| [1]
BRUYT. Toute danrée monte, Mais la tienne dechait tousjours. CUIDER. Beau Dieu! Je l'ay veu en tel cours! Comment chait elle ainsi doncques? (Pipée R., c.1470-1480, 162). |
| [2]
Vous quil estes ses consantans [de Lucifer], Ne vous tienne heure ne temps, La juz descendréz en l'abisme. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 9). |
| [3]
Je le feray tost confuter, Et je vous diray par quel guise. Nous devons Cesar ung service, Les censives, vous le savéz, Et discenscïon vous avéz En disant : "Point ne devons estre Subjectz ce n'est au Roy celestre Et a ceulx quil tienne sa loy, Et Cesar est païen par foy." (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 163). |
| [4]
Avant, maistre damp vavassour, Que la male fievre vous tienne ! (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 181). |
| [5]
Le Dieu qui gouverne la nue, Sire Roy, vous tienne en sa grace ! (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 240). |
| [6]
Armez vous tous diligenment, Sy vous en yrez prestement Par les lieux de devocion Savoir se trouverez nul hon Qui tienne aultre loy que la nostre. Il leur fault aultre patenostre Aprandre qu'i ne l'ont aprinse. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 71). |
| [7]
...ce sunt les causes qui funt doubter et faire question assavoir mon se il est plus eslisible que tres bonne lay ait princey ou que tres bon homme le tienne. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 162). |
| [8]
Item, en mettant que pluseurs royalmes ou princeys soient selon ceste science et sans tel souverain, le remede contre les guerres est que chescun royalme ou cité tienne justice en soy et ne face injustice as estranges, et que il ait puissance d'armes pour soi garder et pour resister a ceulz qui le vouldroient injustement grever. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 294). |
| [9]
Scabie en hommes qui sont tres anciens, elle est de difficille cure ou impossible est y souffrir ablandir ou pallier qui tienne bon regime (GORDON, Prat., c.1451-1500, I,23). |
| [10]
Et se celluy qui a la tousse estoit povre et la tousse fust de cause froide, le premier experiment, c'est qu'il tienne bien fort son anhelit et bien souvent et tantost, il sera guery (GORDON, Prat., c.1451-1500, IV,4). |
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Attestation de 