C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de goute dans 7FMR 
134 attestations 
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[1] Si pert a coup celle grant joye toute, Se deult et plaint plus que s'il eust la goute. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 162)
[2] Et se sa dame a la fenestre vient Soy monstrer goute Ou se le vent une fenestre boute, Dont il cuide que sa dame l'escoute, S'il va couchier joieux, n'en faictes doubte. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 169)
[3] J'ay bien puissance De confesser ma desplaisance, Maiz quoy que je faiz ma penance, Je n'ay goute de repentance. (CHART., L. Dames, 1416, 249)
[4] Et qui autre chose y entent, Il y voit trop ou n'y voit goute. (CHART., E. Dames, 1425, 369)
[5] Tel vertu il ot, dire l'oz, Que tuit li larron, qui sont né, N'aroient jamais assené A lui en une goute embler. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 13)
[6] Ceste garist de tous malages, Meismes les affollez fait sages, Qui ont liez et piez et poins, Elle les garist de tous poins, Qui bien a droit en scet user, Sans de ses vertus abuser, Et de toute autre maladie, Je ne sçay que plus vous en die, Mais il n'est mesel si pourris, Qui par elle ne fust garis, Qui ses proprietez sçaroit Bien et a point en useroit, Ne goute poignant tant perverse, Ne autre enfermeté diverse Que par elle ne fust delivre; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 17)
[7] Or est temps que je compte Le dueil, qui ma joye surmonte, Qui a ce point me couru seure, Ne puis ne l'oubliay nulle heure: Ainsi comme nous entendions A nostre erre et par mer ridions, Adont vi le temps obscurcir Et les nues si espessir Qu'a peine y veons nulle goute; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 47)
[8] La porte susdicte est pourprisse Des gens, que le monde desprise: Ce sont les povres non daignez, Si en y a de mahaignez De leurs membres et affollez, Et de leur sens tous affollez, De tieulx y a et de malades, A grant foison, a couleur fades, Des avugles et des contrais Et d'autres de goute retrais, De femmes vesves, d'orphelins, Qui n'ont argent, fours, ne molins, Ne granches, ne terres, n'ostelz,(Meseür leur a tous ostez, Sanz leur laisser vaillant .II. miches) Et ja furent leurs peres riches D'offices et de grans estas. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 99)
[9] Le lieu en est plus rumatique, Mauvais a goute siatique; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 127)
[10] Beau lieu n'y a, ne beau hebarge, Mais si tres noir et si ombrage Que l'en n'y voit petit, ne goute. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 128)

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