C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tent dans la Base des Partiels 

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[1] Et pour ce qu'en champ de battaille il y a partie assaillant, partie deffendant et juge diffinissant, nous mettrons Raison comme assaillant car elle tent tous jours a ce quy est le meilleur. (Traité S. Sacr. B., c.1451-1500, 146).
[2] N'est point a dire quant a la seconde raison que la personne qui tent a la fin de contemplation que i'ay par avant declairée, c'est a amer Dieu de tout son cuer souverainement (* *, 36).
[3] J'ai declaret aulcunement de double secret lieu et de double silence, l'un dedens l'ame, l'autre par dehors. Celui de dedens l'ame est celuy a qui avoir contemplation tent, au quel pourfite querir silence et solitude par dehors en la guise dessus ditte. (* *, 38).
[4] ...la naissance et racine de tous pechiés est concupiscence ou convoitise, qui tent a proufit terrien ou charnel plaisir (* *, 161).
[5] Mais l'ancien Ennemy contraire a tous biens ne cesse oncques de temptacion, ains jour et nuit tent griefz espiemens afin qu'il puisse aucun impourveü precipiter ou laz de deception. (Internele consol. P., 1447, 184).
[6] Quant il me souvient du vent, Je mettray ma capelluche, Car c'est ce que mon cuer tent Que de fourer bien m'aumuce. (Jeu quatre pers. L., 15e s., 181).
[7] ...et quant est de leurs doulcez et amiablez devisez, l'istorien n'en pense paz a traitier longuement, ainchois ne tent sinon a l'abregacion de la matiere (Comte Artois S., c.1453-1467, 121).
[8] Pere puissant dont la puissance excede, Ou tout bien tent, et dont tout bien procede, Roy eternel sans jamais prendre fin, Grace et salu a mes amys concede Et les pourvoix de si tres bon remede Que leur vouloir ne se torne a declin. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 666).
[9] Tent le col, chevalier Rommain, Ne te fain, Affin d'avoir mieulx la collee ; Je ne te fierray pas en vain. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 242).
[10] ...ceulz je puis respondre que tout ainsi comme l'ovrier de architeture ou maçonnage n'a mie fait les pierres et les estoffes, dont il bastist et ediffie le chastel ou maison, qu'il tent à perfaire et où il labeure, non obstant assemble les matieres ensemble, chascune où elle doit servir, selon la fin de l'entencion où il tent, aussi les brodeurs, qui font diverses divises, selon la soubtivité de leur ymaginacion, sanz faulte ne firent mie les soyes, l'or, ne les matieres, et ainsi d'aultres ouvrages, tout ainsi vrayement n'ay je mie fait toutes les matieres, de quoy le traittié de ma compilacion est composé (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V S. I, 1404, 191).

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