C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de plaissir dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] Car, par ma foy, pour dire voir, Oncques je n'y peuz acquerir Tant seulement un doulx plaissir, Que, sitost que je le tenoye,Dangier le me venoit tolir Ce peu de plaisir que j'avoye. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 33)
[2] La tierche leesse est de l'acquisition de justice ou de sapienche, desquelles l'une et l'autre a inestimable plaissir, dont dist Macrobe : «Cheux qui passent leurs doleurs et travaux en dissimulant, par le benefiche de pacienche ilz parviennent a tres grant plaissir». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 209)
[3] La tierche leesse est de l'acquisition de justice ou de sapienche, desquelles l'une et l'autre a inestimable plaissir, dont dist Macrobe : «Cheux qui passent leurs doleurs et travaux en dissimulant, par le benefiche de pacienche ilz parviennent a tres grant plaissir». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 209)
[4]Pour che le vray obedient se doit avoir au regart de son commandeur comme oaille ou jument, affin que simplement soit mené, ensievant sa voulenté a son plaissir, selonc le dit du Psaultier : «Je sui fait envers toy comme jument et sui tousjours en ta compaignie». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 240)
[5] De quoy dist saint Ambrose ou tiers livre de Virginité : «Casteté est foullee par offices, hardiesse se moustre, ris se esmeut, actempranche est desliee, quant courtoisie est affectee ou prinse en plaissir. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 401)
[6] Auchunes sont qui pechent plus griefment, lesquelles, non pas pour plaire a leurs maris mais pour leur plaissir, paindent face et cheveux par desir de vaine gloire, selonc le dit de Ovide ou livre de l'Art : «Les fenmes chastez auchunefois se delitent quant on dist qu'elles sont belles» ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 413)

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