C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de cours dans 7FMR 
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[1] Encore, selon les drois de Nature qui ont leur commencement en la divine providence et l'instrument de leur ouvraige ou mouvement, en la lumiere et en l'influence des corps celestielz, nous demonstrent les maistres de tresinestimable science d'astrologie que ou livre des cieulx, qui en si large volume est escript de tant diverses empraintes et ymaiges, se peult cognoistre le cours et la duree des seigneuries et des citez, que les naturiens appellent periode, et que elles ont leurs maladies et leur mort comme les hommes en leur endroit. (CHART., Q. inv., 1422, 2)
[2] Et pour ce que les jugemens de Dieu, sans qui riens ne se fait, sont une abisme parfonde ou nul entendement humain ne sceit prendre fons et que noz sens sont trop foibles, noz ans trop cours et noz affections trop fraelles à les comprendre, nous imputons a Fortune, qui est chose faincte et vaine et ne se peut revencher, la juste venjance que Dieu prent de noz faultes, laquelle, ainsi que dit Vallere, vient bien a tart, mais la longue attente est recompensee par aggravement de peine. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[3] De ce me tais a tant et dy pour retourner aux difficultez que nous querons que, ainsi que de longue maladie dont les membres sont alterez et corrumpuz ne peut on recouvrer a garison sans divers assez et mutacions merveilleuses et recidives, aussi ne povons nous gecter de ceste tribulacion tumultueuse et entremeslee sans souffrir mains doubteux assaulx et mortelx perilz et la contagieuse infection qui entre nous court ait prins son cours, si que par aprés les choses retournent a leur nature. (CHART., Q. inv., 1422, 45)
[4] Des lors senti Ses cours que je me consenti A son service et assenti, Maiz oncques foy ne lui menti. (CHART., L. Dames, 1416, 266)
[5] Joie et deul en sont les deux bous, Maiz dueil est le bout de dessoubz, Car amours finent En deul lors que leurs cours terminent: Autres maladies declinent En joie quant elles definent. (CHART., L. Dames, 1416, 268)
[6] Ains pouez crerre Que pour honte de ceste guerre, S'aler ne s'en peüst grant erre, Se muchast volentiers en terre, Car l'une en dist Que ce fust bien, qui les pendist, Et l'autre que nul n'entendist A eulx, et que on leur deffendist Les lieux honnestes, Les cours, les jouxtes et les festes, Et que jamaiz ne fussent prestes Dames d'escouter leurs requestes, Maiz defu˙s Fussent sans avoir nulz refuis, Et de tous fussent ceulx fu˙s Qui s'en sont du champ enfu˙s Com negligent; (CHART., L. Dames, 1416, 294)
[7] On leur laisse leur cours courir Et commencier pis de rechief, Et tristes dames encourir D'autrui coulpe, peine et meschief. (CHART., B. Dame, 1424, 352)
[8] Maintenant on fait le rebours, Car des bons on fait les maulvaiz: Les chiefs se soillardent es cours; (CHART., D. Her., p.1415, 426)
[9]Et passerent tout le cours de leur aage Seurs de leurs corps, en repos de courage. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 2)
[10] Douleur me fait par ennuy, qui trop dure, En jonne aage viellir maugré nature, Et ne me veult laissier mon droit cours vivre; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 2)

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