C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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GROS
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9 exemples
 1 Atant vint, a ce parler, uns varlès bien acesmez et montez sur un gros trottier. Et admenoit ung moult bel pallefroy en destre si richement enharnachié (ARRAS, c.1392-1393, 7).
 2 ...et donna Melusigne a la contesse un si riche fermail d'or que c'estoit sans nombre, et a sa fille un riche chapel de perles a gros saphirs et rubiz, dyamans et autres pierres precieuses, si grant foison que tuit cilz qui le virent s'esmerveillierent de la richesse du fermail et du chappel. (ARRAS, c.1392-1393, 43).
 3 La commenca le paletiz fort. Arbalestriers traient de groz canons d'espringales. (ARRAS, c.1392-1393, 110).
 4 ... il a passé par devant nostre ysle moult gros navire de Sarrasins. Et ne savons quelle part ilz sont tournez ; mais toutesfoiz ilz ont prins le vent pour aler vers Chippre (ARRAS, c.1392-1393, 127).
 5 Et lui remanderent ces paroles, et avec ce lui envoierent moult de beaulx presens, tant d'avoine comme de pain, de grant foison vins, de chars, de vollaille et foison de groz saumons. (ARRAS, c.1392-1393, 175).
 6 Remond (...) voit Melusigne en la cuve, qui estoit jusques au nombril en figure de femme et pignoit ses cheveulx, et du nombril en aval estoit en forme de la queue d'un serpent, aussi grosse comme une tonne ou on met harenc, et longue durement, et debatoit de sa coue l'eaue tellement qu'elle la faisoit saillir jusques a la voulte de la chambre. (ARRAS, c.1392-1393, 242).
 7 La vraye histoire nous raconte qu'il ot jadiz en la Brute Bretaigne un noble homme, lequel ot riote au nepveu du roy des Bretons, et l'occist. Si n'osa demourer ou pays, mais print toute sa finance et s'en vint sur haultes montaignes marchissans aux reffuges du Rosne et de pluseurs autres gros fleuves, et estoit le pays non habitez. (ARRAS, c.1392-1393, 15).
 8 Un jeudy, au soir, s'en vindrent logier sur une riviere, environ a une grosse demie lieue de Prange. (ARRAS, c.1392-1393, 182).
 9 ...je repute ceste histoire et la cronique a estre vraye, et les choses faees. Et qui dit le contraire, je dy que les secrez jugemens de Dieu et les punicions sont invisibles a congnoistre a entendement humain, car il est trop gros pour entendre l'espite espirituelle, ne comprendre que c'est. Et la puissance de Dieu y puet adjouster ce qu'il lui plaist, comme on raconte, en pluseurs histoires, de pluseurs faees, avoir esté mariees et avoir eu enfans. (ARRAS, c.1392-1393, 311).
ArrasJocelyne Bernardoff
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