C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de livres dans 7FMR 
957 attestations 
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[1] Et se memoire vous puet aucune chose ramentevoiret les anciens livres de noz peres apprendre à cognoistre nos faiz par les leurs, toutes anciennes escriptures sont pleines de mutacions, subversions et changemens des royaumes et des principautez, car comme les enfants naiscent et croiscent en hommes parfaiz et puis declinent a viellesce et a mort, ainsi ont seigneuries leur commencement, leur accroissement et leur declin. (CHART., Q. inv., 1422, 2)
[2] Roys par force ne clercs par livres lire Ne s'en deffendent. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[3] Et s'il est clercs, Il fait livres en rimes ou en vers, Ou beaux motez a chants doulx et divers Ne il ne sera cauteleux ne pervers. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 174)
[4] Et quant ta loyauté devoyes Vers moy garder en tous endroiz, Tu fais et escriz et envoyes Nouveaulx livres contre mes droiz. (CHART., E. Dames, 1425, 363)
[5] Salmon le roy tres sage et paisible en fait la preuve, quant tant de livres de sainte doctrine escripvit, et par sens et science dissipa toute iniquité, et getta de sa seigneurie en son temps meschief et discorde. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 73)
[6] Et se les hystoires sont veritables, l'Almageste et aultres principaux livres dez celestieux sciences sont attribués a Ptholomee, roy de Egypte, qui assembla la noble librarie en son pays, dont on ne povoit estimer le nombre des volumes. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 73)
[7] Laisse lez livres, et asseure ta creance en la recitation dez anciens hommes, en qui aage le royaulme de Cecile fu tant trublé par Mainfray et Corradin que nul n'y congnoissoit espoir de remede ne provision de conseil, jusquez a ce que le bon Charles d'Anjou, par merveilleuse et non cuidee prouesse, restabilist Cecile en sa premiere stabilité. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 142)
[8] Tieulx gens ne repute je pas Estre clercs, mais, a mains de pas Que je n'iroye ou quart d'une heure, J'aseneroie ou demeure, Non pas demeure, mais demeurent De tieulx, qui grandement honneurent Science et clercs et clergie, Et tous ceulx ou elle est logie, Qui sont officiers clercs nommez, De qui les vaillans sont amez, Et d'autres non clercs appellez Bons et vaillans, et, de tous lez, Livres de belle policie Pourchacent et main et ressie, Et les histoires des vaillans, Qui furent preux et traveillans Et de soy gouverner par meurs Prudens et bons, sages et meurs, Et tieulx gens appeller se peullent " Clercs ", qui science aiment et veulent, Et si ne peut qu'ilz n'en acquierent, Quant par diligence la quierent. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 64)
[9] Le prevost en a plusieurs livresD'amende, tout au lonc de l'an. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 74)
[10] Si ne seroient fors qu'alongnes, Car leurs fillés et leurs quelongnes Est leur empeschement plus grant, Combien que mains aucteurs engrant Ont esté d'en dire en leurs livres Pour un once de mal .II. livres ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 81)

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