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Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
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HIST. ROMAINE "Soldat surnuméraire, placé en dernière ligne" : La premiere baniere contenoit en soy les triaires et la flotte des anciens chevaliers qui estoient de noble vertu. Et la seconde avoit les roraires qui estoient chevaliers de mains de force et d’aage et de fais ; et la tierce baniere contenoit les accesses [trad. lat. accensus] qui estoient chevalier de pou de fiance, et pour ce les mettoit on en la derraine eschielle. ([BERS., VIII.8, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 147b]). |
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MES. "Mesure de terre" : Et de ses chevaliers fut ordené en tele maniere par le senat quar, pour chascun an que il avoyet esté en armes en Espaigne ou en Affrique, l’en donnast a chascun des acrez [trad. lat. jugerum] de terre. ([BERS., XXXI.49, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 17a]). ...l’en fist .i. senat consult que li champs de Veye fust devisez au pueple, si que a chascune famille l’en en assena .vii. acrez ou arpens et aus peres n’assena l’en pas porcion de celuy champ par familles ["acrez ou arpens" trad. lat. jugerum] ([BERS., V.30, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 105c]). |
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MES. "Mesure de terre" : Et de ses chevaliers fut ordené en tele maniere par le senat quar, pour chascun an que il avoyet esté en armes en Espaigne ou en Affrique, l’en donnast a chascun des acrez [trad. lat. jugerum] de terre. ([BERS., XXXI.49, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 17a]). ...l’en fist .i. senat consult que li champs de Veye fust devisez au pueple, si que a chascune famille l’en en assena .vii. acrez ou arpens et aus peres n’assena l’en pas porcion de celuy champ par familles ["acrez ou arpens" trad. lat. jugerum] ([BERS., V.30, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 105c]). |
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- | HIST. ROMAINE Loi agrarie. "Loi concernant le partage des terres" : Les courages du peuple comencierent derrechieph estre esmeu et sollicité par la douceur de la loy agrarie [trad. lex agraria] ([BERS., II.42, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 206a]). Incidence : La loy agarie [sic] determinoit que les champs acquis sur les ennemis feussent divisé au peuple et que il ne feussent pas publique ([BERS., c.1354-1359, ms. London, British Libr., Royal 15.D.VI [ms. de la fin du 14e s.], livre II, chap. 39, f° 52d]). |
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- | HIST. ROMAINE Loi agrarie. "Loi concernant le partage des terres" : Les courages du peuple comencierent derrechieph estre esmeu et sollicité par la douceur de la loy agrarie [trad. lex agraria] ([BERS., II.42, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 206a]). Incidence : La loy agarie [sic] determinoit que les champs acquis sur les ennemis feussent divisé au peuple et que il ne feussent pas publique ([BERS., c.1354-1359, ms. London, British Libr., Royal 15.D.VI [ms. de la fin du 14e s.], livre II, chap. 39, f° 52d]). |
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- | Armes ancilienes. "Boucliers sacrés de forme ronde confiés à des prêtres de Mars" : Emprés il fit doze autres flamines ou evesques ou prestres a Mars le Gradiff et leur dona coteles peyntes par leur aornement (...) ; et leur dona armes celestiaus, les quels l’en apeloyt armes ancilienes [trad. lat. caelestiaque arma, quae ancilia appellantur], c’estoyent targes rondes, et commanda que les dictes armes il portassent pa[r] la cité en sautant et en balant et en chantant chanssons et dictés melodieus ([BERS., I.20, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 170a]). |
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- | Jours anciliens. "Jours consacrés aux boucliers sacrés de forme ronde confiés à des prêtres de Mars" : ...si se demoureret par auqun po de temps a Ellespont, pour ce que la religion dé jours anciliens estoyt avenue dementrez que il estoyent en la voye [trad. lat. statiua deinde ad Hellespontum aliquamdiu habuerunt, quia dies forte, quibus ancilia mouentur, religiosi ad iter inciderant] ([BERS., XXXVII.3, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 91d]). |
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HIST. ROMAINE [Au plur.] "Ouvrage rapportant les événements dans l'ordre chronologique, année par année ; annales" (synon. histoiresannales , annes, annuel) : ...je pourroie nommer moult de ducs romains qui oncques n’orent adverse fortune ; si sercheray et lyrai les hystoires et les annees des magistras et des fastes et sçay bien que je en trouveray moult et consulz et dittateurs [les hystoires et les annees trad. lat. annales] ([BERS., IX.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 164c]). |
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HIST. ROMAINE "Ouvrage rapportant les événements dans l'ordre chronologique, année par année; annales" (synon. histoiresannales , année, annuel) : Et auci touz les annes [trad. lat. veteres annales], escripturez qui sont escriptes es livrez des magistraz que l’en appelloyt lintyes [sic], li quel sont ordené en temple de Muoye, mettent celuy tytre ([BERS., IV.20, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 257c]). ...mes certes les autrez aucteurs latins et grisoys des quels j’ay leu les annes [trad. lat. annales] diet que par Uilius ne fut fete nule chose notable ([BERS., XXXII.7, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 19a]). |
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HIST. ROMAINE "Ouvrage rapportant les événements dans l'ordre chronologique, année par année; annales" (synon. histoiresannales , année, annuel) : Et auci touz les annes [trad. lat. veteres annales], escripturez qui sont escriptes es livrez des magistraz que l’en appelloyt lintyes [sic], li quel sont ordené en temple de Muoye, mettent celuy tytre ([BERS., IV.20, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 257c]). ...mes certes les autrez aucteurs latins et grisoys des quels j’ay leu les annes [trad. lat. annales] diet que par Uilius ne fut fete nule chose notable ([BERS., XXXII.7, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 19a]). |
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HIST. ROMAINE "Ouvrage rapportant les événements dans l'ordre chronologique, année par année; annales" (synon. histoiresannales , année, annes) : Et si comme je treuve en aucuns annuelz [trad. lat. annales], comme il semblast aus edilles que il devoient celui creer edille qui par les ligniez seroit nommez et il eussent trespassé le nom de cestui pource qu’il estoit escrivain et occupé en ses escriptures, il leur jura que il ne feroit plus nul escript ([BERS., IX.46, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 175c]). |
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INSTIT. ROMAINE "Huissier attaché au service d'un magistrat" : Voyez voz bien quar le consulat est pris et obprimé par le pooir des tribuns et que il covient que li consul obeissent aus tribuns come appariteur [trad. lat. apparitor] et que il facent toutes chousez a leur signez et a leur comandemens ([BERS., II.54, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 212a]). Et lors quant li dihome virent que li pere cité ne venoyent pas en senat, il tremistrent leur appariteurs [trad. lat. apparitor] par mi leur hostiex pour prendre leur gagez ([BERS., III.38, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 233a]). La majesté des nobles hommes est aussi comme une privee censure poissant a tenir sa grandeur sans la hautesce des tribunals et sans service des appariteurs [trad. lat. apparitor] ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, II.10, f° 136d]). |
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INSTIT. ROMAINE "Huissier attaché au service d'un magistrat" : Voyez voz bien quar le consulat est pris et obprimé par le pooir des tribuns et que il covient que li consul obeissent aus tribuns come appariteur [trad. lat. apparitor] et que il facent toutes chousez a leur signez et a leur comandemens ([BERS., II.54, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 212a]). Et lors quant li dihome virent que li pere cité ne venoyent pas en senat, il tremistrent leur appariteurs [trad. lat. apparitor] par mi leur hostiex pour prendre leur gagez ([BERS., III.38, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 233a]). La majesté des nobles hommes est aussi comme une privee censure poissant a tenir sa grandeur sans la hautesce des tribunals et sans service des appariteurs [trad. lat. apparitor] ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, II.10, f° 136d]). |
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HIST. ROMAINE "Autel" : Ces homes qui ci sont te dedient cest autel ou ceste are, la quele la tres riche et opulente genz de toutez les terres apelera desorez mes la grande are ou le tres grant autel ["cest autel ou ceste are" trad. lat. ara] ([BERS., I.7, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 165a]). Aprés les diex d’en hault avoient ares et autelz et ceulz d’em bas n’avoient que ares ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, VII.20, glose, f° 326]). ...et s’en ala a la court ou le senat et le peuple estoient assamblés et monta sur le are ou autel de Concorde ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, III.3.Ext.5, glose, f° 161c]). |
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1. | Argent a charrette. "Monnaie dont l'empreinte est un chariot" : ...et il s’en vint a Rome ou il entra ovans et bonbanssans, et si mist en tresor d’argent infect quatorse mile et sept cens, et trente deus pondez et d’argent seigné a charetez .xvii. mile .xxii. ["argent... charetez" trad. lat. argentum signatum bigatorum] ([BERS., XXXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 35b]). Par ceulz meismez jours M. Fulvius Nobilior qui avoyt guerroyé en la derriere Expaigne entra a Rome ovans et esjoyans, et si aporta dis mile pondez d’argent, et d’argent a charretez cent et trente, et d’or cent et vint et sept ["argent a charretez" trad. lat. bigatum argentum] ([BERS., XXXVI.39, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 78c]). Et aporta de torquez et de chaenez d’or mil .cccc. .lix. et avequez ce deus cens et quarante et sept pondez d’or et d’argent en masse (...), et d’argent monoyé a charretez cent et trente et quatre mile ["argent monnoyé a charretez" trad. lat. nummus bigatus] ([BERS., XXXVI.40, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 79a]). |
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1. | Argent a charrette. "Monnaie dont l'empreinte est un chariot" : ...et il s’en vint a Rome ou il entra ovans et bonbanssans, et si mist en tresor d’argent infect quatorse mile et sept cens, et trente deus pondez et d’argent seigné a charetez .xvii. mile .xxii. ["argent... charetez" trad. lat. argentum signatum bigatorum] ([BERS., XXXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 35b]). Par ceulz meismez jours M. Fulvius Nobilior qui avoyt guerroyé en la derriere Expaigne entra a Rome ovans et esjoyans, et si aporta dis mile pondez d’argent, et d’argent a charretez cent et trente, et d’or cent et vint et sept ["argent a charretez" trad. lat. bigatum argentum] ([BERS., XXXVI.39, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 78c]). Et aporta de torquez et de chaenez d’or mil .cccc. .lix. et avequez ce deus cens et quarante et sept pondez d’or et d’argent en masse (...), et d’argent monoyé a charretez cent et trente et quatre mile ["argent monnoyé a charretez" trad. lat. nummus bigatus] ([BERS., XXXVI.40, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 79a]). |
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1. | Argent a charrette. "Monnaie dont l'empreinte est un chariot" : ...et il s’en vint a Rome ou il entra ovans et bonbanssans, et si mist en tresor d’argent infect quatorse mile et sept cens, et trente deus pondez et d’argent seigné a charetez .xvii. mile .xxii. ["argent... charetez" trad. lat. argentum signatum bigatorum] ([BERS., XXXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 35b]). Par ceulz meismez jours M. Fulvius Nobilior qui avoyt guerroyé en la derriere Expaigne entra a Rome ovans et esjoyans, et si aporta dis mile pondez d’argent, et d’argent a charretez cent et trente, et d’or cent et vint et sept ["argent a charretez" trad. lat. bigatum argentum] ([BERS., XXXVI.39, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 78c]). Et aporta de torquez et de chaenez d’or mil .cccc. .lix. et avequez ce deus cens et quarante et sept pondez d’or et d’argent en masse (...), et d’argent monoyé a charretez cent et trente et quatre mile ["argent monnoyé a charretez" trad. lat. nummus bigatus] ([BERS., XXXVI.40, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 79a]). |
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2. | Argent signé. "Argent monnayé" : ...si que lors estoyt il establi combien d’or et d’argent fait ot d’argent et d’arayn segnié ["d'argent... segnié" trad. lat. signatum argentum et aes] ([BERS., XXXIV.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 34a]). ...et il s’en vint a Rome ou il entra ovans et bonbanssans, et si mist en tresor d’argent infect quatorse mile et sept cens, et trente deus pondez et d’argent seigné a charetez .xvii. mile .xxii. ["argent seigné a charetez" trad. lat. argentum signatum bigatorum] ([BERS., XXXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 35b]). Le secunt jour presenta il et mist avant or et argent fayt, non fait et segnié ; si en i ot de non fait ou de non ouvré dis et oyt mile deus cens septente pondez d’argent ; ouvré y ot il mointes vaysseaus et de diverses guisez (...). Et si y ot d’argent monoyé ou seigné quatre vins quatre mile, que li Attique apeloyet tetrarchez, dont chascun poysoit si come trois deniers ["argent monoyé ou seigné" trad. lat. argentum signatum] ([BERS., XXXIV.52, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 47b]). |
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2. | Argent signé. "Argent monnayé" : ...si que lors estoyt il establi combien d’or et d’argent fait ot d’argent et d’arayn segnié ["d'argent... segnié" trad. lat. signatum argentum et aes] ([BERS., XXXIV.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 34a]). ...et il s’en vint a Rome ou il entra ovans et bonbanssans, et si mist en tresor d’argent infect quatorse mile et sept cens, et trente deus pondez et d’argent seigné a charetez .xvii. mile .xxii. ["argent seigné a charetez" trad. lat. argentum signatum bigatorum] ([BERS., XXXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 35b]). Le secunt jour presenta il et mist avant or et argent fayt, non fait et segnié ; si en i ot de non fait ou de non ouvré dis et oyt mile deus cens septente pondez d’argent ; ouvré y ot il mointes vaysseaus et de diverses guisez (...). Et si y ot d’argent monoyé ou seigné quatre vins quatre mile, que li Attique apeloyet tetrarchez, dont chascun poysoit si come trois deniers ["argent monoyé ou seigné" trad. lat. argentum signatum] ([BERS., XXXIV.52, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 47b]). |
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2. | Argent signé. "Argent monnayé" : ...si que lors estoyt il establi combien d’or et d’argent fait ot d’argent et d’arayn segnié ["d'argent... segnié" trad. lat. signatum argentum et aes] ([BERS., XXXIV.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 34a]). ...et il s’en vint a Rome ou il entra ovans et bonbanssans, et si mist en tresor d’argent infect quatorse mile et sept cens, et trente deus pondez et d’argent seigné a charetez .xvii. mile .xxii. ["argent seigné a charetez" trad. lat. argentum signatum bigatorum] ([BERS., XXXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 35b]). Le secunt jour presenta il et mist avant or et argent fayt, non fait et segnié ; si en i ot de non fait ou de non ouvré dis et oyt mile deus cens septente pondez d’argent ; ouvré y ot il mointes vaysseaus et de diverses guisez (...). Et si y ot d’argent monoyé ou seigné quatre vins quatre mile, que li Attique apeloyet tetrarchez, dont chascun poysoit si come trois deniers ["argent monoyé ou seigné" trad. lat. argentum signatum] ([BERS., XXXIV.52, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 47b]). |
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2. | Argent non fait : Le secunt jour presenta il et mist avant or et argent fayt, non fait et segnié ; si en i ot de non fait ou de non ouvré dis et oyt mile deus cens septente pondez d’argent ; ouvré y ot il mointes vaysseaus et de diverses guisez (...). Et si y ot d’argent monoyé ou seigné quatre vins quatre mile, que li Attique apeloyet tetrarchez, dont chascun poysoit si come trois deniers ["argent... non fait" trad. lat. argentum infectum] ([BERS., XXXIV.52, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 47b]). |
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C. - | Argent fait. "Argent travaillé" : Le secunt jour presenta il et mist avant or et argent fayt, non fait et segnié ; si en i ot de non fait ou de non ouvré dis et oyt mile deus cens septente pondez d’argent ; ouvré y ot il mointes vaysseaus et de diverses guisez (...). Et si y ot d’argent monoyé ou seigné quatre vins quatre mile, que li Attique apeloyet tetrarchez, dont chascun poysoit si come trois deniers ["argent... fait" trad. lat. argentum factum] ([BERS., XXXIV.52, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 47b]). |
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HIST. ROMAINE "Ornement de bras, généralement donné en récompense de prouesses guerrières" : Auchuns dient que quant li Sabins tinrent convenance avecques la pucele de bailler le danjon, il portoyent en leur senestres bras armillez et eneaus d’or avecques pierres precieuses ["armillez et eneaus d'or" trad. lat. aurea armilla] ([BERS., I.11, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 166d]). Incidence : Armilles estoient certains aournemens que l’en portoit antiquement en bras ([BERS., c.1354-1359, ms. London, British Libr., Royal 15.D.VI [ms. de la fin du 14e s.], livre I, chap. 15, f° 16c]). Tiexte : item armilles [trad. lat. armilla] cent et .lx. Glose : armilles sont adournemens que on donnoit jadis a ceuls qui par force d’armes, especialment par force de bras, avoient esté vaincheur en aucune bataille, tournoy ou behourt ; et portoit on celle chose entour son bras [Ces deux occ. de "armilles" sont soulignées dans le ms.] ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, III.2.27, texte et glose, f° 152c]). Aucteur : Titus Labienus amonnesta Scipion, devisant les dons militaires a ceulz qui avient ouvré noblement, qu’il baillast a un chevalier fort armilles [trad. lat. armilla] d’or. Translateur : armilles sont aournemens des bras ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, VIII.14.5, texte et glose, f° 337d]). Il li promistrent, en nom de louier et de remuneracion, les choses qu’il portoient en leurs mains senestres, esqueles estoient armilles [trad. lat. armilla] et aniaulx de grant pois de or. Translateur : armilles estoient une maniere de aournemens de bras, comme aniaulz sont aournemens des dois ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, IX.6.1, texte et glose, f° 387c]). |
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HIST. ROMAINE "Ornement de bras, généralement donné en récompense de prouesses guerrières" : Auchuns dient que quant li Sabins tinrent convenance avecques la pucele de bailler le danjon, il portoyent en leur senestres bras armillez et eneaus d’or avecques pierres precieuses ["armillez et eneaus d'or" trad. lat. aurea armilla] ([BERS., I.11, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 166d]). Incidence : Armilles estoient certains aournemens que l’en portoit antiquement en bras ([BERS., c.1354-1359, ms. London, British Libr., Royal 15.D.VI [ms. de la fin du 14e s.], livre I, chap. 15, f° 16c]). Tiexte : item armilles [trad. lat. armilla] cent et .lx. Glose : armilles sont adournemens que on donnoit jadis a ceuls qui par force d’armes, especialment par force de bras, avoient esté vaincheur en aucune bataille, tournoy ou behourt ; et portoit on celle chose entour son bras [Ces deux occ. de "armilles" sont soulignées dans le ms.] ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, III.2.27, texte et glose, f° 152c]). Aucteur : Titus Labienus amonnesta Scipion, devisant les dons militaires a ceulz qui avient ouvré noblement, qu’il baillast a un chevalier fort armilles [trad. lat. armilla] d’or. Translateur : armilles sont aournemens des bras ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, VIII.14.5, texte et glose, f° 337d]). Il li promistrent, en nom de louier et de remuneracion, les choses qu’il portoient en leurs mains senestres, esqueles estoient armilles [trad. lat. armilla] et aniaulx de grant pois de or. Translateur : armilles estoient une maniere de aournemens de bras, comme aniaulz sont aournemens des dois ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, IX.6.1, texte et glose, f° 387c]). |
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ART MILIT. HIST. ROMAINE Legere armure. "Troupes légères" : Aprés tu trouveras trop de foys cestui mot armeure legiere, si comme l’en diroit que Scipion et Hanibal transmistrent avant euls leur armeures legieres ; et ce n'est autre chose mes que leur chevaliers qui estoient legierement arméz et qui, combien que il fussent moins estables ou champ, poyent il courir et sallir, envaïr et fuyr plus que les autres quant li cas s’i donnoit. ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). Et li roys d’autre part, quant il vit les banierez des enemis, mist hors ses copiez et si mist davant la cloyson une partie de sa legiere armeure et puys mist toute sa force des Macedoniens davant les munimens ["legiere armeure" trad. lat. levis armatura] ([BERS., XXXVI.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 72d]). |
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ART MILIT. HIST. ROMAINE Legere armure. "Troupes légères" : Aprés tu trouveras trop de foys cestui mot armeure legiere, si comme l’en diroit que Scipion et Hanibal transmistrent avant euls leur armeures legieres ; et ce n'est autre chose mes que leur chevaliers qui estoient legierement arméz et qui, combien que il fussent moins estables ou champ, poyent il courir et sallir, envaïr et fuyr plus que les autres quant li cas s’i donnoit. ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). Et li roys d’autre part, quant il vit les banierez des enemis, mist hors ses copiez et si mist davant la cloyson une partie de sa legiere armeure et puys mist toute sa force des Macedoniens davant les munimens ["legiere armeure" trad. lat. levis armatura] ([BERS., XXXVI.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 72d]). |
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A. - | "Devin qui examinait les entrailles des bêtes sacrifiées afin de prédire l'avenir" (synon. aruspicien) : Touz ceulz sacrificez furent alegrez, si que la ou l’en ot sacrifié des premiez hostiez, li aruspice [trad. lat. haruspex] respondirent que par ycelez estoyt signifiee la dilatation de l’empire rommayn et avequez ce victoire et triomphe ([BERS., XXXVI.1, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 66d]). ...et dist on que li aruspites [trad. lat. haruspex] qui regardoit le sort monstra a Decius que le chief du foye de l’oistie estoit trenchié et que autrement le sacrefice n’estoit acceptable aus diex ([BERS., VIII.9, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 147d]). Il fist regarder es entrailles de la beste qu’il avoit sacreffiee par un aruspice, c’est assavoir .i. adevineur qui juge par les entrailles des bestes sacreffiees, qui avoit a non Postunius ["un aruspice... sacreffiees" trad. lat. haruspex] ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.24, f° 83a]). |
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A. - | "Devin qui examinait les entrailles des bêtes sacrifiées afin de prédire l'avenir" (synon. aruspicien) : Touz ceulz sacrificez furent alegrez, si que la ou l’en ot sacrifié des premiez hostiez, li aruspice [trad. lat. haruspex] respondirent que par ycelez estoyt signifiee la dilatation de l’empire rommayn et avequez ce victoire et triomphe ([BERS., XXXVI.1, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 66d]). ...et dist on que li aruspites [trad. lat. haruspex] qui regardoit le sort monstra a Decius que le chief du foye de l’oistie estoit trenchié et que autrement le sacrefice n’estoit acceptable aus diex ([BERS., VIII.9, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 147d]). Il fist regarder es entrailles de la beste qu’il avoit sacreffiee par un aruspice, c’est assavoir .i. adevineur qui juge par les entrailles des bestes sacreffiees, qui avoit a non Postunius ["un aruspice... sacreffiees" trad. lat. haruspex] ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.24, f° 83a]). |
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RELIG. ROMAINE "Devin qui examinait les entrailles des bêtes sacrifiées afin de prédire l'avenir" (synon. aruspice) : Si furent ces prodiges procurez par plus grans sacrefices du commandement des aruspiciens [trad. lat. haruspex], et fu ordonnee supplicacion a tous yceulz dieux ausquelz oreillers et coisins apartenoient ([BERS., XXIV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 247a]). Par quoy il appert que des promesses devant dittes de ses diex il n’est pas chose certainne se elles furent ainssi en verité ou se elles furent fainttes ; et pareillement puest on juger des fais dis de ces aruspiciens ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.24, glose, f° 85c]). |
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HIST. ROMAINE "Temple inviolable servant de refuge à des personnes poursuivies" : Et en cele meysme fin de peupler la cité fit Romulus un temple que il apele asile et ordena que quelque personne, fust estrange ou prive[e], franche ou serve, quelque que [sic] chose que elle eust fait qui au dit temple s’en volist fuyr et demorer en la dicte cité de Rome, que ele fut franche et quipte des lores en avant ["un temple que il apele asile" trad. lat. asylum] ([BERS., I.8, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 165c]). Incidence : Asile fu du lieu ou du boys en la cité de Romme previlegiee car quiconques s’en fuioit en yceli il estoit sauf de quelque crime qu’il eust fait ([BERS., c.1354-1359, ms. London, British Libr., Royal 15.D.VI [ms. de la fin du 14e s.], livre I, chap. 13, f° 15c]). Romulus et Remus firent .i. asille [trad. lat. asylum] a Romme, c’est a dire un temple de seurté auquel quiconques y fuiroit feust mis et tenus en seurté et delivre de tout crisme ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, I.34, f° 39b]). |
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HIST. ROMAINE "Temple inviolable servant de refuge à des personnes poursuivies" : Et en cele meysme fin de peupler la cité fit Romulus un temple que il apele asile et ordena que quelque personne, fust estrange ou prive[e], franche ou serve, quelque que [sic] chose que elle eust fait qui au dit temple s’en volist fuyr et demorer en la dicte cité de Rome, que ele fut franche et quipte des lores en avant ["un temple que il apele asile" trad. lat. asylum] ([BERS., I.8, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 165c]). Incidence : Asile fu du lieu ou du boys en la cité de Romme previlegiee car quiconques s’en fuioit en yceli il estoit sauf de quelque crime qu’il eust fait ([BERS., c.1354-1359, ms. London, British Libr., Royal 15.D.VI [ms. de la fin du 14e s.], livre I, chap. 13, f° 15c]). Romulus et Remus firent .i. asille [trad. lat. asylum] a Romme, c’est a dire un temple de seurté auquel quiconques y fuiroit feust mis et tenus en seurté et delivre de tout crisme ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, I.34, f° 39b]). |
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HIST. ROMAINE NUMISM. "Monnaie romaine de peu de valeur" : ...et L. Minucius, li prefecz dessus ditz qui la chose avoyt descouverte, fut guerredonnez d’un beuf dorez dehors la porte Trigemine, la quele chose ne despleut pas a plebe, pour ce car il leur distribua le froment melieyn, et si leur donna chascun muy pour un asse [trad. lat. as] ([BERS., IV.16, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 255d]). Aucuns dient que asses ou assis segnefie maille ; et ainsi .v. cens asses ne seroient que .v. cens mailles, mais Papie dist que c’est un pois qui vault douze onces et l’appelle livre [asses et assis dans "asses ou assis" sont soulignés dans le ms. Faut-il alors voir dans l'occ. suivante non soulignée de "asses" un subst. latin ?] ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, IV.3.11, glose, f° 197a-b]). |
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HIST. ROMAINE THÉÂTRE "Sorte de pièce de théâtre" : Et aprés ce acoustuma l’en que li enfant chantassent avec les menestrex, et commença l’en a faire fables et reciter satires et a composer exordes et diz de bouche ; si en y ot aucuns appellez atailliains [trad. lat. atellana] ([BERS., VII.2, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 129b]). |
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HIST. ROMAINE "Divination par l'observation du vol ou du chant des oiseaux" (synon. augurement, auguriation, augurerie, augurie) : Si fu ordené que sur ce il enquerroyent la volunté des dieux par les augures et par les devinallez des oyseaus, de la quelle l’en usoyt forment a celluy temps ["par les augures et par les devinallez des oyseaus" trad. lat. auguriis] ([BERS., I.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 164c]). ...par augure, c'est a dire par adevinement ou chant des oyseaulz [l'ensemble trad. lat. augurium] ([MIÉLOT, Romuleon, 1460, I.10]). ...finablement s'accorderent que les deux esleussent par augures, c'est maniere de devinement, lequel devroit imposer le nom a la nouvelle cité ["augures, c'est maniere de devinement" trad. lat. augurium] ([MAMEROT, Romuleon, 1466, I.10, f° 22d]). |
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HIST. ROMAINE "Prêtre romain chargé de prédire l'avenir par l'observation de certains signes, en particulier le vol et le chant des oiseaux" (synon. augureur, augurien) : Dont li Romain avoient touz jours un perpetuel office ou il establissoient des plus sollempneles personnes que il eussent qui regardoit et pronosticoit de leur aventures par la science des oiseaus, et celui estoit appelés augur, et la consideration que il fesoit estoit appellee auguremens ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159c-d]). Et combien que il y eust .iii. signes qui li apparurent qui li signiffioient .iii. maleurtez a avenir selon le jugement des augures ou adavineurs, toutevoyes Orose n’en fait nulle mencion ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, III.21, glose, f° 153c-d]). Et celi qui faisoit ces auguremens estoit apelés augur et estoit une digneté a Romme qui duroit a vie. ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, IV.29, glose, f° 218b]). Pour miex encore entendre la lectre, est assavoir que augures sont ceuls qui se cognoissent ou chant et ou vol des oisiaux ; et estoient jadis moult honnoré, si come il appert en cest livre en pluseurs liex ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, I.1.1, f° 4c]). Translateur : Ces augures habitient en la hautesce du Capitole, et la maison de cestui Claudius estoit en une montaigne de la cité et pour tant empeschoit elle les regars des auguriens a regarder voler les oyseaulx esquelz il faisient leurs jugemens de augure. ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, VIII.2.1, f° 313a]). Et combien qu’il eut entendu en chemin avant qu’il arrivast en Italie que ledit Anthoine avoit esté creé augur [trad. lat. augur], neantmoins sil luy estoit il bien advis qu’il avoit cause souffissant de aler devers lesdittes communaultés et villes... ([GAGUIN, Comment. César, 1485, VIII.50, f° 136]). Comme en une haulte tour qui estoit a Romme en la quelle estoit ordonné les angures [sic] [trad. lat. augur], qui sont divinateurs ou pronostiqueurs de la disposition future du temps par le chant et vol des oyseaulx, illec faire leurs choses et jugemens, lesqueulx angures eussent commandé a Titus Claudius Centimasus, lequel avoit plusieurs maisons au mont Celion, desquelles aulcunes pour leurs haultesses empeschoyent lesdictz angures a faire leurs jugemens... ([MIFFANT, c.1500, III.66]). |
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HIST. ROMAINE "Divination par l'observation du vol ou du chant des oiseaux" (synon. augure1, auguriation, augurerie, augurie) : Dont li Romain avoient touz jours un perpetuel office ou il establissoient des plus sollempneles personnes que il eussent qui regardoit et pronosticoit de leur aventures par la science des oiseaus, et celui estoit appelés augur, et la consideration que il fesoit estoit appellee auguremens ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159c-d]). Si que donques auguremens estoit l'inquisition de la verité de certaine chose future par la signification des oysiaus, augur estoit celui prestre ou prophete qui la chose enqueroit ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). ...mes quant il oÿt que il voloyt que les diex fussent de ce conseilles par augurement, c’est par la science de deviner par les oyseaus, si comme jadis avoyt esté fait quant Romulus fu faiz roys de Rome, si fu apelez li augurerez... ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). ...ilz eslurent a savoir par augurement, qui est une fourme de adavination qui se fait ou par chans d’oiseaux ou par adavinemens, le quel devroit seignourir ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.14, glose, f° 57c]). Translateur : Mais pource que mencion est faicte en ce paraphe des augures et des auguremens, demandroit aucuns ce est chose licite de devinier ou prenostiquer des choses a venir par auguremens ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, VIII.2.1, glose, f° 313c]). |
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HIST. ROMAINE "Divination par l'observation du vol ou du chant des oiseaux" (synon. augure1, auguriation, augurerie, augurie) : Dont li Romain avoient touz jours un perpetuel office ou il establissoient des plus sollempneles personnes que il eussent qui regardoit et pronosticoit de leur aventures par la science des oiseaus, et celui estoit appelés augur, et la consideration que il fesoit estoit appellee auguremens ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159c-d]). Si que donques auguremens estoit l'inquisition de la verité de certaine chose future par la signification des oysiaus, augur estoit celui prestre ou prophete qui la chose enqueroit ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). ...mes quant il oÿt que il voloyt que les diex fussent de ce conseilles par augurement, c’est par la science de deviner par les oyseaus, si comme jadis avoyt esté fait quant Romulus fu faiz roys de Rome, si fu apelez li augurerez... ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). ...ilz eslurent a savoir par augurement, qui est une fourme de adavination qui se fait ou par chans d’oiseaux ou par adavinemens, le quel devroit seignourir ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.14, glose, f° 57c]). Translateur : Mais pource que mencion est faicte en ce paraphe des augures et des auguremens, demandroit aucuns ce est chose licite de devinier ou prenostiquer des choses a venir par auguremens ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, VIII.2.1, glose, f° 313c]). |
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HIST. ROMAINE "Divination par l'observation du vol ou du chant des oiseaux" (synon. augure1, auguriation, augurerie, augurie) : Dont li Romain avoient touz jours un perpetuel office ou il establissoient des plus sollempneles personnes que il eussent qui regardoit et pronosticoit de leur aventures par la science des oiseaus, et celui estoit appelés augur, et la consideration que il fesoit estoit appellee auguremens ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159c-d]). Si que donques auguremens estoit l'inquisition de la verité de certaine chose future par la signification des oysiaus, augur estoit celui prestre ou prophete qui la chose enqueroit ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). ...mes quant il oÿt que il voloyt que les diex fussent de ce conseilles par augurement, c’est par la science de deviner par les oyseaus, si comme jadis avoyt esté fait quant Romulus fu faiz roys de Rome, si fu apelez li augurerez... ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). ...ilz eslurent a savoir par augurement, qui est une fourme de adavination qui se fait ou par chans d’oiseaux ou par adavinemens, le quel devroit seignourir ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.14, glose, f° 57c]). Translateur : Mais pource que mencion est faicte en ce paraphe des augures et des auguremens, demandroit aucuns ce est chose licite de devinier ou prenostiquer des choses a venir par auguremens ([NIC. GONESSE, Val. Max., 1383-1401, VIII.2.1, glose, f° 313c]). |
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HIST. ROMAINE "Divination par l'observation du vol ou du chant des oiseaux" (synon. augure1, augurement, auguriation, augurie) : Ainssi fu Numez declerés estre roys et descendit tant tost en temple de Jovis ; et au dit augurieres, en signe de heneur et de grace, fu otroyé perpetuelement l’office de la prestrie de augurerie ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). |
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HIST. ROMAINE "Prêtre romain chargé de prédire l'avenir par l'observation de certains signes, en particulier le vol et le chant des oiseaux" (synon. augure2, augurien) : ...mes quant il oÿt que il voloyt que les diex fussent de ce conseilles par augurement, c’est par la science de deviner par les oyseaus si comme jadis avoyt esté fait quant Romulus fu faiz roys de Rome, si fu apelez li augurerez [trad. lat. augur] qui a pris Nume et le mena en haut en la tour du Capitole et le fit soyr sus une perre et tourner le visage vers meydi ; et li augurieres [trad. lat. augur] se sist a la senestre de luy, la teste coverte, tenans en sa meyn un baston tort sans neu, lequel il apeloyt litue ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). Lors li augurierez dit par paroles ques signes et ques auspices il vouloyt estre demoustrés, les quels Jupiter li a demoustrés et tremis en declarant que Numez estoyt dignes d’estre roys de Romayns. Ainssi fu Numez declerés estre roys et descendit tant tost en temple de Jovis ; et au dit augurieres, en signe de heneur et de grace, fu otroyé perpetuelement l’office de la prestrie de augurerie ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). |
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HIST. ROMAINE "Prêtre romain chargé de prédire l'avenir par l'observation de certains signes, en particulier le vol et le chant des oiseaux" (synon. augure2, augurien) : ...mes quant il oÿt que il voloyt que les diex fussent de ce conseilles par augurement, c’est par la science de deviner par les oyseaus si comme jadis avoyt esté fait quant Romulus fu faiz roys de Rome, si fu apelez li augurerez [trad. lat. augur] qui a pris Nume et le mena en haut en la tour du Capitole et le fit soyr sus une perre et tourner le visage vers meydi ; et li augurieres [trad. lat. augur] se sist a la senestre de luy, la teste coverte, tenans en sa meyn un baston tort sans neu, lequel il apeloyt litue ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). Lors li augurierez dit par paroles ques signes et ques auspices il vouloyt estre demoustrés, les quels Jupiter li a demoustrés et tremis en declarant que Numez estoyt dignes d’estre roys de Romayns. Ainssi fu Numez declerés estre roys et descendit tant tost en temple de Jovis ; et au dit augurieres, en signe de heneur et de grace, fu otroyé perpetuelement l’office de la prestrie de augurerie ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). |
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1. | "Signe par lequel on prédit l'avenir, tiré de l'observation des oiseaux" : Si que donques auguremens estoit l'inquisition de la verité de certaine chose future par la signification des oysiaus, augur estoit celui prestre ou prophete qui la chose enqueroit, auspice estoit ceu qui en avenoit, chose auspiquee estoit celle qui deuement celebree, regardee et pronostiquee estoit, et chose inauguree estoit celle, ou fust lieus ou personne, qui au diex consacree et dediee touz jours perseveroit. ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). |
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- | Tenter les auspices. "Chercher les présages à l'aide de l'observation du vol des oiseaux avant d'entreprendre une action" : Et en une nuit aprés ce que il eust bone diligence a temptier les auspicez, il se partit de ses tentez a fin que, tout avant que li enemi le peusset sentir, il peust eslire et prendre le lieu qui li pleroyt. ([BERS., XXXIV.13, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 36a]). |
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- | En partic. "Présage heureux établi à partir de l'observation du vol des oiseaux" : Et sachiés car de cestui mot se derivoit un autre que l’en dit ausp[i]ce ou chose auspiquee, et souvent trouveréz que aucune chose est faite par les auspitez de la chose publique ou du peuple romain ou d'un duc tel ou tel ; et ce n'est autre chose mes eur ou fortune ou felicité ou bon commencement. Et ainsi il appelloient une chose auspiquee quant celle chose estoit commenciee et establie deuement par la volenté des diex, notifiee par la demoustrance des oysiaus. ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). |
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2. | P. ext. "Signe d'après lequel on prédit l'avenir ; présage" : Lors li augurierez dit par paroles ques signes et ques auspices il vouloyt estre demoustrés, les quels Jupiter li a demoustrés et tremis en declarant que Numez estoyt dignes d’estre roys de Romayns. ["signes et auspices" trad. lat. auspicia] ([BERS., I.18, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 169b]). Il est assavoir que Valerius entent par auspice aucun signe ou demonstracion de aucune nouvelleté au commencement d’aucune besoigne, lequel signe puet bonne aventure ou male segnefier, si comme il appert par les exemples ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, lacune de I.1.Ext.4 à I.4.2, f° 24b-c]). |
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2. | P. ext. "Divination ; prophétie" : Ore avint ainsi que les auspites [trad. lat. auspicia] fussent refait et les solennitez des elections renouveleez, la choze publique revint a interregne et furent entreroy M. Maulius Capitolinus, Servius Sulpicius, Camelius Valerius Potitus ([BERS., VI.5, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 114d]). Mais quel est cel auspice ou divinacion qu’il dient avoir esté tres bel, duquel j’ay parlé .i. po ci devant, c’est assavoir que Mars Terminus et Juventas ne se vouldrent partir de leurs liex pour faire lieu a Jupiter le roy des diex ? ["auspice ou divinacion" trad. lat. auspicium] ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, IV.29, f° 217b]). Se vos eussiés eu divers auspices Glose : c’est a dire divers respons des augures par le regart du vol Tiexte : des oysiaus ou des sacrefices, auquel auspice eut on regardé ou aus auspices du preteur ou du consule ? ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, II.8.2, texte et glose, f° 130b]). |
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A. - | Empl. intrans. "Pratiquer la divination" : Le plebe, oÿe cete response, fut forment indignee, pour ce quar il sembloyt que l’en les donnoyt pouoir auspiquer et fere argumens, come ceux qui estoyent haÿ et mesprisé des diex non mortiex ["auspiquer... argumens" trad. lat. auspicari] ([BERS., IV.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 251a]). ...et par expecial le duc Quincius par soy Archidamus pour le quel il avoit appousé son propre corps aus javeloz des enemis, quant il l’avoyt une foyz veu en la batalle usant d’office d’empereur, auspicant [trad. lat. auspicare] droit a maniere d’un prestre ou d’un prophete... ([BERS., XXXV.48, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 65d]). |
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A. - | Empl. intrans. "Pratiquer la divination" : Le plebe, oÿe cete response, fut forment indignee, pour ce quar il sembloyt que l’en les donnoyt pouoir auspiquer et fere argumens, come ceux qui estoyent haÿ et mesprisé des diex non mortiex ["auspiquer... argumens" trad. lat. auspicari] ([BERS., IV.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 251a]). ...et par expecial le duc Quincius par soy Archidamus pour le quel il avoit appousé son propre corps aus javeloz des enemis, quant il l’avoyt une foyz veu en la batalle usant d’office d’empereur, auspicant [trad. lat. auspicare] droit a maniere d’un prestre ou d’un prophete... ([BERS., XXXV.48, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 65d]). |
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B. - | Part. passé en empl. adj. Chose auspiquee. "Action entreprise ou en passe de l'être après divination" : Si que donques auguremens estoit l'inquisition de la verité de certaine chose future par la signification des oysiaus, augur estoit celui prestre ou prophete qui la chose enqueroit, auspice estoit ceu qui en avenoit, chose auspiquee estoit celle qui deuement celebree, regardee et pronostiquee estoit ([BERS., glossaire, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 159d]). Et augurement estoit l’inguisicion [sic] de la chose dont l’e[n] vouloit savoir l’avenement. Et quant elle estoit dehuement commencee selon l’augurement, l’en disoit que elle estoit auspiquee ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, IV.29, glose, f° 218b]). |
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RELIG. ROMAINE "Fêtes que les Romains célébraient en l'honneur de Bacchus" : A L. Duromus, le preteur, auquel estoit avenue la province de Puille, fut objetee la question des bachanales [trad. lat. bacchanalia] dont l'en a fait mencion sus avant ([BERS., XXXIX.41, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 476b]). ...et fut decrettee a tous les deux consulx la question et l'enqueste des conjuracions, car ung prestre grec et devineur vint en Toscane, lequel faisoit occultement aulcuns sacrifices qui estoient appelléz bachanailles [trad. lat. quedam sacrificia que bachanalia vocabantur], et par vins et viandes provocquoit les corages de pluseurs a ces sacrifices ([MAMEROT, Romuleon D., 1466, 67]). |
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HIST. ROMAINE "Édifice public" une occ. unique dans un contexte peu explicite ne permet pas de préciser davantage la définition : ...en un meisme temps sept establies ou .vii. cauvernes (...) assirent ; et aprés ce s’espandit li feux par pluseurs privés edifices, quar lors il n’y avoit nulles basiliques [trad. lat. basilica]. ([BERS., XXVI.27, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 281c]). |
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"Ville ou territoire occupés et administrés par une autorité politique en dehors de ses frontières" (synon. cologne, colone, colonie) : Et pour soy fit il une autre cité soz celi mont que l’en disoyt albeyn, la quele il apela Albelongue. Emprés par l’espace de trente ans fit il une colonie, c’est a dire une bastite, entre Albelongue et Lavinie ["une colonie... bastite" trad. lat. colonia] ([BERS., I.3, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 163c]). En celuy an meysmes, deus colonies ou bastides romeynes, c’estoient Pomece et Core, se sont reliees et rendues ["colonies ou bastides" trad. lat. colonia] ([BERS., II.16, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 194d]). En celi an, le peuple de la colonie ou de la bastide apelee Signe, qui jadis par le roy Tarquin avoyt esté ilecquez meue de Romme pour habiter, fust derrecheph a Romme ramenez ["de la colonie ou de la bastide" trad. lat. colonia] ([BERS., II.21, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 196c]). |
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"Ville ou territoire occupés et administrés par une autorité politique en dehors de ses frontières" (synon. cologne, colone, colonie) : Et pour soy fit il une autre cité soz celi mont que l’en disoyt albeyn, la quele il apela Albelongue. Emprés par l’espace de trente ans fit il une colonie, c’est a dire une bastite, entre Albelongue et Lavinie ["une colonie... bastite" trad. lat. colonia] ([BERS., I.3, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 163c]). En celuy an meysmes, deus colonies ou bastides romeynes, c’estoient Pomece et Core, se sont reliees et rendues ["colonies ou bastides" trad. lat. colonia] ([BERS., II.16, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 194d]). En celi an, le peuple de la colonie ou de la bastide apelee Signe, qui jadis par le roy Tarquin avoyt esté ilecquez meue de Romme pour habiter, fust derrecheph a Romme ramenez ["de la colonie ou de la bastide" trad. lat. colonia] ([BERS., II.21, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 196c]). |
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"Ville ou territoire occupés et administrés par une autorité politique en dehors de ses frontières" (synon. cologne, colone, colonie) : Et pour soy fit il une autre cité soz celi mont que l’en disoyt albeyn, la quele il apela Albelongue. Emprés par l’espace de trente ans fit il une colonie, c’est a dire une bastite, entre Albelongue et Lavinie ["une colonie... bastite" trad. lat. colonia] ([BERS., I.3, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 163c]). En celuy an meysmes, deus colonies ou bastides romeynes, c’estoient Pomece et Core, se sont reliees et rendues ["colonies ou bastides" trad. lat. colonia] ([BERS., II.16, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 194d]). En celi an, le peuple de la colonie ou de la bastide apelee Signe, qui jadis par le roy Tarquin avoyt esté ilecquez meue de Romme pour habiter, fust derrecheph a Romme ramenez ["de la colonie ou de la bastide" trad. lat. colonia] ([BERS., II.21, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 196c]). |
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MAR. "Éperon de navire" : Les nefs des Anciates fu une partie mise avec le navire romain et l’autre partie fut arse, mes que tant que des becz [trad. lat. rostrum] d’icelle l’en aourna .i. temple qui estoit ou marchié, le quelz, pour occasion des dis becs, fu appellés rostres des lors en avant. ([BERS., VIII.14, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 150a]). Qu’est aussi prorostres, il est assez desclairié devant, car c’estoit le lieu ou estoient les becs des galees prises par les Romains ; et la on donnoit les offices de Rome. Si y avoit souvent assez de debas et de contencions ([SIM. HESDIN, Val. Max., 1375-1383, IV.1.12, glose, f° 188a]). |
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HIST. ROMAINE "Insigne honorifique porté autour du cou par les jeunes garçons à Rome" : Et que nous tuit li senateur aportons en publique ou jour de demain tout l’or et l’argent signé que nous pourrons avoyr, et que chascun ne retiengne fors que aniaux pour soy, pour sa femme et pour ses enfans, et bulles [trad. lat. bulla] pour son filz ([BERS., XXVI.36, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 284c]). Et tout aussi comme cel habit estoit vestement de homme de auctorité tel comme de magistrat, tout aussi estoit la bulle signe de triumphe et de victoire a ceulz qui la portoient. Et de la vint la coustume que les enffens des nobles commencierent a user de bulle et de celle noble cote qui s’appelle prestexte. Et est la bulle ainssi comme ces choses que l’en porte pendues au col a une chayenne, si comme un escu, i. escuer, .i. cerf et autres enseignes que l’e[n] porte au jour de huy. ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, III.15, glose, f° 125a]). ...un chascun bailla telement tout ce qu’il avoit que il ne demoura a .i. chacun que .i. annel d’or et une seule bulle, qui estoit le mescheant signe de dignité [trad. lat. singulasque bullas, mirabilia dignitatis insignia] ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, II.19, f° 142c]). ...a chascun ne demoura que une bulle et autant a leurs enfans, c’est a dire une ensaigne que ilz pendoient a leurs colz, comme l’en peut maintenant voir ces escuz et les autres ensengnes que l’en pent aus colz ([RAOUL DE PRESLES, Cité de Dieu, 1371-1375, ms. Paris, B.N., fr. 22912, III.19, glose, f° 144c]). le senat ne laissa pour lui riens d'or fors tant seulement les propres aneaulz de leurs dois et leurs bules [trad. lat. bulla], et estoient leurs enseignes de dignité miserables plus que les autres ordres ([MIÉLOT, Romuleon, 1460, IV.29]). |
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HIST. ROMAINE "Messager, ambassadeur" : Le consul desja covroyt son corps quant l’en li denonça que le caduceateur [trad. lat. caduceator] Phelipe estoit venuz ([BERS., XXXI.39, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 13b]). Par celi temps meismez un caduceateur [trad. lat. caduceator] vint de par Anthioche au consul, li quel empetra par Scipion que le roy peust envoyer devers le consul orateurs et trayteurs ([BERS., XXXVII.45, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 95b]). |
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HIST. ROMAINE "Messager, ambassadeur" : Le consul desja covroyt son corps quant l’en li denonça que le caduceateur [trad. lat. caduceator] Phelipe estoit venuz ([BERS., XXXI.39, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 13b]). Par celi temps meismez un caduceateur [trad. lat. caduceator] vint de par Anthioche au consul, li quel empetra par Scipion que le roy peust envoyer devers le consul orateurs et trayteurs ([BERS., XXXVII.45, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 95b]). |
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"Le premier jour de chaque mois" : Et furent creé consul de cele annee L. Ebucius P. Servilius et liquel en kalendes sextilez, quar lors se commençoit li ans par celuy temps, comencerent leur consulat ([BERS., III.6, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 218d]). Kalendier est dit de kalendes quy sont le premier jour de chascun moys de l'an, et sont dittes kalendes de "kalo" en grec, c'est a dire "je appelle" en latin, pour ce que selon la coustume des Rommains, oudit premier jour ung evesque des temples de leurs ydoles souloit monter sur une haulte tour et, luy veullant anuncher l'eage de la lune en ce jour ou le commenchement du moys, disoit pluseurs foys "kalo", c'est a dire "je vous appelle une fois, deux fois, trois fois, venéz ça et oyéz l'eage de la lune ou le commenchement du mois". Pour tant celluy jour fu dit kalendes sicomme vocacions. ([MIÉLOT, Ampliacions, 1460, f° 429d]). |
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- | nieme kalendes + adj. dérivé du nom du mois : Ore est il ainsi que li evesque avoient mis en recelement et en oubli pluseurs sollempnitez, a fin que les courages de la multitude fussent tousjours plus obligiez a eulz, si comme estoit li jours des quinsimes kalandes sextilles ["li jours... sextilles" trad. lat. dies a. D. XV Kal. Sextiles] ([BERS., VI.1, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., fr. 263, f° 113c]). |
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HIST. ROMAINE "Personne qui se présente vêtue de blanc à une élection pour briguer une fonction" (synon. blanc2, blanchi) : Sur toutez chousez li frere des candidiéz [trad. lat. candidatus] desus dicz acre[s]soyent le debat ([BERS., XXXV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 53a]). Au jour des comicez et des elections, ceux qui demandient les officez venient en publique, vestu de robe blanche, apelé blanchi ou candidé ([BERS., c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 231b]). [note marginale] |
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HIST. ROMAINE "Personne qui se présente vêtue de blanc à une élection pour briguer une fonction" (synon. blanc2, blanchi) : Sur toutez chousez li frere des candidiéz [trad. lat. candidatus] desus dicz acre[s]soyent le debat ([BERS., XXXV.10, c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 53a]). Au jour des comicez et des elections, ceux qui demandient les officez venient en publique, vestu de robe blanche, apelé blanchi ou candidé ([BERS., c.1354-1359, ms. Paris, B.N.F., nouv. acq. fr. 27401, f° 231b]). [note marginale] |
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