C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tenoye dans 7FMR 
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[1]Mais, on doye plourer ou rire, Ma pensee sera desclose, Car se je la tenoye close, Desir me pourroit bien occire. (CHART., R. Bal., c.1410-1425, 374)
[2] Si me tenoye pour abandonné, et pensoye que l'abitation de cestui nostre royaulme te fust de tous pointz interdicte de Dieu, comme terre condamnee et mauldite, jusquez a ce que Foy, qui eslieve l'esprit en la contemplation du povoir misericordieux de lassus, t'a cy amenee. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 90)
[3] Jamais Dieu ne me puisse aider, Se vous tenoye entre deux draps A ceste heure cy, bras a bras, Je vous feroye ung petit jaliot A mon advis. (P. Jouh. D.R., a.1488, 24)
[4]Sire marquis, faites li dire Le voir, et qu'il ne mente point, Ou rendez le moy en tel point Con le tenoye. petit jaliot A mon advis. (Mir. marq. Gaudine, 1350, 166)
[5]Et je vous dit, mon doulx compain, Se l'aultre tenoye en mes main, Philippe, Jaque et saint Symon, Ja je n'an auroye pardon. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 136)
[6] Je vous tenoye saige sur tous ; (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 92)
[7] Adieu mes orgues qui sont belles, Adieu, or a Dieu vous commant, Adieu fleustes, adieu vielles, Adieu ung chascun instrument Que je tenoye chierement, Pour mon tresor et ma montjoye, Adieu vous dy presentement, Il n'est tresor que d'avoir joye. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 28)
[8] En villes, en boys et en hayes, Tout partout ou je me trouvoye, Toutes ces choses cy sont vrayes, Je ne tenoye chemin ne voye, Hardement et puissance avoye Si tendoyës a conquerir, Nul autre vouloir je n'avoye Pour honneur tousjours acquerir. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 220)
[9] Car, par ma foy, pour dire voir, Oncques je n'y peuz acquerir Tant seulement un doulx plaissir, Que, sitost que je le tenoye,Dangier le me venoit tolir Ce peu de plaisir que j'avoye. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 33)
[10] L'autre jour je fis assembler Le plus de conseil que povoye, Et vins, bien au long, raconter Comment deffié me tenoye, Comme par lectres monstreroye De Merencolie et Douleur ; (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 155)

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