C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de plaisirs dans la Base des Partiels 

28 attestations 
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[1] Buvons bon vin et precieux, et usons des ongnemens delicieux. Couvrons nos chiefz de chappeaulx de roses avant qu'elles soient flaitries et gardons que il n'y ait pré ne place ou nos plaisirs ne soient acomplis. (Horloge de sapience S., c.1389, 93).
[2] Pluseurs a prins plaisirs a moy estaindre Et me rendre de tous povre le maindre Par son Envie et fole Oultrecuidance. Las! ou iray je pour avoir recovrance, Ne qui donra ung petit d'alegence A mon labeur? Mat, doloreux et feible, Je ne vois nul que tant soit peu s'avance Pour me pourter. Je suis en obliance. (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 197).
[3] Avés vous eu tourjours tous vos grés et plaisirs ? (Chast. Vergier S., c.1450-1480, 96).
[4] "...il fault que, ravy en la contemplacion de vostre glorieuse value, vostre humble amy soye, desirant vostre grace, souspirant vostre allyance et requerant les dieux et Fortune que de vous et de moy facent une maison et un lit ou les plaisirs souverains de ce siecle puisse embraissier et trouver amoureuse fellicité." (LEFèVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 150).
[5] "...et après eux, (...) vous voudrions faire plaisirs, et bien voudrions que plus en eussions sçu faire. Vous estes gentil chevalier, vous prendrez en patience ce qu'avez trouvé par deçà, car nous voyons qu'en vous a tant de vertus, que digne estes de les avoir." (Faits Lalaing K., c.1470, 130).
[6] Joyeux me faictes grandement Quant mes bons plaisirs contantez. (Mist. Siège Orléans H., c.1480-1500, 222).
[7] Tu sés bien qu'en acier n'en fer (que aciers ne fer) [qu'en acier n'en fer], Ne en chevaux ne en grans pompes, Ne en buisines ne en trompes, Ne en forces ne en richesces, Ne en maisons n'en forteresses, N'est pas li plaisirs de cellui Souverain roy dont j'ay leü Huy au matin sa Passïon (Jour Jug. R., c.1380-1400, 237).
[8] Esbaÿr ne me puis assez De ce que vous voy ainsy volle ; Plaisirs mondains sont tost passéz, Plus soubdain qu'ung qu'[u]ng oiseau ne volle (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 397).
[9] Gardez qu'] Adrien soit tresrudement Battu par doloreux tourmant, Si que par traval et par painne Laisse celle loy crestienne, Et rechiese entre noz las, En lui ramenant les solas Et plaisirs mondains au devant (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 110).
[10] Tres bel et bon, toudis vueilliez m'avoir En loyauté, et je tiens qu'a bandon De doulz plaisirs arons en cel espoir (CHR. PIZ., Cent ball. amant dame C., c.1409-1410, 58).

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