Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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BIENFAIT
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5 exemples
 1 ...quarante escuz d'or de..., c'est assavoir pour Dieu, en pure aumosne, pour estre accuilli, et ses amis et bienfaictours, as biensffaiz, aumosnes, messes, proières et oresons dudit hostel (Cartul. Hôtel-Dieu Cout. L., 1362, 174).
 2 Tout homme soit noble ou coustumier peut ordonner et retenir par son testament tous ses meubles et les fruiz de tous ses heritaiges jusques à trois ans, pour estre mis en bienfait pour luy, sans ce que ses heritiers le puissent empescher. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.4, 1464, 222).
 3 Si enfanz de gentil homme puisnez demandent partie de la terre à leur père et il soit mort, leur frère ainsné leur doit faire partie d'icelle terre ; c'est à savoir la tierce partie de toute la terre leur père, qui est appellée bienfait. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.1, 1385, 183).
 4 ...ledict Gilles de Bretaigne n'avoit ne tenoit au temps de son trépas aucunes hérittages et se aucun droit avoit à y en tenir, c'estoit seullement en droit de bienfait, comme juveigneur (Cartul. Laval B., t.5, 1450, 84).
 5 ...car puisnez nobles ne sont point héritiers de père ne de mère ; mais tiennent en bienfait. (Cout. instit. Anjou Maine B.-B., t.1, 1411, 416).
Chartes et CoutumesEdmonde Papin

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