C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de roi dans 7FMR 
1248 attestations 
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[1] Semblable louenge povonsdire de nostre bon roi Charles, successeur par espace d'ans du dit Cloudovée, car, comme il soit de droit escript et loy que tous princes naturelx puissent user et prendre sus leur subgiez en certains cas neccessaires comme pour soustenir les guerres et deffenses du reaume et du bien commun et autres cas, et les contrandre ad ce, se besoing est, ycellui nostre debonnaire roy, comme il fust maintes fois oppressés de grans armées et grans garnisons faire et tenir contre ses annemis, dont par neccessité convenoit trouver hastives chevances de finance, adonc ycellui juste roy pensoit comment, au moins de griefs subz ses subgiez, pourroit avoir aide, non mie asseant tailles grieves, ne dures toultes, ne en prenant joyaulx des dames, ne les deniers des vesves, comme jadis plusieurs fois fu fait à Romme, es cas de neccessité, et en ceste partie bien avoit retenu la parole, que dit Tybere l'empereur à ses conseilliers, qui, une fois à lui distrent que il povoit bien lever plus grant treub et plus grant subside sur ses subgiez qu'il ne faisoit ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 68)
[2] Et par l'instruction dudict de Cluny luy estoit ordonné d'entrer en practique du mariage à la soeur du roi d'Angleterre, appellée Marguerite, et non d'estraindre le marché, mais seulement, congnoissant que le roy d'Angleterre l'avoit fort desiré, luy sembloit bien que pour le moins ne feroit riens contre luy et que, s'il en avoit affaire, qu'il le gaigneroit des siens. (COMM., I, 1489-1491, 44)
[3]Mais quant les guerres commancèrent, dès le temps du roy Charles VIe, qui continuèrent jusques à la paix d'Arras, se meslèrent les Angloys cependant parmy ce royaulme, et si avant que, en traictant ladicte paix d'Arras, où estoient de la part du roi quatre ou cinq princes, ducz ou contes, cinq ou six prelatz, et dix ou douze conseilliers de Parlement; (COMM., I, 1489-1491, 52)
[4] Le duc d'Iort, père du roi Edouart dernier mort, se intitula roy; (COMM., I, 1489-1491, 53)
[5]Quant ces seigneurs veirent que ceulx du roi ne se ennuyoient point, leur sembla honte et peril et donner cueur à ceulx de Paris; (COMM., I, 1489-1491, 63)
[6] à maistre Girauld, canonnier, fut donnée la charge de cest ouvraige, auquel il sembloit que, pour les Bourguygnons, estoit grant adventaige de ce que les autres avoyent gecté les terres de nostre costé, pour ce que, quant ilz seroient oultre la rivière, ceulx du roi trouveroient leur tranchée beaucoup au dessoubz des assaillans et qu'ilz ne oseroient saillir dudict fossé pour craincte de l'artillerie. (COMM., I, 1489-1491, 63)
[7] car encores estoient avecques eulx ces chevaliers que j'ay nomméz, qui avoient accoustumé d'avoir de grans estatz et de grans honneurs du roy Charles, et leur sembloit bienqu'ilz estoient à la fin de leur entreprinse et que au roi ne se povoient fier, et voulut chascun en avoir du meilleur endroit. (COMM., I, 1489-1491, 88)
[8] Ainsi se retira ledit duc de Normandie en Bretaigne, povre, deffaict et habandonné de tous ces chevaliers qui avoyent esté au roi Charles et avoyent fait leur appoinctement avec le roy, et myeulx appoinctéz de luy que jamais n'avoient esté du roy son père. (COMM., I, 1489-1491, 91)
[9] Toutesfois offrirent que, s'il vouloit consentir que le roi peüst faire la guerre en Bretaigne, que ledict seigneur le laisseroit faire avec lesdictz Liégeoys. (COMM., I, 1489-1491, 102)
[10] dont il desplaisoit au roi, veü encores ce qui estoit advenu aux Liégeois ses alliéz. Bretaigne, que ledict seigneur le laisseroit faire avec lesdictz Liégeoys. (COMM., I, 1489-1491, 122)

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