C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tiens dans 7FMR 
334 attestations 
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[1] Confesse maintenant ce que tu ne peus denyer et batta coulpe de tes mauvais pechiez et ramentoy a toy mesmes que tu crias " Noël " de grant feste et joieuse leesce du douloureux fait pour lequel tu dis maintenant " Helas " cent fois le jour, et requier Dieu qu'il te pardonne ton aveuglement et ta folie, non pas qu'il pugnisse les autres, qui pour icelle erreur seuffrent avecques toy et dont tant de preudommes ont esté tant horriblement es champs enfouyz et es villes mors par aucuns des tiens a pluseurs et diverses fois et sans misericorde, tant que l'esclande en est es autres royaumes a la perpetuelle honte et diffame du peuple françois, qui es temps passez estoit renommé de toute benignité. (CHART., Q. inv., 1422, 27)
[2] Venons a parler de la folle erreur et des partiz quetu m'acuses d'avoir soustenuz, et s'il estoit aussi grant besoing du dire comme il est honneste du taire de tel vice ou obprobre comme il y peut avoir, aucuns des tiens ne s'en sauroient laver ne que moy. (CHART., Q. inv., 1422, 38)
[3] D'une autre chose suis je par toy contraint de respondre, quant tu me notes de souppeçon, de faulte d'aide et de reffuz ou doubte de recueil de toy et des tiens, et que tu affermes que ceulz du peuple, qui soubz ton umbre se sont mis sus, font les deliz dont tu acquiers les mauvais loz. (CHART., Q. inv., 1422, 39)
[4] A peu de parolles, je ose affermer que tes faiz, que chascun congnoist, me donnent plus cause de defiance vers toy que au prince ne donnent de confiance, et, se monstrer le fault, je produiroye exemples en lieu de raisons et nommeroye les lieux et les villes ou pluseurs des tiens ont habité tant come les vivres et les rappines des biens qu'ilz n'avoient pas acquiz les ont peu soustenir, mais ilz ont failly aux places quant la proye leur a failly, et prins des amis ce qu'ilz n'eussent ozé sur les ennemis chalengier pour laissier les lieux aux ennemis qu'ilz s'estoient chargez de garder aux amis. (CHART., Q. inv., 1422, 39)
[5] Et si sachiez: Mon cuer y est si atachiez Et mes pensés tant enlachiez, Noz biens, noz maulx entrelachiez Que, sans mentir Et sans jamaiz s'en repentir, Bonne amour me fait consentir A pareilz maulx ou biens sentir Que sont les siens, Et puis que tout mien je le tiens, Je les reçoy comme les miens A butin, noz maulx et noz biens; (CHART., L. Dames, 1416, 233)
[6] Mais tant qu'en loyauté me tiens, Puet survenir autre servant Et me reculer de ses biens Que j'ay pourchacez par avant. (CHART., D. Rev., a.1424, 318)
[7] Riche d'espoir et pouvre d'autre bien, Comble de dueil et vuide de lïesse, Je vous suppli, ma loyale maistresse, Ne me tollez ce que je tiens pour mien. (CHART., R. Bal., c.1410-1425, 377)
[8] Riche d'espoir et pouvre d'autre bien, Comble de dueil et vuide de lïesse, Je vous suppli, ma loyale maistresse, Ne me tollez ce que je tiens pour mien. (CHART., R. Bal., c.1410-1425, 377)
[9] Aussy en prins tu si oultrageuse part que tu euz ensemble quinze femmez et deulx chamberieres, et enseignas aux tiens en prendre par abundance et en abuser par desmesure. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 123)
[10] Les bestes sont contraintes par leur inclinations et appetifz aux fins ou ilz les enclinent, et tu peulz contraindre les tiens appetifz, et ramener par ton seul voulloir a rayson. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 151)

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