C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tenoyent dans 7FMR 
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[1] A vous dire en brief, Julïus Cesar et Pompee, Qui tant ont conquis a l'espee,Mie grandement ne s'amoyent, Car tous .II. moult grans se tenoyent ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 24)
[2] D'aultres pluseurs villes fermees Avec tindrent, en grant poissance, En Lombardie, en tel croiscence Qu'il sembloit, tant les hot en grace Fortune, que, de droicte actrace,Fussent droiz signeurs du pays, Tant y estoyent obeys Et crains, car moult tenoyent court Leur sugiez, et plus noble court Ne tient a pou prince, qu'on sache ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 73)
[3] Ycestes choses avisées du roy Charles informez justement que convenence ou promesse faitte ou prejudice de l'utilité publique et meismement par contrainte ne doit estre tenue, assembla son conseil, où bien fut sus ces choses regardé et discuté et enfin conclus que le roy de France avoit bonne et juste cause de recommencier la guerre, et mesmement que les Angloiz ne tenoyent pas bien les couvenances comprises ou traictié ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 127)
[4] Item, depuis, lui estant lieutenent du dit roy Charles et du duc de Berry en Xantonge, y prist pluseurs forteresses, que les Anglois tenoyent, comme Le Faon, Bouclaude, Bretueil, qui fu miné, Taillebourc, Montlau,qui est près de Bourc, et Broye et maintes autres forteresses et chasteaulz, que je laisse pour briefté. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 156)
[5] et venant son père, le duc Philippes, à l'extrème vieillesse, dont ja estoit près, il chassa tous lesdictz de Crouy hors du pays de son père, et leur osta toutes les places et choses qu'ilz tenoyent entre leurs mains. et Broye et maintes autres forteresses et chasteaulz, que je laisse pour briefté. (COMM., I, 1489-1491, 9)
[6] Et devoyent bien estimer les deux princes ceulx qui leur tenoyent bonne compaignye à ce besoing. (COMM., I, 1489-1491, 34)
[7] Ilz tenoyent ledict duc de Bretaigne pour prince manyé par autre sens que par le sien, mais qu'il se revenoit tousjours à la fin à ce qui luy estoit plus necessaire. (COMM., I, 1489-1491, 243)
[8] car, à l'heure qu'il vint, presque tous ces seigneurs du royaume de Castille tenoyent son party; (COMM., II, 1489-1491, 145)
[9]Toutesfois, estant le roy devant ladicte ville d'Arras, vindrent devers luy aucuns embassadeurs de par les troys Estatz du pays de ladicte damoyselle, car ilz tenoyent à Gand certains depputéz desdicts troys Estatz; (COMM., II, 1489-1491, 192)
[10] mais ceulx de Gand faisoient le tout à leur plaisir, pour ce qu'ilz tenoyent ladicte damoyselle entre leurs mains. (COMM., II, 1489-1491, 192)

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