I. -

Prép.

A. -

[Pour marquer la postériorité dans l'espace] : ...un appellé Jehannin Jumeaux qui se disoit sergent de la terre de l'Ospital du Puy de Neyron, estoit un soir bien tart, c'est assavoir une lieue de nuit ou environ, emprès une croix de pierre (Doc. Poitou G., t.6, 1402, 406). ...advint que ledit suppliant estant assis devant l'ostel du viconte d'Evreux, tenant un tiercelet sur son poing, feust venu ledit Jehan le Bouteillier seoir emprès lui (Chancell. Henri VI, L., t.2, 1435, 309).

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Loc. prép. D'emprès/de emprès : ...la chambre de emprès la guete en ladicte prison (Comptes Archev. Rouen J., 1405-1406, 60). ...une autre piece en la rue de l'Erberie, à commencer à l'endroit du coing de la masure qui est devant la forge d'emprès Saint Germain le Viel, en venant vers le carrefour de Marché Palu, jusques à l'endroit de la deuxieme jambe de pierre qui est en l'ouvrouer du chaussetier (Comptes Paris V.L.D., t.1, 1443-1444, 375).

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Empl. adv. : Et ledit Phelippom dist lors audit suppliant : "Traytre, paillart, comment me amenderas tu ce que m'as fait ? Regarde, tu m'as osté les troys doiz de la main !" en lui monstrant sa main ; de laquelle main n'avoit entier que le pousse et le doy d'amprès. (Doc. Poitou G., t.12, 1480, 388).

B. -

[Pour marquer la postériorité dans le temps] : Et voulons que, tantost emprès nostre decès, le dit Jehan, nostre filz, viegne aus foiz et aux homages, à la saisine et possession des diz chasteaus (Doc. Poitou G., t.1, 1331, 374). S'il advient que celui qui est deceu est par deux ans sans soy reclamer ou demander emprès ce que le barat est fait, il ne peut emprès riens demander si non de tant comme celui qui fist le bart est meilleur ou amelioré de la chose. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 109).

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Loc. prép. D'emprès : ...selond la tenour des contraz dudit mariaige em principal avecques les erraiges d'emprès ledit mariaige, qui montent trois mille livres et plus. (Cartul. Laval B., t.5, 1433, 74).

II. -

Adv. [Pour marquer la postériorité dans le temps] : S'il advient que celui qui est deceu est par deux ans sans soy reclamer ou demander emprès ce que le barat est fait, il ne peut emprès riens demander si non de tant comme celui qui fist le bart est meilleur ou amelioré de la chose. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 109).