| [1]
Traï seras, faulx ribaut natre ! Ne lairay ja par enchantement A me vangier de l'oignement Que faulcement perdu m'as fait. (Myst. Pass. Amb. R., c.1474-1500, 48). |
| [2]
Alés dom toust, sanglant ribaut, Et gardés que en tout l'empire N'aye homme qui contredie A tenir chacun noustre secte. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 71). |
| [3]
Sanglant ribaut fi de putaim, Je boute dessus vous la maim, Fau trictre larom crestïent. Je puisse enragier comme ung chient Cy ne vous garde de vouler. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 171). |
| [4]
Ribaut tourier, es tu yci ? Tu en as dom leissé fouyr Les prisomnyers que t'ay baillié ? (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 173). |
| [5]
Venés tous vouer le fau crestïent Et pour esprés le ribaut trictre, Sebastient [l. Sebastient,] fau sacrilège, Qui a nous dieulx tous renoyés. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 176). |
| [6]
Le ribaut a esté furbis Si bien que de dormir n'a garde. (Myst. st Sébast. M., c.1451-1500, 197). |
| [7]
Or parle SEINT PIERRE es Juis. Segnieurs, que volés a mon mestre ? Le mes tornés, s'i puet estre. Encor porte secte espee, Bien pouray donné estrene ! A sscy ribaut oteray l'oreylie, Certe, tel cop li balieray Que l'oreylie li oteray (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 182). |
| [8]
Or parle MERCUS. Segnieurs, ne vous donné doutance, Quar je veulx la garentise pandre Encontre luy (qui m'en croyra, Petite cause le tueray !) : Pour celuy qui me fit, Je dis que se ribaut a dit Que le temple de Dieu detruyra Et en troys jour le referaz. (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 183). |
| [9]
Or parle CAYPHAS a Bot. Bot, venés parlés a moy. Ad ung favre vous convient aler, Et luy dictes que je luy mande Que il face apertemant Troy cloz de ffer Pour se ribaut clavellé. (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 193). |
| [10]
Or parle BOT au favre. Ribaut, larront, truant ! Vous estés a moy conpagnion ! Or tous, montré vostre mains, Quart en la croy pendus serés. Or montre le favre ses mains [Or montre le favre ses mains]. Je vous escupray voluntier ! Or voy ge bien que ne povés. Or nous convient aler Ad ung autre favre. (Pass. Autun Roman F., c.1401-1500, 194). |
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Attestation de 