C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de royalme dans la Base des Partiels 

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[1] ...au monde n'a point une plus belle dame, et ossi (...) il n'en y a point une plus povre, car le roy d'Esclavonnie pour sa beaulté la voeut avoir a femme, ce a quoy elle ne se voeut acorder. Et pour ce qu'elle l'a reffusé, il est entré en son royalme a force d'armes et en metant tout a l'espee. (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 132).
[2] A ces paroles, Mopsus, pour faire oublier a Jason sa melancolie, a lui se devisa du royalme de sa nativité et lui enquist de la nature du pays et de pluseurs choses (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 161).
[3] "Jason," dist Ysiphile, "quant auray je juste title de lamenter que maintenant? Se tout mon royalme perdoye, se tous mes tresors veioie perillier es habismes de la mer, ce ne me porteroit si grant anoyance que voir vostre depart..." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 175).
[4] ...pour ce que m'as deffendu Contre la maulvaise chinallie Contre sathan ton adversaire (...) Si te tien tout seur de venir Au jour d'uy dedans mon royalme (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 97).
[5] La description sera telle Que toute personne mortelle, Voire en tant qu'il touche homme et femme De quelconque terre ou royalme Qu'ilz soyent, se yront presenter, Sans ung tout seul en excepter, Dessoubs les prevosts ou baillis De leurs provinces et pays Ou dessoubs aultres officiers, Maieurs, viscontes ou justiciers. (MARCADé, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 17).
[6] ...il [Pilate] vous mandes Que Jhesus que icy menions pris, Que l'on appelle Jhesucrist, Soit par vous jugier a mort, Quar es Juïfz a fait grant tort, Et aussy il vous destruit vostre royalme. Bien en avés ouyr le diffame. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 93).
[7] Adont respondit LE SIMPLE AGNIAUL Contre les faulx et desleault : De puissance n'a point sur moy, Se de Dieu prestee ne t'estoit. Mon royalme n'est pas de ce monde, Mais est ou ciel la sur le monde. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 97).
[8] En une, ce est assavoir en royalme, ou un seul tient le souverain princey et est monarche; et en chescune des II. autres, qui sunt aristocracie et commune policie, pluseurs tiennent le princey. (ORESME, Ycon. Arist. M., 1374, 807).
[9] Par quoy il s'ensuit que ce est inconvenient et chose denaturele ou hors nature que un homme soit roy d'un royalme et qu'il soit de estrange païs et principalment d'autre gent, d'autre nation et d'autre lignage. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 72).
[10] D'autre partie, I. royalme ne est pas comme une possession propre seroit ou une rente familiare, mes est dignité et une seigneurie et honnourableté qui requiert industrie de gouvener [ l. gouverner ] et garder le bien commun du peuple. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 109).

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