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Li quens de Forest fust mandé, Car ly contes l'ot commandé; Et les barons semblablement Qui tenoyent leur tenement Du noble conte de Poittiers Furent mandez, qui volentiers Vindrent trestous a la journee Que le conte avoit commandee. (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 113). |
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C'est de par Dieu qu'ilz [les moynes] sont bruÿs, Touz mors, exillez et destruys. Moult y avoit de licheours Et de faulx moynes pecheours, Qui ne tenoyent point la vie Ne l'ordre de leur abbaÿe. Se ton filz est mort avec eulx, N'en ayes marrison ne deulx; Tu sces qu'on dit communement: "Pour un pecheur perissent cent." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 241). |
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Aux prisonniers tantost [Gieffroy] s'en vient Et moult doulcement leur demande S'ilz sont né de Norhombelande, Et quel chose meffait avoient Et pour quoy la prison tenoyent. Ly un lui dit, pour le treü Qu'ilz orent au geant deü, Qui pas ne lui estoit paiez. Gieffroy respont: "Joyeux soyez, Joyeusement vous demenez; De son papier estez planez. Je l'ay occis et mis a mort, Jamais ne vous puet faire tort. Mort l'ay je mis en verité, Le treü vous ay je acquité." (COUDRETTE, Mélus. R., c. 1400, 278). |
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Tout veu et bien consideré Qu'i sont bien de VII a VIII mille, En eux ont mal deliberé Et ont bien le corage ville, Veu aussi qu'i tenoyent la ville, Puis a noz gens traicté donner. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 645). |
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...ledit appointtement duquel s'estoyent tenuz, tenoyent et tiennent contens, bien et entierement satisfait et remuneré moiennant lesdittes quictance et descharge (Trés. Reth. L., t.3, 1415-1490, 302). |
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...à maistre Anthoine Mathorus, potier d'Aix, et pour une grant symaire et deux petites, que a adobades, lesquelles estoient rompues et percées en tant que ne tenoyent vin (Comptes roi René A., t.2, 1417-1480, 334). |
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En chel an, fist le roy des Rommains une grande assamblée de gens d'armes d'une grande partie de chrestienté, pour résister à l'entreprise des hérites qui se tenoyent en la cité de Prade et à l'environ (Chron. anon. Ch. VI D.-A., c.1431, 310). |
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...et tellement se faisoyent crémir que nulx ne se osoit mettre sur les camps ès marches où il se tenoyent. (Chron. anon. Ch. VI D.-A., c.1431, 317). |
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...me samble bon, affin d'encore accroistre et multiplier nostre matiere tousjours ... prouffit des poursievans chevallerie, que adjoustons en ceste partie les manieres des cautelles et subtivetéz que ils tenoyent en leurs fais, lesquelles cautelles et subtivetés de chevallerie appellerent les anciens qui en ont parlé stratagemes d'armes, desquels dits stratagemes fist un propre livre un vaillant homme que on nomma Frontins (CHR. PIZ., Fais armes cheval., 1410, 39vø). |
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Attestation de 