C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de teniez dans 7FMR 
10 attestations 
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[1] Enune chaiere fu assis coste l'Empereur et dist : «Beaulx oncles, sachiez que j'ay si grant joye de vostre venue que plus ne puis, et vous pri que vous teniez qu'en ce que j'ay vous avez comme ou vostre. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 104)
[2] Toutesfois, fut pour vengence et par divine volenté que a cause du si tres evident et manifeste pechié eust permis le faire ainsin pugnir, il gecta au loing sa haiche et print sa dague en sa main,puis lui haulsa la visiere et lui dist: "Ores, damp Abbés, cognoissez que Dieu est vray juge, quant vostre force et vostre faulz, mauvais et injurieux parler ne ont eu pouoir que ne soiés chastié, et present celle de qui vous vous teniez si fier, par laquelle avez si deshonnestement menty et parlé contre les chevaliers et escuiers, et pour ce celle tres faulse langue le comparra. (LA SALE, J.S., 1456, 297)
[3] Car de ceens fortrais la nonne Que vous teniez a tant bonne, Et li ay fait rompre son veu. (Mir. nonne, 1345, 349)
[4] De ne vous oublier me lie, Autant en ce que puis et doy, Que se me teniez par le doy. (CH. D'ORLÉANS, Compl. C., 1433-p.1451, 274)
[5] Et, ainsi que vous me teniez, vous ou deux ou trois aultres, noz gens se trouverent ensemble et tournerent sur vous et vous en allastes et je demouray et m'en vins quant et les gens de mon party, et aultre chose n'y eust entre vous et moy. (BUEIL, II, 1461-1466, 105)
[6] en suppliant tres humblement a vostre royal majesté que s'il y a chose recepvable ou il y ait apparence que vous le veuilliez prendre en gré, et se aulcune chose y a qui ne soit allegable que me teniez pour excusé, car j'ay faict le mieulx que j'ay peu et sceu; (JUV. URS., T. crest., c.1446, 15)
[7] Il semble aussi que vous teniez desja decidé et determiné que se l'esglise congnoist de ce dont la congnoissance luy appartient, et qu'elle face ce qu'elle doit et peut faire, que ce sont abus et entreprinses contre la jurisdiction temporelle, ce que les prelas ne vouldroient faire. (JUV. URS., Verba, 1452, 372)
[8] Si vous conjure tous ensemble et chascun par soy que vous me vueillez enseingner droit jugement, et vous commande que vous ne teniez mie ceste chose a moquerie, ains gardez droit et raison". (Bérinus, I, c.1350-1370, 384)
[9] Breton, mons. messire Olivier, mon maistre, vous mande que vous vous teniez bien en vostre bonne verité, et que, pour chose qu'il soit du monde, vous ne chargiez homme se il n'y a coulpe; (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 538)
[10] et si ne me sçaurois persuader que vous teniez si peu de compte de mon pere ou demon mary, qui est prisonnier pour vostre service entre les mains des François, noz ennemis mortels, que de leur procurer tel scandale et diffame en leur absence. (S181, 17)

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