C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tenons dans 7FMR 
96 attestations 
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[1] Se nous tenons Que de fame nous naissons et venons Et par elles noz joyes maintenons, Grans et nourris et bons en devenons, Et que Nature Nous en donne naissance et nourreture, Amendement, joye et bonne aventure, Dont devons nous les amer par droitture; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 176)
[2] Ainsi nous tenons de la region chaulde et aussi de la froide, par quoy avons gens de deux complexions. (COMM., II, 1489-1491, 38)
[3] En Ytalie, a trois puissances que nous tenons grandes, dont vous avez l'une, qui est Milan. (COMM., III, 1495-1498, 45)
[4]De la pes de Honguerie nous la tenons pour fette au profit et honneur du roy de Behainge, avec quelque poy de soupeson de guere par desa, mes le plus dangereux est se roy d'Engleterre et solicite les autres. (0304, 157)
[5] Tenons de justice la sente; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 151)
[6] Tenons verité à la ligne; la tenons pour fette au profit et honneur du roy de Behainge, avec quelque poy de soupeson de guere par desa, mes le plus dangereux est se roy d'Engleterre et solicite les autres. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 171)
[7] N'est pas sempiternel Et es haulx cieulx le grant Dieu paternel, Nostre Mahon de qui la loy tenons? (LA VIGNE, S.M., 1496, 143)
[8] Vous sçavez la foy que tenons, Vous sçavez ce que soubstenons, Vous sçavez nostre foy antique, Vous sçavez quel Dieu maintenons, Vous sçavez ce qu'entretenons, Vous sçavez nostre ordre auctentique, Vous sçavez nostre grant pratique, Vous sçavez nostre doulx cantique, Vous sçavez bien tout nostre affaire, Vous sçavez nostre amour pudique, Vous sçavez nostre bien publique, Vous sçavez trop qu'il est de faire. (LA VIGNE, S.M., 1496, 328)
[9] Nostre chapitre tenons en nostre terre, Par my noz chambres ad cela ordonnees, Et a plaisance de haulx faictz de la guerre Deviserons dessoubz noz chemynees. (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 133)
[10] Tenons les bons en amitié, Et des mauvais aions pitié, Car onques homs ne fu parfais Qui volt vangier tous ses tors fais. (MACH., J. R. Nav., 1349, 178)

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