| [1] | tant est es anciens couraiges prouchaine et si inseparablement enracinee l'amour naturelle du païz que le corps tent a y retourner de toutes pars comme en son propre lieu, le cuer y est donné come a celle habitacion qui plus lui est aggreable, la vie et la sancté y croissent et amendent l'omme y quiert sa sceurté, sa paix, son refuge, le repos de sa vieillesce et sa derreniere sepulture. (CHART., Q. inv., 1422, 11) | | [2] | Car combien qu'il faint ou actent, Si est ce la fin ou il tent. (CHART., L. Dames, 1416, 280) | | [3] | Mon livre, qui peu vault et monte, A nesune autre fin ne tent Si non a recorder le compte D'un triste amoureux mal content Qui prie et plaint que trop atent, Et comme Reffus le reboute; (CHART., E. Dames, 1425, 369) | | [4] | Maiz, quelque beaultéapparente que demonstre l'ediffice, neantmoinz il s'encline et tent de son premier estre a dechiet et a ruine. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 46) | | [5] | Les bestes sont figureez les chiefz enclin et les membres courbés vers la terre, et l'omme va la corpulence droite et le visage levé aux cieux, ou l'ame tent par naturel appetit. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 92) | | [6] | Et finablement, en tous et chacun lez pointz d'ordonnances de la loy divine, tout tent et conclud a bien, a salut et honneur tant universel que particulier, et si respond ausy bien a l'eternel fait et louenge que au mondain, et au mondain que a l'eternel, comme procedant et retournant a ung seul et vray Dieu, duquel toute sainte loy et toute vie humaine et pardurable par necessité et par apparente rayson si deppent. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 128) | | [7] | Un anel de fin or me tent Et par fine amour le me mist Ou doy et a lui me soubzmist, Car c'est sa guise et son usage Que, quant femme va en message Vers lui, tant soit ou povre ou riche, Un anelet ou doy lui fiche, S'en sa court la veult retenir. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 38) | | [8] | Et pour ce, le mauvais conseilleur plain de convoitise ne sera pas sans blandisses et flaterie et soubz ce vice seront couvers ses faiz voire aux non cler voyans, car pour venir à la conclusion où il tent, se soubtillera à toutes flateries. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 78) | | [9] | Et pourtant, à propos dit Saint Bernart que ceste vie mortele puet estre à un chascun figurée à la prison, car tout ainsi que la closture de la prison detient le prisonnier si à destroit que user ne puet de ses mesmes vouloirs n'acomplir ses desirs ains communement à tout le contraire, semblablement l'ame raisonnable, qui la plus noble partie est de l'omme, sans laquelle le corps n'est fors terre et pourreture, est detenue emprisonnée et liée dedens le corps, tant come elle y est voire si contrainte et empeschiée par la pesanteur et rudece du dit vaissel, qu'elle n'a povoir fors en bien petite partie d'user de ses propres inclinacions et vouloirs, ains lui couvientobeir le plus des fois tout au contraire de là où elle tent. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 19) | | [10] | Et est la droite fin derraine La ou tent creature humaine ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 220) |
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Attestation de 