C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tieng dans la Base des Partiels 

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[1] «...et bien considerez, ce tieng je que l'omme qui est marié ne puet bonnement ne lecitement laissier sa femme sans grant essoine qui nulle rigle ne observe, tant pour luy tenir compaignie et payer le droit de mariage comme pour garder son peuple en justice et nourir en union.» (Comte Artois S., c.1453-1467, 149).
[2] ...«Sire, assés tieng en vostre memoire que, ung jour qui passés est, moy et Gerart l'effant feismes une gagure. Effant l'appelle pour ce que bien l'a monstré, quant sur la fiance d'une femme a sa terre fourfaitte, et est mienne par la gagure que luy et moy avons eu ensamble...» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 16).
[3] LE MESEL. Sy voir que je le tieng a digne, De cire ma longeur li baille [... Saint Fiacre] A celle fin que il me vaille. (Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 35).
[4] Tieng la ! T'aras ce crocque poix. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 28).
[5] Tieng, Belzebut, fais bonne chiere A celle ame de la sorciere, Va, se le mez en plonc boullant, Fais ly souffrir de paine tant Que tu pourras, et je t'en prie. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 28).
[6] Et aussy je n'oseray mie Devers Lucifer retourner, Car s'il me tieng, maucepiler Me fera par mes compaignons (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 82).
[7] Or tieng, t'aras ce horion. Plus ne te fault de chaperon ! Je suis certain qu'onques bourrel N'esmouqua aussi bien hatrel. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 85).
[8] Je sçay bien que ce qu'as est nostre, Aultre fois le m'as bien monstré : Bien te sera remunéré. Entre, tieng toy sans varier. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 128).
[9] Oncques ne fu si esbahi De puis que tieng la prevosté Et que prevost fu ordonné Des Romains pour le regenter, Je ne vis fait tant a doubter Ne sentence autant perilleuse. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 174).
[10] Tu mistionnas le brevraige De fiel avec aisir amer Qu'on lui presentoit a goutter. Tieng, tieng, t'en auras ta saudée. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 240).

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