A. -

"Société des ecclésiastiques, en tant que personne morale dotée de biens-fonds" : Si l'Eglise est bleciée par deffault de gouverneur ou en autre maniere quelle qu'elle soit, le gouverneur de l'Eglise peut demander qu'elle soit restituée par le souverain en son premier estat, et ne luy nuyra point le contralct de l'autre gouverneur, et fust orres ledit contralct decrecté du prelat, quant il apparoistra l'Eglise avoir esté bleciée. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 36). Les Eglises en alienant leurs choses ont singuliere raison, et y a certaine mesure ordonnée selon laquelle elle povent aliener leurs choses ; c'est assavoir o le decrect et auctorité du prelat, et non autrement. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.2, 1437, 37).

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Eglise cathedrale/collegiale/metropolitaine : ...les thesaurier, chapitle, chanoines et le curé parrochial de l'esglise collegial Saint Laurens de Beauvez, consors en ceste partie (Cartul. Beauv. L., 1390, 678). ...les doyen et chappitre de l'eglise collegial de Saint Pierre de Maisierez (Trés. Reth. L., t.3, 1421, 21). Eglise metropolitaine est celle où il a archevesque. Le cathedral est celle où il a l'evesque. Le collegial est celle où il y a chanoines et chapitre. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.4, 1464, 328).

B. -

"Édifice consacré au culte" : Audit Morice, le tailleur, (...) III cannes et demye de veloux noir pour faire une grande couverte de parement à la devise du roy, pour mettre soubz lui à l'église (Comptes roi René A., t.2, 1479, 445). Mandement adressant au receveur d'Anjou Pierre Le Bouteiller de payer aux doian et chappitre d'Angiers la somme de cent livres tournois. Laquelle somme leur est deue de l'année mil IIIIe. soixante et quinze pour les anniversaires qu'ilz ont acoustumé dire et faire dire chacun an en ladite église par l'ordonnance du roy. (Comptes roi René A., t.3, 1480, 250).

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Eglise forte. "Église fortifiée" : Et a esté en compaignie de plusieurs gens de guerre, qui ont assailly eglises fortes, et icelles et iceulx qui estoient dedans prins et raençonné par force, prins à prisonniers les diz estans dedans icelles eglises, comme s'ilz feussent noz ennemys (Doc. Poitou G., t.8, 1445, 218).