C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de liure dans la Base des Partiels 

19 attestations 
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[1] ...auons si endroit mis aucunes choses, touchans ses marches, extraites d'un liure que fit vng frere mandeant, qui auironna iceluy pais (BONTIER, LE VERRIER, Canarien G., c.1425 [1482], 87).
[2] Et celon que dit le liure du Frere, quant ils furent l... o- ils trouuerent fremys sur le riuage du fluve, dont les formis estoient moult grans, qui tiroient grauelle d'or de desous la terre (BONTIER, LE VERRIER, Canarien G., c.1425 [1482], 95).
[3] Et dit ainssi le Frere mandeant en son liure que l'en ne compte du cap de Bugeder iusques au fluue de l'Or que C et chincante lieus françoises ; et ainssi l'a monstré la carte, ce n'est singlure que pour trois iours pour naues et pour bargez (BONTIER, LE VERRIER, Canarien G., c.1425 [1482], 100).
[4] Le lieppart est beste tres cruelle et en signe de cruaulté et hardement a tous iours la face vers les gens engendré par adultere du leoppart et d'une leonnesse si comme dit Ysodore en son XIIe liure (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 467).
[5] Et comme dit Ysodoires en son XIIe. liure le chat voit si aguement de nuit que la fouldre de son regart sourmonte les tenebres de la nuyt. (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 471).
[6] Le bouc est vne beste iolye qui tous iours desire luxure et d'acomplir sa nature selon ce que dit Ysodore en son XIIme. liure lequel dit que ses yeulx regardent tous iours de trauers et de ce la print il son nom. Et dit on communeement que regars de trauers ou du cornet de l'eul sont regars de chieure (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 472).
[7] Le herichon selon Ysidoire en son XIe. liure est vne petite beste auironnee de toutes pars d'espines ou de picans et sont ses armes pour soy deffendre quant son ennemy lui court sus, et s'enveloppe dedens, tout ront comme vng esteur si que son ennemy ne lui ose touchier. (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 473).
[8] Et selon Aristote en son premier liure de phisique il [le hérisson] a d'espines ou de poingans plus que aultre beste a IIII. piez pour ce que toute la substance de son mengier ou ce qui le nourrist n'est point conuerty en son corps, mais est conuertie es espines ou picans de lui. (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 473).
[9] Le huen est vng oysel mont chargié de plumes et mont periceulx tous iours demourant en cauernes et en lieux ombrages, de nuyt volant et querant sa praye et de nuyt est plus fort qu'il n'est de iour si comme dit Aristote en son VIIIe. liure. (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 486).
[10] Et dit Pliton en son IXe. liure ou XXXe. chapitre que icellui poisson ont gouuernement en eulx semblable aux mouches a miel que quant ilz ont perdu leur meneur ilz sont aisiez a prendre a la rays. (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 494).

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