre que elle disoit à le appartenir sur les terres, dont ledit feu monsour Guy mourit héritier (Cartul. Laval B., t.2, 1376, 284). ...ledit Jehan Fraignot, lui VIe de personnes, tant clers que autres (...) mena le XIIe jour du mois de mars et continuelment oudit fait vacqua jusques au XIXe jour dudit mois tout inclus, où sont huit jours entiers, et six jours pour ses alee et retour, et que plus est, pour ce que à son partement de Mascon le payement desdictes gens d'armes ne soit par parfait mais avant la perfeccion d'icellui pour les autres afferes de mondit seigneur le commit de partir pour lui en retourner audit Dijon (Comptes Etat bourg. M.F., t.2, 1419, 344). ...sy lesdites terres ne valoint lesdites dous mille livres de rente à assiète et coustume des pais où elles sont cisses, ladite dame Anne eut promis ce que en deffauldroit les parfaire et embailler assiète en ses autres terres (Cartul. Laval B., t.5, 1433, 74).

II. -

Empl. pronom. [D'une chose] "Être mené à son état d'achèvement" : ...se emploieront volentiers et de bonne foy que icellui mariage se face et parface. (Ch. VI, D., t.1, 1401, 205). ...s'il ne vient garder son jour à la prochaine journée plaidoiable ensuivant, l'execution se parfaict (Hist. dr. munic. E., t.1, 1402, 207).

III. -

Part. passé en empl. adj. [D'un paiement] "Mené à son terme" : Et si en celui temps la dite dame de Samblancey estoit morte ou moroit après, si tost comme elle sera morte, nous baillerons et asserrons à nostre dit filz deux mille livres tournois de rente en la terre que la dite dame tient, et parfès au plus près, se la dite terre ne les valoit (Doc. Poitou G., t.1, 1331, 375).