C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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PRINCE1
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10 exemples
 1 Et pour lors estoient les sciences chier tenues et prisiees plus qu'elles ne sont ores. Et les haulx princes veoient plus cler en leurs affaires par les sciences qui lors estoient aprinses en temps deu, que s'ilz feussent innocent des sciences, et sentoient en brief le vif des conseulx que on leur monstroit. (ARRAS, c.1392-1393, 17).
 2 Et ainsi je croy que cuer de noble estrattion qui a la science des nobles vertus des ars dessuz diz ou cuer, qu'il n'en sauroit meserrer si tost que cil qui auroit aprins les ars par avarice de vouloir enrichir, par dissimilitude de complaire aux princes, et non monstrer le vif du droit, car rudesse de nature ne se puet bonnement appliquer a la nature nourrie en noblesse. (ARRAS, c.1392-1393, 17).
 3 Et Remondin, qui moult l'amoit [le comte], lui dist : Haa, monseigneur, pour Dieu, laissiez telz choses ester. Il n'appertient point a si hault prince comme vous estes, mettre cure de enquerre de telz ars [l'astronomie], ne de telz choses. (ARRAS, c.1392-1393, 20).
 4 Puis ouïrent les deux freres leur messe, et ly autre prince et baron. (ARRAS, c.1392-1393, 98).
 5 Et bien sembloit prince de hault cuer et de haulte emprise. (ARRAS, c.1392-1393, 174).
 6 Ces deux princes sont bien tailliez de conquerir et tenir terre. (ARRAS, c.1392-1393, 187).
 7 Monseigneur, c'est grant folie a vous, qu'on tient au plus saige prince que on saiche vivant, de mener telle douleur pour chose qui autrement ne puet estre, ne la ou on ne puet remedier. (ARRAS, c.1392-1393, 255).
 8 Ceste noble forteresse de Lusegnen en Poictou est depuis, tant alee de main en main qu'elle est venue en la main, par raison et par conqueste d'espee, de hault, noble et tres puissant prince Jehan, filz du roy de France, duc de Berry et d'Auvergne, conte de Poictou et d'Auvergne, mon tres redoubté seigneur, lequel m'en a commandé a faire ce petit povre traittié (ARRAS, c.1392-1393, 307).
 9 Haa, ce dist il, Gieffroy, or avoies tu le plus bel commencement de prouesse et de bachelerie pour venir ou degré de haulte honneur, que filz de prince qui feust vivans. Et ores en es tu du tout desmis par ta cruauté. (ARRAS, c.1392-1393, 253).
 10 En ce point entrerent en la cité. La veissiez la feste commencier moult grant, et menestriers et trompettes faire leur mestier, et autres melodieux tons. Et par my la ville veissiez gens d'onnour, bien et richement habituez, qui crioient a haulte voix : Haa ! Bien viengnent les princes de victoire, par qui nous sommes resuscité du crueux servage des ennemis de Jhesucrist. (ARRAS, c.1392-1393, 117).
ArrasJocelyne Bernardoff
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