C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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SEIGNEUR
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35 exemples
 1 Et pour ce, au commencement de ceste hystoire, je, cognoicent que je ne soye pas digne de lui requerir, supplie a sa haulte dignité que ceste histoire je puise achever a sa gloire et louenges, et au plaisir de mon tres hault, puissant et redoubté seigneur, Jehan, filz de roy de France, duc de Berry et d'Ouvergne, conte de Poictou et d'Ouvergne... (ARRAS, c.1392-1393, 1).
 2 ... se peuple est povre, le seigneur est mendiz, et, se besoing lui orisoit de guerre ou d'autre neccessité, il ne se sauroit de quoy aidier, dont il pourroit cheoir en grant servitute, et n'en seroit ja plaint ne d'estrangiers ne de privez. (ARRAS, c.1392-1393, 86).
 3 Quant un tres vaillant chevalier, qui estoit cappitaine du lieu, ouy la nouvelle, si fu moult joyeux, et fist tantost armer une galleote, et se mist dedens, et vint en pou de heure a noz gens, et demanda le seigneur de celle armee. (ARRAS, c.1392-1393, 91).
 4 Et scot comment le seigneur de la terre estoit trespassez, et ne lui estoit demouré que une fille, laquelle estoit moult bonne et tant belle qu'a merveilles. (ARRAS, c.1392-1393, 147).
 5 Mais Anthoine n'en voult mener que mille, et le remenant laissa pour garder le pays, et le recommanda, et la duchesse aussi, a un baron de Poictou nommé le seigneur d'Argenton. (ARRAS, c.1392-1393, 174).
 6 Les barons de ce pays vous supplient, et aussi faiz je, que il vous plaise que Regnault, vostre frere, soit roy de Bahaingne et qu'il preingne pour moillier Aiglentine, ma niepce. Et, chiers sires, veulliez lui prier que ce ne veulle reffuser, car les barons de cest pays le desirent moult avoir a seigneur. (ARRAS, c.1392-1393, 190).
 7 Il fault que vous faciez tant que Anthoine de Lusignen prengne vostre damoiselle a moullier, et si sera vostre seigneur (ARRAS, c.1392-1393, 169).
 8 Sire, dist-il, nous vous avons esté querir pour estre nostre sire et nostre roy. (ARRAS, c.1392-1393, 144).
 9 Et fu lors Gieffroy tenuz de tous droit seigneur de Lusegnen. (ARRAS, c.1392-1393, 293).
 10 Et tant fist le conseil que les barons du pays furent mandez a un certain jour pour faire hommage a leur jeune seigneur et relever leurs terres et leurs fiefz. (ARRAS, c.1392-1393, 29).
 11 Et [Mélusine] t'apparras trois jours devant que la forteresse que tu feras et nommeras de ton nom, devra muer seigneur, et aussi quant ly uns des hoirs qui de ta lignie ystront devra mourir. (ARRAS, c.1392-1393, 13).
 12 Et escrisi lettres et seella, qu'il envoya a Gieffroy et aux barons du pays, faisans mencion comment Gieffroy en prensist les hommages, et aussi comme les barons le receussent a seigneur. (ARRAS, c.1392-1393, 271).
 13 Il nous sera bien mal advenu se nous perdons nostre roy et nostre damoiselle. Le pays sera en grant orfenté de seigneur qui le gouvernera. (ARRAS, c.1392-1393, 114).
 14 Et le chevalier dist au conte : Sire, ma damoiselle Melusigne d'Albanie se recommande a vous tant qu'elle puet et vous mercie de la haulte honneur que vous faictes a vostre cousin Remondin, et a elle, qui leur venez faire compaignie a leurs espousailles. (ARRAS, c.1392-1393, 38).
 15 Et Jossellin lui respondy : Sire roy, je ne suis pas desoremais cellui qui doie respondre a telz choses, et aussi je croy que cilz chevaliers ne se fait que gaber. (ARRAS, c.1392-1393, 59).
 16 Et le roy lui respond : Sire duc, Cellui le vous merisse qui souffry la mort en la croix pour nous rachater de l'infernal servage. (ARRAS, c.1392-1393, 173).
 17 Par foy, mon tres chier seigneur, dist Remondin, se cilz qui ont esté avec moy ne vous en ont compté fors ce qu'ilz en ont veu, il est tout vray de la place que ly cuirs de cerf enceint au roont. (ARRAS, c.1392-1393, 35).
 18 Et Remondin leur respond tous honteux : Beaulx seigneurs, ferez du plat, et ne me donnez ja tant de loz, car je ne suiz mie cellui que vous pensez. (ARRAS, c.1392-1393, 41).
 19 Lors s'escria : Avant, seigneurs, sergens de Crist, nous eschapperont ainsi ses ennemis ? Par foy, ce sera grant faute a nous. (ARRAS, c.1392-1393, 139).
 20 Et furent ly Sarrasin recullé, de quoy le soudant fu moult courroucié, et escrie moult a sa gent : Avant, seigneurs Barons ! Penez vous de bien faire. (ARRAS, c.1392-1393, 106).
 21 Puis laverent et furent les tables levees et graces dictes. Et lors prist le roy d'Ausay la parole : Seigneurs damoisiaux, dist le roy, veulliez moy escouter. (ARRAS, c.1392-1393, 167).
 22 Avant, seigneurs bacheliers, veez la Gieffroy qui se combat tous seulz a la gent Mahommet. Qui ore ne lui aidera, honny soit il de Dieu ! (ARRAS, c.1392-1393, 232).
 23 Sire chevaliers, fait la dame, cy n'a point d'oultrage, mais vous muet de grant courtoisie et de grant honneur. (ARRAS, c.1392-1393, 7).
 24 Mon ami, telles roses fait il bon mettre en son chappel. Le seigneur qui a son hostel garny de tele fleur de chevalerie et de gentillece, amant et craingnant honneur, doit et puet seurement reposer. (ARRAS, c.1392-1393, 233).
 25 Et quant la dame l'appercoit, si scot bien qu'il ne l'avoit pas encores apperceue, et lui dist tout en riant : Sire vassaulx, a qui voulez vous commencier la bataille ? Voz ennemis ne sont pas cy present. Beau sire, je suis de vostre partie. (ARRAS, c.1392-1393, 24).
 26 Comment, dist-elle, sire musars, estes vous si despiteux que vous ne me daigniez respondre ? (ARRAS, c.1392-1393, 24).
 27 Et alez a la garde de Nostre Seigneur qui vous vueille conduire, et pensez de bien faire, et de tenir ce que je vous ay enjoint. (ARRAS, c.1392-1393, 88).
 28 Et s'il vous semble que elle n'en soit digne, si la aidiez a assenner a quelque noble homme qui saiche le pays gouverner et deffendre des ennemis Nostre Seigneur. (ARRAS, c.1392-1393, 141).
 29 Et encores jusques au jour de la perfection de ceste histoire, qui fu parfaicte le jeudi VIIe jour d'aoust l'an de grace Nostre Seigneur mil CCCIIIIxxXIII. est apparant... (ARRAS, c.1392-1393, 307).
 30 Sire, a moins ne puet un seigneur que de oyr ses comptes une foiz l'an, et ne feust que pour la salvacion de ses receveurs et gouverneurs, pour eulx faire en quictance, afin que on ne leur saiche que demander, a eulx ne a leurs hoirs. (ARRAS, c.1392-1393, 295).
 31 Et Gieffroy estoit a ce costé, qui bien l'en apperceut aler, et bien voit a son riche harnoiz qu'il convient que ce soit uns des grans seigneurs sarrasins. (ARRAS, c.1392-1393, 230).
 32 Ne soiez pas entre voz compaignons comme sires, mais communs, et les honnourez chascun selon son degré, et leur donnez du vostre selon vostre aisement et selon ce que la personne le vauldra. Donnez aux bons hommes d'armes chevaulx, cottes d'acier, haches, bacinez de espreuve et argent selon raison. (ARRAS, c.1392-1393, 153).
 33 Sire, je vous supply que il vous plaise que vous accordez que je donne la baronnie de Leon, qui fu de Hervy, mon pere, que Dieux face mercy, a Hervy, mon cousin, et la terre aura recouvré le nom de son droit seigneur, et vous le nom de vostre homme, car il est de la droitte ligne. (ARRAS, c.1392-1393, 66).
 34 Et vous savez que, se vous m'eussiez creue, vous ne vous feussiez ja embesoingniez d'avoir fait ce que Glaude et ses freres vous ont enhorté, combien que encores n'avez vous fait chose de quoy vous ayez enfraint vostre foy envers vostre seigneur droitturier Remond de Lusegnen. (ARRAS, c.1392-1393, 206).
 35 ... et sachiez que moy et ma mesnie vous recevront tres voulentiers et liement, comme nous le devons faire au filz de nostre droit seigneur naturel. (ARRAS, c.1392-1393, 208).
ArrasJocelyne Bernardoff
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