| [1]
Vous doncques plusieurs poez interroguer et dire : (r)George, quel tiltre doncques ou precieux vestement gardes tu pour ce roy Charles, qui, apréz tant de haulz noms reboutéz par toy, nous tiens les cuers en suspense pour en sçavoir la queue ? Dy nous et impose fin a ces argumens, et nous declaires quel precieux formail tu mettras au front de ce roy...» (CHASTELL., Chron. IV D., c.1461-1472, 318). |
| [2]
Estudians parchoivent souvent ceste maniere de ravisement en voullant faire aulcune chose de subtillité. Aussi font li peintre, comme ie tiens, et aultre de mestiers soubtils qui gisent en fortes ymaginations. (* *, 39). |
| [3]
Le lieu munist peu se l'esperit de ferveur n'y est present ; ne ne durera point telle paix longuement qui est quise par dehors, se l'estat du cuer vacque de vray fondement, c'est a dire se tu ne te tiens en moy (Internele consol. P., 1447, 151). |
| [4]
Va fere une cource, beaul sire, Pour sçavoir se tu orras dire Quelque chose toichant mon cas. Pran les grans oreilles Midas Et les tiens droictes et ouvertes, Et tu en ourras de bien vertes; Mais ne faiz pas semblans de rien. (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 170). |
| [5]
Qui as tu dit dolant hahay! Certe or y esteis trop meschant, Qui as plus chier les tiens enfans Que tu n'aie l'ame de ty (Sept péchés C., c.1300-1350 [p.1478], 236). |
| [6]
...je tiens plus saiges Les amoureux de ceste ville, Qui ne se font point tant abilles Qu'il se vuellent pour amour batre. Il vault mieulx autrement s'esbatre Que de recevoir tel tatyn. (Lord. Tart Ab. L., c.1450-1465, 169). |
| [7]
De quoy me sert Argent que tiens? Ne fault il pas que je l'emploie, Et que je en aulmente mes biens, Et que je en sustante ma vie? (OLIOU, Mess. Arg. A., c.1470, 480). |
| [8]
...«Tant que ton secrept as en ton cuer sans l'avoir descouvert, tu le tiens en ta prison ; mais si tost que tu l'as desclos a aultre il le tient en la scienne.» (Chast. Vergier S., c.1450-1480, 81). |
| [9]
Et avant que le roy Baudoyn s'en retournast, Salhadin luy dist ainsy : «Baudoyn, beau sire», fet il, «pourquoy menés vous guerre contre moy ? Considerés vous point la grand puissance de Babilonne, Egypte, Damas, Perse et de la pluspart de Surye, que je tiens en ma commandise...» (Saladin C., c.1465-1468, 38). |
| [10]
...et si te dy que ains que je consentisse ad ce que tu penses, je te destruiroye et defferoye de tous tes membres l'un après l'autre, et ta cher a beaux petis morceaux, et les mengeroye. Et si te dy, et de cela te tiens toute seure, que il te fault faire de deux parties l'une : ou tu feras du tout a ma volunte, ou il te fault de doleureuse mort morir. (LA CEPEDE, Paris Vienne K., 1432, 210). |
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Attestation de 