Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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CRI
  Tri :
13 exemples
 1 Auquel ledit suppliant, tout courroucié et esmeu de ce que sans quelque raison il faisoit ledit cry de haro, lui bailla trois cops du plat de son espée sur la teste ou ailleurs sur son corps, sans ce toutesvoies qu'il le navrast ne mutilast aucunement. (Chancell. Henri VI, L., t.2, 1432, 187).
 2 Et si tost comme ilz hurterent à la porte du dit Cotet, il s'en sailly du dit hostel par un petit huys de derriere, une lance en sa main, et vint courre sus au dit Jehan Pele et lui donna de la dicte lance parmy la poitrine, tellement qu'il chey à terre et s'escria moult hault, en disant : "Halas, Phelippon, je suy mort." Et tantost le dit Phelippon ala au cry, et si tost que le dit Pierre Cotet apperceut ycellui Phelippon, il lui couru sus de sa dicte lance et lui perça la main tout oultre. (Doc. Poitou G., t.6, 1401, 402).
 3 ...je ne sçay quelle conclusion la chose prendra ne a quel tiltre ledit cry a esté fait, et que je vouldroie eschever a toutes riotes et dangiers (Chancell. Henri VI, L., t.1, 1424, 156).
 4 Item, est ordonné que tous ouvrages passans cent s. seront d'oresenavant bailléz à cry et rabaiz le mieulx et le plus prouffitablement que faire se pourra. (Hist. dr. munic. E., t.2, 1447, 628).
 5 ...le moulin (...) seroit mis a cris et a crois au plus offrant et dernier encherisseur a celluy ou a ceux qu'ilz voudroient audict lieu reffaire et ediffier un moulin (Trés. Reth. L., t.3, 1441, 201).
 6 Auquel cry ledit Jehan Gendre suppliant, qui estoit près d'un trait d'arc d'illec ou environ, alla audit cry, et en passant par le derrière de leur dicte maison, en trouva en son chemin, contre le pallier ou mur d'icelle une fourche de fer à deux fourchons, laquelle il print en sa main, et tantost qu'il fut arrivé, apperceut sondit père, lequel lesdiz francarchiers avoient abatu à terre à force de cops, le visaige et le col tous sanglans (Doc. Poitou G., t.12, 1480, 351).
 7 Les quels moulins, place et appartenances je fis crier publiquement et subaster en plains marchez, en la ville de Frontenay et ès lieus d'environ, par trois foiz, par la maniere qu'il est acoustumé de faire. Emprès les quelz criz et subastacions, nulle personne ne se comparut ne vint (Doc. Poitou G., t.2, 1334, 107).
 8 Et seront les dictes sommes et amendes levéez, executées et appliquiés au pourfit de le ville, sanz faire ent quelcunquez deport, quittance ou remission, à quelcunque personne que ce soit, excepté tant seulement les occupés par maladie, ceuls qui seront hors ville au jour du dit cry (Hist. dr. munic. E., t.1, 1356, 360).
 9 ...les habitans d'une ville qui n'ont corps, cri ne commune ne puent constituer procureur sanz la licence de leur seigneur (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 125).
 10 ...et faire assavoir par cry publicque que tous ceulx qui auront ou sauront aucuns des biens dudit Cuer et dont sesdiz facteurs, clercs et servicteurs avoient administracion et gouvernement, les vous rapportent ou les vous révellent dedens quinze jours d'après, sur peine d'amende arbitraire (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 16).
 11 ...lesdiz officiers et gens de justice de ladicte ville de Partenay ont fait adjourner par cry publicque fait audit lieu de Partenay ou autrement ledit suppliant, à estre et comparoir en personne, sur peine de bannissement, de confiscacion de corps et de biens, pour occasion des cas et des choses dont dessus est faicte mencion (Doc. Poitou G., t.12, 1475, 20).
 12 Et fuit acourdéz que, comme Jehanz Groiselex et (...) Jehans li Ribaux soient plusours foiz ajournéz a certainnes journees (...) et soient ahuz criéz a chascune des dites par III criz sollempnéz (Echevin. Dijon L., 1341, 8).
 13 ...fault faire trois cris ou champ : c'est assavoir que nul ne soit si hardi de venir à cheval, se ne sont ceulx qui convoient les parties, et que tantost qu'il les auront convoiéz, ilz facent ramener leurs chevaulx, sur peine de perdre corps et avoir, et que nul ne porte coutel ne autres armes, et que nul ne s'apuye aux lices, sur peine de perdre le poing. Item, que nul n'entre dedans le parc. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 309).
Chartes et CoutumesEdmonde Papin

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