C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de basse-court dans la Base des Partiels 

5 attestations 
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[1] L'endemain, au matin, li bons dus s'en ala Droit à le basse-court l'ostel où atourna. (Geste ducs Bourg. K., c.1410-1419, 338).
[2] La basse-court ont pris, le mur vont dépeçant ; Et entrèrent dedens droit au soleil chousant. (God. Bouillon R., t.2, c.1356, 122).
[3] Desquels il y eut trente, ou environ, des plus vaillans de l'avant-garde, qui se vindrent fourrer et jetter de pleine escousse jusques dedans la basse-court. Et gagnèrent la barrière ; et pource qu'ils doubtoient fort les canons et autre artillerie, se retrahirent et retardèrent pour actendre leurs gens. Et adonc les Anglois laissèrent couler la harce si hastivement qu'il en demoura d'eux iceulx premiers dedens, qui par ce moyen y furent prins prisonniers. (CHART. J., Chron. Ch. VII, V., t.2, c.1437-1464, 84).
[4] Et pareillement ung Anglois y fut tué d'une coulevrine sur le portail de la basse-court. (CHART. J., Chron. Ch. VII, V., t.2, c.1437-1464, 115).
[5] En laquelle fureur très exécrable, les dessusdiz [les communes gens de Paris] alèrent en la basse-court de la bastille Saint-Anthoine et demandèrent qu'on leur délivrast huit prisonniers qui estoient léans, ou se non, ilz assauldroient la place. Et de fait commencèrent à desmaçonner la porte. Pour quoy le duc de Bourgongne, qui estoit logié assez près de ladicte bastille, très courroucié ou cuer de veoir faire telle desrision, pour pis eschever, commanda que les huit prisonniers dessusdiz leur feussent livrez (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.3, c.1425-1440, 289).

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